«Je ne reviendrai pas sur (la décision de) la levée des subventions sur les carburants à moins que l'usage des réserves obligatoires (de devises) ne soit légalisé», a affirmé Riad Salamé au micro d'une radio locale
«Nous disposons encore de 14 milliards de dollars de réserves (obligatoires), en plus de 20 milliards de dollars d'actifs externes», a-t-il précisé
L'aéroport international de Beyrouth-Rafic Hariri, qui a bénéficié d'une injection de dernière seconde de diesel pour aider à maintenir les lumières allumées, a de justesse évité une fermeture
Le président Michel Aoun et le patriarche maronite Bechara Boutros Al-Rahi se rencontrent pour discuter de la formation accélérée d'un nouveau gouvernement
A Tripoli, les boulangeries restées ouvertes peinent, comme dans la capitale libanaise, à faire face à la demande des habitants
A Saïda, la pénurie est telle que les habitants se résignent au pain noir, des boulangeries ayant rationné le pain blanc à un paquet seulement par personne
Les sociétés importatrices ont mis en garde contre une pénurie considérable d’un carburant déjà rare
Mercredi, la BDL a annoncé que les lignes de crédit pour l’importation de carburants seront désormais accordées sur la base du taux de 20 000 livres libanaises pour un dollar américain
La décision de Riad Salamé est défendue par une économiste, qui explique «qu'il ne peut pas utiliser les dépôts qui font partie de la réserve obligatoire»
Les politiciens critiquent la décision du gouverneur de la banque
La crise économique inédite que traverse le pays est aggravée par l'inertie des dirigeants, le pays étant sans nouveau gouvernement depuis un an
Très tôt le matin, des centaines d'automobilistes formaient déjà des files d'attente devant les stations-service, dans l'espoir de faire le plein d'essence avant que les prix n'augmentent encore