L'opposition, majoritaire mais divisée au sein de l'Assemblée, rend le président responsable de la «grave crise politique» qui secoue le pays depuis le 13 juin, avec des manifestations et blocages de rue quotidiens
Samedi soir, le président Lasso a mis fin à l'état d'urgence déclaré il y a huit jours dans six des 24 provinces du pays
C'est dans le nord de la capitale, tout près d'une université qui abrite des manifestants, qu'ont eu lieu les heurts les plus violents avec les forces de l'ordre
Quelques petites manifestations isolées ont également eu lieu dans le sud de Quito et près de l'Université Central, selon la police
Le président Guillermo Lasso avait déclaré vendredi l'état d'urgence dans trois provinces, dont celle de la capitale, après des violences lors de manifestations
L'état d'urgence permet de mobiliser les forces armées pour maintenir l'ordre, suspendre les droit des citoyens et instaurer des couvre-feux
«Nous ferons de notre mieux avec les autres membres du Conseil pour qu'il puisse fonctionner de manière efficace», a fait valoir à l'issue du vote Odawara Kiyoshi, vice-ministre des Affaires étrangères du Japon
Ces cinq pays succéderont le 1er janvier à l'Inde, à la Norvège, au Kenya, au Mexique et à l'Irlande