Le plus violent front de l'incendie était situé mardi à la forêt de Dervenohoria à 50 km dans le Nord d'Athènes où opèrent 140 pompiers épaulés de six bombardiers d'eau et un hélicoptère
Plusieurs maisons ont été brûlées, selon les images diffusées par la chaîne de télévision publique ERT et un centre équestre, menacé par les flammes, ainsi qu'un monastère ont été évacués
«C'est un incendie difficile, les vents sont très forts allant jusqu'à 7 Beaufort (50 à 60km/h)», a indiqué Yannis Artopios, porte-parole des sapeurs pompiers
Près de l'isthme de Corinthe, dans une zone forestière proche d'une célèbre station balnéaire, Loutraki, un incendie était également en cours
«Il s'agit d'une importante découverte, c'est la première fois qu'on trouve une si forte concentration de fossiles d'hippopotames nains en Grèce», a expliqué un professeur de paléontologie à l'Université de géologie d'Athènes
Des découvertes similaires d'animaux préhistoriques endémiques ont été faites à Chypre, à Malte, en Sicile et à Madagascar, a-t-il ajouté
Comme vendredi et samedi, le site classé au patrimoine mondial par l'Unesco et pris d'assaut par les touristes n'accueillera aucun visiteur entre 11h30 locales (08h30 GMT) et 17h30 locales (14h30 GMT), a indiqué l'Euphorie des Antiquités d'Athènes
Depuis jeudi où le thermomètre a commencé à beaucoup grimper, la Croix-Rouge, déployée au pied de l'Acropole pour venir en aide aux touristes qui pourraient être victimes d'insolation ou d'évanouissement, a distribué plus de 50 000 bouteilles d'eau
Cet entretien, qui intervient après de vives tensions gréco-turques suivies d'un réchauffement récent, s'est tenu «dans un bon climat»
Les dirigeants ont convenu de convoquer la prochaine réunion du Conseil supérieur de coopération gréco-turque en automne à Thessalonique, la deuxième ville de Grèce
Dans un communiqué, la police indique avoir transféré 26 hommes, huit femmes et 19 enfants de cet immeuble de la ville portuaire de Lavrio vers d'autres lieux d'hébergement gérés par le ministère des Migrations
Les autorités ont souligné que le bâtiment, qui avait hébergé des réfugiés issus d'Union soviétique à partir de 1947, puis avait accueilli à partir des années 1980 des Kurdes fuyant la Turquie, était vué à la démolition
Le drame, dont les rescapés sont Syriens, Egyptiens, Pakistanais et Palestiniens, a soulevé de nombreuses questions sur la chaîne de responsabilités et les garde-côtes n'ont révélé qu'au compte-goutte les conditions du naufrage
M. Mitsotakis a plaidé pour la coopération avec les pays de transit pour empêcher les traversées, citant la Libye