Les dirigeants français et allemand s'accordent un «long entretien qui, espérons-le, clarifiera les choses», souligne l'influent magazine Der Spiegel vendredi
Envoi de troupes au sol, de missiles longue portée, montant des aides à Kiev ... les divergences se sont multipliées entre la France et Allemagne, fragilisant le message d'unité des alliés
«En Russie, ils ont bien entendu des "troupes au sol" et pour eux, la traduction était univoque: c’est on envoie l’Otan pour aider l'Ukraine», dit un expert
Dans l'entourage d'Emmanuel Macron, on relève plus sobrement que le président français est «allé au bout du bout» de ce qui était possible avec Vladimir Poutine
«C'est une guerre qui est existentielle pour notre Europe et pour la France», a-t-il martelé sur TF1 et France 2
Le chef de l'Etat a toutefois insisté sur le fait que la France ne prendrait pas l'initiative d'une offensive et que la «responsabilité» finale d'une éventuelle escalade reviendrait à la Russie
M. Orban, seul dirigeant dans l'UE à avoir maintenu des liens étroits avec le Kremlin malgré l'invasion russe de l'Ukraine, a rencontré vendredi le candidat républicain
Donald Trump pousse ses partisans au Congrès à bloquer une aide militaire américaine de 60 milliards de dollars pour Kiev, défendue par le président Biden
Pour un chercheur, Vladimir Poutine attend l'élection américaine avant d'envisager tout changement significatif, sur le plan militaire ou diplomatique, en Ukraine
En février, Tucker Carlson a interviewé Poutine, et montré aux téléspectateurs une station de métro moscovite «plus belle que n'importe quelle station de notre pays», sans graffitis ni «odeurs nauséabondes»