De nombreux pays et organisations de défense des droits humains se sont dits préoccupés du sort des filles et femmes en Afghanistan
Lorsque les talibans dirigeaient ce pays, entre 1996 et 2001, les écoles de filles étaient fermées, les femmes ne pouvaient ni voyager ni travailler, et étaient obligées de porter en public une burqa
Certains pays ont déjà annoncé un gel de leur soutien. Le Fonds monétaire international et la Banque mondiale restent, eux, silencieux mais pourraient devoir geler leur assistance financière au pays
«L'Afghanistan dépend cruellement de l'aide étrangère», souligne Vanda Felbab-Brown, spécialiste de l'Afghanistan à la Brookings Institution, relevant que le montant des aides est au moins «10 fois supérieur» aux revenus des talibans
Le mollah Abdul Ghani Baradar, qui dirigeait depuis le Qatar le bureau politique du mouvement, est rentré au pays où il devrait être appelé à de hautes fonctions
Les talibans ont multiplié les gestes d'apaisement à l'égard de la population, mais pour nombre d'Afghans, la confiance sera dure à gagner