La CGT a revendiqué deux coupures de courant à l'aéroport de Montpellier et dans un collège de l'Hérault, à l'occasion d'un déplacement d'Emmanuel Macron
L'intersyndicale a appelé à faire du 1er mai «une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale»
Le chef de l'État est arrivé en fin de matinée au collège Louise-Michel de Ganges, au nord de Montpellier, où il s'entretient avec des professeurs, élèves et parents d'élèves
Malgré la promulgation de la loi sur la réforme des retraites, après sa validation par le Conseil constitutionnel, la contestation se poursuit et semble changer de nature
« Macron démission», ont scandé des manifestants dans la foule dans cette petite ville d'Alsace, proche de la frontière allemande
«Les casseroles ne feront pas avancer la France», a réagi M. Macron. « Vous me reverrez toujours avec les gens», a ajouté le président, « je n'ai pas le droit de m'arrêter», a-t-il poursuivi
Au moment même de cette allocution sans contradicteurs, des concerts de casseroles rassemblaient des milliers de personnes devant de nombreuses mairies et préfectures
A Saint-Etienne, de petits groupes ont continué à déambuler dans le centre-ville après une manifestation d'environ 300 personnes, selon la préfecture, qui a fait état de tags, poubelles incendiées et bris de vitrines
S'agissant des perspectives "qui sont données, c'est un peu un discours de la méthode pour une dixième fois mais rien de concret", a critiqué M. Berger
La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a de son côté affirmé sur LCI avoir le sentiment que le président de la République "n’a pas entendu ce que lui ont dit et répété les millions de manifestants"