Les déflagrations étaient notamment dues à l'explosion de quelque 2750 tonnes de nitrate d'ammonium
Les immeubles ont tremblé et les vitres ont été brisées à des kilomètres à la ronde. Le souffle a été ressenti jusque sur l'île de Chypre, à plus de 200 km
Les gens cherchent leurs proches partout. Dans le chaos le plus total. En un instant, c’est un Beyrouth méconnaissable que les Libanais foulent du pied
Hébétés, les habitants de la capitale cherchent leurs proches. D’hôpital en hôpital, ils demandent aux passants, aux badauds s’ils ont aperçu leur fils, leur mère, leur cousin
« Une femme cherche toujours son fils dans les décombres, elle est dans la rue avec sa fille de 12 ans. Elle ne sait pas dans quel hôpital son fils a été transféré »
Les hôpitaux de Beyrouth sont bondés, déjà saturés par les malades infectés du coronavirus. Ils ont désormais du mal à accueillir les blessés, seuls les blessés très graves sont désormais acceptés
Alors que les températures atteignent des niveaux record cet été – arrivant jusqu’à 52 degrés Celsius à Bagdad la semaine dernière - l’approvisionnement en électricité de l’Iraq est encore une fois loin de répondre à la demande
Les caisses de l’État sont à sec en raison d’une crise économique provoquée par la chute des prix du pétrole et la pandémie, laissant peu d’investissements pour maintenir l’infrastructure électrique vieillissante de l’Irak
Par SAMYA KULLAB et NABIL AL-JURANI/AP
·
04 août 2020
L’ambassadeur de France au Liban, Bruno Foucher, a commenté mardi sur son compte twitter, la démission du ministre libanais des Affaires étrangères Nassif Hitti
"Dignité et conviction, éthique et réformes ont guidé son action"