France: Dans un décor de carte postale, le restaurant d'Emily in Paris a rouvert

Les propriétaires du «restaurant Terra Nera» Johann Baranes (à droite) et Valerio Abate (à gauche) à Paris, le 8 juin 2021 (Photo, AFP)
Les propriétaires du «restaurant Terra Nera» Johann Baranes (à droite) et Valerio Abate (à gauche) à Paris, le 8 juin 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 09 juin 2021

France: Dans un décor de carte postale, le restaurant d'Emily in Paris a rouvert

Les propriétaires du «restaurant Terra Nera» Johann Baranes (à droite) et Valerio Abate (à gauche) à Paris, le 8 juin 2021 (Photo, AFP)
  • Créé en 1978 dans une ancienne boucherie, «Terre noire», aux marbres de façade classés et aux crochets toujours au plafond, le restaurant n'a pu rouvrir sa terrasse le 19 mai: il accueillait le tournage de la deuxième saison d'Emily in Paris
  • Diffusée dans 93 pays, la série «est une énorme pub pour Paris», estime M. Abate

PARIS: Une placette de carte postale, sous un soleil radieux: fermé plus de sept mois, le restaurant italien Terra Nera accueille à nouveau, mercredi, les habitués du quartier... et les fans de la série Emily in Paris, qui l'a rendu célèbre dans le monde entier.  

« Pour un restaurateur, il y a une montée d'adrénaline à chaque service: il faut donner le meilleur », dit Valerio Abate, propriétaire avec Johann Baranes de l'établissement à la devanture et aux murs rouge carmin, proche du Panthéon, qui sert une cuisine traditionnelle de plusieurs régions d'Italie. Après une si longue fermeture, « l'adrénaline est dix fois plus forte ».   

« Nous sommes pleins ce mercredi et les jours suivants », se félicite-t-il en passant devant les longues assiettes d'antipasti qui trônent à l'entrée. La machine à café, récalcitrante, lui donne des soucis: en réglant l'addition, un client s'est plaint d'un café froid, mais il a aussitôt ajouté: « Vous rouvrez, on comprend ».   

Créé en 1978 dans une ancienne boucherie, « Terre noire », aux marbres de façade classés et aux crochets toujours au plafond, le restaurant n'a pu rouvrir sa terrasse le 19 mai: il accueillait le tournage de la deuxième saison d'Emily in Paris, la série à succès de Darren Star, diffusée sur Netflix en octobre.  

Les habitués sont là en famille, comme Olivier Bijaoui, qui apprécie « la bonne cuisine sicilienne et le cadre amical ». « C'est un endroit super », dit-il. Ce chef d'entreprise de 63 ans craint de « voir bientôt débarquer des hordes de fans » et de ne « plus pouvoir trouver de table ».   

Dans cette comédie romantique à la photographie acidulée, une jeune Américaine qui ne parle pas un mot de français, Emily -jouée par Lily Collins, la fille du musicien Phil Collins- débarque dans la Ville lumière, où elle tombe sous le charme de son voisin Gabriel, joué par l'acteur français Lucas Bravo.  

Lycéenne, Célia Trijard, 15 ans, qui vit à Villemomble (Seine-St-Denis) est venue avec sa mère, « tester le restaurant et voir l'immeuble, la boulangerie, tous les lieux de tournage » dit-elle, les yeux brillants. Elle a toutefois du mal à reconnaître le décor des »Deux compères », le bistrot français où officie le chef Gabriel.  

« Enorme pub pour Paris »   

« Une équipe est venue, elle a tout déménagé, nos tables, nos chaises, nos verres... le lendemain un autre camion est arrivé et tout a été réaménagé. A la fin du tournage, ils ont tout remis comme avant », raconte M. Baranes.  

Diffusée dans 93 pays, la série « est une énorme pub pour Paris », estime M. Abate, admiratif d'une équipe de tournage américaine qui « parfois tournait la nuit sans faire un bruit, alors qu'ils étaient plus de soixante ».   

Humour bon enfant axé sur le décalage entre Français et Américains, Paris ultra glamour, fraîcheur du jeu d'acteurs: la diffusion a suscité une avalanche de tweets d'étrangers rêvant de vivre dans la capitale française - d'autres, y vivant déjà, sont venus en nombre faire un selfie devant la façade.  

Pour profiter de cette notoriété inespérée, les restaurateurs ont créé une page Instagram et un menu « Emily in Paris »: spritz ou americano en apéritif, burrata des Pouilles, filet de boeuf limousin, roquette relevée d'un vinaigre balsamique âgé de 50 ans et tiramisu.  

Mais fin octobre, le restaurant fermait pour le deuxième confinement.  

Les deux associés ont alors lancé de vastes travaux au Terra Nova, leur second établissement, juste en face. « Nous avons profité de cette période pour réfléchir: nous allons proposer une cuisine italienne plus moderne, autour d'une pizza revisitée, dans cet établissement qui s'appellera ‘Pizza du Panthéon’ », explique M. Baranes, qui importe aussi des produits italiens avec sa société Italcibus.  

Malgré l'euphorie de la réouverture, l'inquiétude est là: « si nous sommes toujours là c'est grâce aux aides qu'il y a eu », dit M. Abate. « L'Etat ne doit pas s'arrêter là car cet été, le manque de touristes va se faire sentir ». 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com