«On va avancer, la période n’est pas la meilleure mais ça ne m’arrêtera pas», a-t-il martelé lors d'une conférence de presse sur sa stratégie en Afrique
«Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui ont intérêt à ce que l’on fait depuis des années maintenant avec l'Algérie n’aboutisse pas», a-t-il souligné sans aller plus loin
M. Macron tourne ainsi la page de plusieurs semaines de diète médiatique sur fond de bataille sur la réforme des retraites
Au moment où certains redoutent un «mars rouge», qui verrait les prix alimentaires flamber encore davantage, Macron a considéré que «ceux qui doivent faire un effort sur leurs marges, c'est les distributeurs»
Emmanuel Macron, qui s'est exprimé en marge d'une visite au Salon de l'agriculture, a expliqué que cette paix n'était «possible que si elle passe par un arrêt de l'agression russe»
Le président français a appelé Pékin à «ne livrer aucune arme à la Russie»
Le chef de l'Etat français revendique depuis le début de la guerre de continuer à parler avec la Russie et de réfléchir aux conditions d'une négociation future entre Moscou et Kiev
Les présidents Macron et Erdogan «ont redit leur attachement indéfectible à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine»
Les lignes rouges fixées par le président il y a un an restent inchangées: maintien de la Corse dans la République et refus de créer deux catégories de citoyens
Les nationalistes, à commencer par Gilles Simeoni, président autonomiste de l'exécutif corse, plaident pour un statut de résident corse et réclament que la langue corse soit inscrite dans la Constitution
«La route est droite mais la pente est forte», la «France d'en bas», la «positive attitude»...le chef de l'Etat a aligné les «raffarinades», autant d'expressions décapantes qui distinguèrent le Premier ministre de Jacques Chirac entre 2002 et 2005
Emmanuel Macron a aussi abondamment fait référence à Johnny Hallyday, l'idole de Jean-Pierre Raffarin, et à son répertoire
Dès son arrivée aux aurores au marché d'intérêt national de Rungis, le chef de l'Etat a été interpellé dans les travées sur sa réforme très contestée des retraites
M. Macron a défendu le report de 62 à 64 ans de l'âge de départ, au nom de la défense d'un système qui est un «trésor» et constitue «le patrimoine de ceux qui n'en ont pas»