Deuxième force au sein du Parlement sortant avec 48 députés, la vitrine politique du Hachd, l'Alliance de la conquête, a vu son nombre de sièges fondre de deux tiers
Malgré sa déroute, le Hachd restera une force politique importante grâce au jeu des alliances et la cooptation des élus indépendants
Les résultats définitifs du scrutin ne seront pas publiés avant plusieurs semaines, le temps pour la commission électorale d'examiner les recours en appel des candidats
La nouvelle loi électorale était censée favoriser les candidats indépendants, dans le sillage des revendications de la révolte populaire de 2019
Deuxième force au Parlement sortant avec 48 députés, l'Alliance de la conquête, vitrine politique du Hachd, a remporté une quinzaine de sièges au scrutin anticipé du 10 octobre
Ses dirigeants ont immédiatement crié à l'«escroquerie» et annoncé qu'ils feraient appel, les résultats définitifs du scrutin devant être publiés dans les prochaines semaines.
Malgré un certain manque de clarté, un faible taux de participation, l'exclusion de plusieurs groupes et l’insécurité générale, les élections irakiennes de cette semaine ont été «étonnamment» bien menées et gérées
Le bloc de Moqtada al-Sadr est le grand vainqueur de ce scrutin avec plus de 70 sièges
Les résultats, publiés en ligne, montrent également que le bloc du chef populiste chiite Moqtada al-Sadr détient le plus grand nombre de sièges au Conseil des représentants
Aucun des blocs politiques concurrents ne semble en position de remporter la majorité au Conseil des représentants, ni, par conséquent, de nommer un Premier ministre
Deuxième force au sein du Parlement sortant, l'Alliance de la conquête, qui représente les anciens paramilitaires du Hachd al-Chaabi, a accusé un net recul
Ce camp politique, allié à l'Iran, reste un acteur incontournable sur l'échiquier politique irakien
Le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, voit, lui, en Zemmour «la nouveauté dans le système politique», qu'il juge aussi être «dans la même famille politique» que le RN
Dimanche, Marine Le Pen avait souligné «des divergences sur le plan économique et social» avec Zemmour