Saluée comme «historique» par des responsables bosniaques (musulmans), cette décision a été décriée par des dirigeants politiques serbes bosniens
Commis quelques mois avant la fin de la guerre intercommunautaire (1992-95, 100 000 morts), le massacre de Srebrenica, a été qualifié d'acte de génocide par la justice internationale
Les députés ont aussi invité à « militer activement » à l'ONU pour l'adoption d'une résolution prévoyant le renvoi de ces crimes devant un tribunal international
Des milliers de femmes et adolescentes de cette minorité religieuse ont subi de terribles exactions, telles que des viols et des traitements inhumains, dont l'esclavage
Paul Rusesabagina a été rendu célèbre par ce film hollywoodien sorti en 2004, qui raconte comment l'ancien directeur de l'hôtel des Mille Collines à Kigali, un Hutu modéré, a sauvé plus de 1.000 personnes au cours du génocide de 1994
Féroce critique du régime du président Paul Kagame, il est aujourd'hui visé par neuf chefs d'accusation, dont celui de terrorisme, pour son soutien présumé au Front de libération nationale
A la majorité, les magistrats ont rejeté en intégralité l'appel de l'ex-général, reconnu coupable notamment de génocide pour son rôle dans le massacre de Srebrenica, le pire en Europe depuis la Seconde guerre mondiale
«C'est un jour historique, non seulement pour nous les mères, mais aussi pour l'ensemble des Balkans, de l'Europe et du monde », a déclaré Munira Subasic, présidente de l'une des associations des «mères de Srebrenica »
Un « Tribunal ouïghour » composé d'avocats et experts des droits humains enquête, d’une manière indépendante, sur le traitement infligé à la minorité musulmane chinoise
L'organisation entend dire dans un rapport si elle estime que Pékin s'est rendu coupable de génocide et espère ainsi attirer l'attention internationale et entraîner de possibles actions
Le président Kagame a, lui, salué les paroles de son homologue qui ont «plus de valeur que des excuses»
Homme fort du pays depuis 1994, président depuis 2000, Paul Kagame a fait modifier la Constitution en 2015, ce qui lui permet théoriquement de rester au pouvoir jusqu'en 2034
Au Rwanda, le chef de l'Etat a reconnu jeudi la part de responsabilité de la France dans le génocide et évoqué le fait que «seuls ceux qui ont traversé la nuit peuvent peut-être pardonner, nous faire le don de nous pardonner»
Macron n'a pas présenté d'excuses et a récusé toute complicité volontaire, notamment de l'armée française