Les forces kurdes jouissent toujours de l'appui de Washington qui déploient des centaines de soldats dans le nord-est de la Syrie
La Turquie mène depuis dimanche des frappes contre des positions du PKK dans le nord de l'Irak, en représailles à un attentat dimanche à Ankara revendiqué par le PKK
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les affrontements qui ont éclaté lundi et se sont poursuivis jusqu'à l'aube mardi ont fait 21 morts dans les rangs des combattants pro-régime, et trois du côté des FDS
Selon l'OSDH, une ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, «des combattants pro-régime se sont infiltrés lundi dans les zones sous contrôle des FDS en traversant l'Euphrate et des affrontements les ont opposés»
Le bombardement de lundi représente une rare attaque contre les forces de sécurité du Kurdistan, même si dans cette région, Turquie et Iran sont souvent pointés du doigt pour des frappes de drone visant leurs oppositions respectives
La mission de l'ONU en Irak a aussi condamné la frappe d'Arbat, estimant que "les problèmes sécuritaires devaient être résolus par le dialogue et la diplomatie – et non par des bombardements"
Des membres du groupe "Forces de libération d'Afrine" ont profité de combats entre factions qui ont éclaté après minuit dans les environs d'al-Bab, dans la province d'Alep
Avec l'appui de l'artillerie, le groupe kurde a pénétré dans la zone et lancé une attaque faisant "au moins 14 morts" et plusieurs blessés, tous des combattants pro-turcs, a rapporté le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane
"Nous attendons de la partie iranienne qu'elle n'ait pas recours à la violence contre le Kurdistan et contre la souveraineté de l'Irak"
Ces derniers mois, plusieurs hauts responsables à Téhéran ont pressé l'Irak de concrétiser ses engagements sur le dossier de l'opposition iranienne