Mme Moris, mère de deux petits garçons qu'elle a eus avec Julian Assange, a déclaré que cela s'était produit le 27 octobre, au premier jour de l'examen d'un appel des États-Unis contre le refus d'extrader le fondateur de Wikileaks
Julian Assange est incarcéré dans une prison de haute sécurité près de Londres depuis deux ans et demi
Les hauts magistrats britanniques sont revenus sur la décision initiale de la juge Vanessa Baraitser, qui s'était opposée à la remise aux autorités américaines de l'Australien de 50 ans
Poursuivi notamment pour espionnage, il risque jusqu'à 175 ans de prison dans une affaire qui représente, selon ses soutiens, une attaque gravissime contre la liberté de la presse
Julian Assange a été arrêté par la police britannique en avril 2019 après avoir passé sept ans à l'ambassade d'Équateur à Londres, où il s'était réfugié alors qu'il était en liberté sous caution
Les juges de la Haute Cour de Londres sont appelés à dire s'ils confirment ou annulent le refus d'extrader l'Australien de 50 ans, qui risque 175 ans de prison aux États-Unis
En janvier, la juge britannique Vanessa Baraitser avait rejeté la demande d'extradition en raison du risque de suicide de l'Australien de 50 ans, qui risque 175 ans de prison aux États-Unis
Mais Washington a obtenu de pouvoir faire appel de cette décision, remettant notamment en cause la fiabilité d'un expert qui avait témoigné en faveur de Julian Assange et de sa santé mentale fragile
«Nous espérons que ce sera la fin», a déclaré Stella Moris, avocate de Julian Assange devenue sa compagne
«Julian ne survivrait pas à une extradition, c'est la conclusion de la juge», a déclaré Stella Moris, jugeant «terrifiante» la possibilité d'une infirmation du refus d'extradition
L’Australien de 50 ans risque 175 ans de prison aux États-Unis dans une affaire qualifiée par ses défenseurs de politique et d'attaque contre la liberté d'expression
Cet appel, qui doit se dérouler sur deux jours, constitue l'un des derniers recours pour Washington
«Victoire» de Julian Assange dans sa bataille contre les États-Unis : invoquant un risque de suicide, une juge britannique a refusé lundi de remettre le fondateur de Wikileaks à la justice américaine
Le feuilleton en cours depuis une décennie autour de l'Australien de 49 ans, devenu pour ses soutiens un symbole du combat pour la liberté d'informer, ne s'arrêtera sans doute pas là
WikiLeaks se fait connaître du grand public en 2009 avec la publication de centaines de milliers de messages de bipeurs envoyés aux Etats-Unis le 11 septembre 2001.
Au total, le site revendique avoir publié "plus de 10 millions de documents" concernant la finance, le divertissement ou la politique.