Dans le camp de Balata, les murs des venelles grisâtres sont tatoués d'affiches à l'effigie de Hatem Abou Rizk, tombé dans le cadre des tensions grandissantes entre factions palestiniennes qui se préparent à un monde sans le président Mahmoud Abbas
Le 31 octobre, un entrefilet s'invite dans les médias palestiniens: un mort et des blessés dans ce camp de réfugiés, où s'entassent 30.000 personnes sur moins d'un km2 à la sortie de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée
Après la reconnaissance de la ville disputée de Jérusalem comme capitale d'Israël par le président sortant Donald Trump, les Palestiniens avaient coupé les ponts avec Washington
Le président Abbas a déclaré avoir « hâte de travailler » avec l'équipe Biden pour « améliorer » les relations américano-palestiniennes
« Nous ne pouvons accepter qu'on parle en notre nom, nous ne l'avons jamais permis et ne le permettrons jamais », a déclaré le président palestinien, lors de cette réunion, la première réunissant Abbas et le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, depuis 2013
« Nous devons restaurer notre unité nationale, mettre fin à la division et établir une position palestinienne unifiée (...) afin d'affronter les projets dirigés contre notre peuple », a déclaré M. Haniyeh, évoquant la question de la normalisation
Emmanuel Macron s'est entretenu dimanche avec le président palestinien Mahmoud Abbas, à qui il a affirmé que la reprise des négociations de paix au Proche-Orient restait « une priorité »
Emmanuel Macron avait déjà salué vendredi « la décision courageuse des Émirats arabes unis », au lendemain de l'accord de normalisation, en souhaitant « qu'elle contribue à l'établissement d'une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens »