«Je voudrais que vous essayiez de vous mettre à ma place en 1994, ce que j'ai fait pour sauver des gens. Je vous remercie»
Le condamné, cantonnier à Rouen et naturalisé français depuis 2010, a enfilé sa veste de cuir, échangé avec ses avocats qui l'ont réconforté, avant d'être menotté sur place et emmené par des policiers
«Tout ce qui m'arrive aujourd'hui, c'est dû à mon engagement au sein de l'opposition RNC»
M. Muhayimana, qui ne s'était plus exprimé depuis le début du procès fin novembre, a expliqué avoir grandi jusqu'en 1994 «sans distinguer les Hutu et les Tutsi»
Ancien chauffeur d'un établissement touristique d'Etat à Kibuye, Claude Muhayimana est jugé pour complicité de génocide et de crimes contre l'humanité
S'il a bénéficié d'un non lieu partiel pour des faits le mettant en cause directement dans des tueries, il comparaît depuis le 22 novembre pour avoir transporté des miliciens Interahamwe
Les neuf experts ont estimé la Chine responsable «au-delà de tout doute raisonnable» de «crimes contre l'humanité»
Selon des ONG, au moins un million de Ouïghours et d'autres minorités turcophones, principalement musulmanes, sont incarcérés dans des camps au Xinjiang
Il est accusé de «complicité» de génocide et de crimes contre l'humanité pour avoir «aidé et assisté sciemment» des militaires et des miliciens en assurant à plusieurs reprises leur transport sur les lieux de massacres
Le procès qui s'est ouvert devant la cour d'assises de Paris, après dix ans de procédure est prévu pour durer jusqu'au 17 décembre, avec l'audition d'une cinquantaine de témoins
Claude Muhayimana, 60 ans, était en 1994 chauffeur de l'hôtel Guest House à Kibuye, sur les rives du lac Kivu
Il est accusé de «complicité» de génocide et de crimes contre l'humanité pour avoir «aidé et assisté sciemment» des miliciens «en assurant leur transport» sur les lieux de massacres
L'ancien directeur de l'Hôtel des Mille Collines à Kigali était jugé pour son soutien au Front de libération nationale (FLN)
Après l'annonce de sa culpabilité, sa fille adoptive Carine Kanimba avait dénoncé depuis la Belgique un verdict «décidé» par le président Paul Kagame, l'accusant d'avoir «kidnappé» son père
En 01H43, ce drame retrace le déroulé de la journée du massacre, le 11 juillet 1995, vu depuis le camp de l'ONU, et la façon dont les Serbes se jouent de la faiblesse des forces internationales
Les Casques bleus avaient «mission de protéger les civils avec leurs armes. Or, ils n'ont pas tiré une seule balle !» a dénoncé la réalisatrice