«La solution est de mettre fin à l'agression israélienne contre le Liban et de relancer l'appel lancé par les États-Unis et la France... en faveur d'un cessez-le-feu», dit M. Mikati
M. Barrot, ministre français des Affaires étrangères s'est entretenu avec des responsables, des hommes politiques, des chefs religieux et des membres de l'armée au Liban
Lors d'un appel téléphonique avec le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, le prince Faisal a souligné le soutien du Royaume à la sécurité et à la stabilité du Liban
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, et le prince Faisal ont discuté des conséquences de l'évolution de la situation au Liban et des efforts déployés à cet égard
"La communauté internationale ne peut plus rester silencieuse face au banditisme d'Israël qui a mis le feu à toute la région", a-t-il continué.
"Protéger aujourd'hui la Palestine et le Liban c'est protéger l'humanité, protéger la paix et la culture de coexistence de toutes les croyances", a ajouté le chef de l'Etat turc
"La clé de la solution est de mettre fin à l’agression israélienne contre le Liban, et de revenir à l’appel lancé par les États-Unis et la France avec le soutien de l’Union européenne et de pays arabes et étrangers en faveur d’un cessez-le-feu"
"La priorité est l’application de la résolution 1701" de l'Onu, qui a mis fin à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah libanais, a ajouté M. Mikati
Le Hezbollah a affirmé lundi qu'il poursuivrait sa lutte contre Israël en «soutien» à Gaza et s'est dit «prêt» à faire face à une opération terrestre israélienne au Liban
Le mouvement libanais, soutenu par l'Iran, choisira un successeur à Hassan Nasrallah «à la première occasion», a déclaré dans un discours télévisé son numéro deux, Naïm Qassem
Quelque 100.000 personnes ont fui vers la Syrie suite aux frappes aériennes israéliennes sur le Liban, a indiqué lundi l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR), un chiffre qui a doublé en deux jours
Samedi, l'agence de l'ONU pour les réfugiés avait affirmé que plus de 50.000 personnes avaient fui vers la Syrie