Brahim Ghali, dont l'hospitalisation en Espagne a provoqué la colère du Maroc, a été convoqué par la justice espagnole en raison d'une plainte déposée par Fadel Breika, un dissident du Front Polisario naturalisé espagnol.
Il est soigné depuis mi-avril pour des complications liées au Covid-19 dans un hôpital de Logroño, dans le nord de l'Espagne
La brusque arrivée de ces milliers de migrants dans l'enclave «provoqué une crise sans précédent ces dernières années entre l'Union européenne et le Maroc»
«Entre 8 000 et 9 000» migrants, un chiffre sans précédent, étaient entrés en début de semaine dernière à Ceuta
Cette expulsion, mardi, est «une grave violation des droits de ces migrants, reconnus comme réfugiés par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés»
La semaine dernière, quelque 10 000 migrants, essentiellement Marocains et rêvant d'émigrer en Europe, ont tenté de rallier l'enclave espagnole de Ceuta, sur fond de crise diplomatique majeure entre le Maroc et l'Espagne
Brahim Ghali a voyagé « avec des documents falsifiés et une identité usurpée », a affirmé samedi un haut responsable du ministère des Affaires étrangères marocain
M. Ghali a été hospitalisé en avril dans un établissement de Logroño (nord) après avoir contracté la Covid-19
L'une des membres du gouvernement de cette ville autonome a déclaré vendredi à la presse que le nombre de migrants arrivés depuis lundi matin était compris « entre 8 000 et 10 000 »
Vendredi, 438 enfants et adolescents étaient enregistrés dans deux centres municipaux, où ils étaient hébergés et nourris après avoir été testés pour la Covid-19