La Tunisie au bord de l’effondrement

La Tunisie a connu par le passé un grand nombre de crises politiques, économiques, sociales, sanitaires, etc. Mais elles ne furent jamais concomitantes comme c’est le cas en ce moment. (AFP).
La Tunisie a connu par le passé un grand nombre de crises politiques, économiques, sociales, sanitaires, etc. Mais elles ne furent jamais concomitantes comme c’est le cas en ce moment. (AFP).
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Publié le Vendredi 18 juin 2021

La Tunisie au bord de l’effondrement

  • Le pays du Jasmin traverse actuellement une zone de très fortes turbulences qui constitue probablement la période plus sombre de son histoire contemporaine
  • La cartographie des manifestations est pratiquement immuable en Tunisie: c’est toujours dans le Sud qu’ont lieu la moitié des mouvements de colère

TUNIS: Avant les élections législatives et présidentielle de la fin de l’année 2019, les Tunisiens espéraient que ces scrutins auraient pour conséquence de sortir leur pays de l’impasse politique dans laquelle il se trouvait après cinq années d’un gouvernement dirigé conjointement par Nidaa Tounes, le parti du président décédé, Béji Caïd Essebsi, et le mouvement Ennahdha. Mais l’expérience a tourné court. Dix-mois plus tard, la Tunisie se trouve en plus mauvaise posture, car cette présidentielle et ces législatives ont fait naître un système politique bloqué.

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Un manifestant contre la violence policière arrêté le 12 juin dernier à Tunis. (AFP). 

Loin de l’espoir suscité par la «révolution» du 14 janvier 2011, qui a mis fin au régime autoritaire du président Ben Ali, le pays du Jasmin traverse actuellement une zone de très fortes turbulences qui constitue probablement la période plus sombre de son histoire contemporaine.

Le 7 juin, un jeune est mort dans un poste de police à Sidi Hassine, un quartier de la banlieue ouest de Tunis. Le lendemain, une brigade de police envoyée sur place pour contrôler les personnes qui manifestaient contre cette bavure a dévêtu et roué de coups un adolescent de quinze ans avant de l’arrêter. Circonstance aggravante, le ministère de l’Intérieur, dirigé par intérim par le chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi, a cherché à couvrir ce dérapage.

Certes, la Tunisie a connu par le passé un grand nombre de crises politiques, économiques, sociales, sanitaires, etc. Mais elles ne furent jamais concomitantes comme c’est le cas en ce moment. Le dernier rapport mensuel du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) sur les mouvements sociaux, publié le 10 juin dernier, montre que cette situation intensifie considérablement la colère des Tunisiens.

D’après les statistiques de ce think tank qui, depuis sa création, en 2011, sert en quelque sorte de baromètre social, 1 155 actions de protestation ont été enregistrées en mai 2021, soit plus du double (516) par rapport à l’année précédente.

Sur le plan social, l’hiver 2021 a été particulièrement tendu. Au mois de janvier, le nombre des mouvements sociaux a culminé à 1 492. Le printemps a été plus calme: la courbe des protestations est descendue à 1 235 dès février, et cette tendance s’est confirmée en mars (1 138), et surtout en avril (841) – avant le bond spectaculaire du mois de mai.

Au moment où ces bavures se sont produites, la colère des Tunisiens – dont le niveau de vie s’est érodé de 40% entre 2011 et 2018, selon l’Institut tunisien des études stratégiques – grondait déjà depuis une dizaine de jours.

Cet indicateur en dit beaucoup sur la détérioration de la situation dans le pays et sur le degré de colère des Tunisiens.

Cette exaspération est encore montée d’un cran au début de la deuxième semaine du mois de juin, principalement en raison de deux facteurs: d’abord, une énième bavure policière a ravivé les rancœurs de la population contre l’appareil sécuritaire – grâce auquel l’ancien président Ben Ali avait tenu le pays d’une main de fer pendant vingt-trois ans. Le 7 juin, un jeune est mort dans un poste de police à Sidi Hassine, un quartier de la banlieue ouest de Tunis. Le lendemain, une brigade de police envoyée sur place pour contrôler les personnes qui manifestaient contre cette bavure a dévêtu et roué de coups un adolescent de quinze ans avant de l’arrêter. Circonstance aggravante, le ministère de l’Intérieur, dirigé par intérim par le chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi, a cherché à couvrir ce dérapage: il a prétendu que c’était le jeune homme qui s’était dénudé pour provoquer les policiers. Mais, confondu par une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Intérieur a rétropédalé: il a condamné cet acte et a suspendu les agents qui en étaient responsables.

La cartographie des manifestations est pratiquement immuable en Tunisie: c’est toujours dans le Sud qu’ont lieu la moitié des mouvements de colère.

Au moment où ces bavures se sont produites, la colère des Tunisiens – dont le niveau de vie s’est érodé de 40% entre 2011 et 2018, selon l’Institut tunisien des études stratégiques – grondait déjà depuis une dizaine de jours: en effet, le 29 mai, le gouvernement a décidé d’augmenter le prix du sucre – de plus de 21% – ainsi que celui des transports publics. Ces mesures, en vigueur depuis le 1er juin, venaient s’ajouter à une nouvelle hausse des prix des hydrocarbures, la troisième depuis le mois de février, décidée le 21 avril dernier.

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"Police terroriste" peut-on lire sur cette banderole tenue par les manifestants le 12 juin dernier à Tunis. (AFP). 

La cartographie des manifestations est pratiquement immuable en Tunisie: c’est toujours dans le Sud qu’ont lieu la moitié des mouvements de colère. On recense par ailleurs 284 manifestations dans l’Ouest, le long de la frontière avec l’Algérie; un chiffre légèrement plus élevé que dans l’Est, près de la Libye. Le Nord-Est n’est pas en reste (305), suivi par le Centre-Est (138), le Centre-Ouest (116) et le Nord-Ouest (95).

En réalité, les Tunisiens sont aujourd’hui plus près du suicide collectif que de la sortie de la crise.

La question de la baisse – à défaut d’annulation – des subventions accordées aux hydrocarbures et aux denrées de base est à l’ordre du jour depuis de nombreuses années. Mais aucun des gouvernements qui se sont succédé depuis 2011 n’a eu le courage de passer à l’action. Si l’actuel gouvernement, dirigé par M. Mechichi, l’a fait, c’est parce qu’il n’avait plus le choix. La pandémie de Covid-19, qui a éclaté six mois après l’arrivée au pouvoir de M. Mechichi, le 26 juillet 2020, a mis au bord de la faillite un pays qui, depuis dix ans, vit au-dessus de ses moyens.

Aujourd’hui, ce qui inquiète le plus les observateurs, et en particulier les observateurs étrangers, ce n’est pas tant la situation dans laquelle se trouve le pays que le fait qu’aucune solution ne se profile à l’horizon. Depuis le remaniement ministériel du mois de janvier dernier – un épisode dans la guerre qui oppose le président Kaïs Saïed et la majorité parlementaire, dirigée par Ennahdha –, la classe dirigeante se trouve embourbée dans une guerre intestine qui l’empêche de se consacrer pleinement au règlement des problèmes du pays.

En réalité, les Tunisiens sont aujourd’hui plus près du suicide collectif que de la sortie de la crise. Gouvernants et gouvernés font de leur mieux pour hâter l’arrivée de la catastrophe économique et financière que les amis de la Tunisie craignent de plus en plus: les premiers parce qu’il leur manque la compétence, le courage et la volonté d’assumer le coût politique de la mise en œuvre des douloureuses réformes nécessaires au redressement du pays; les seconds – comme les magistrats, qui ont fait grève pendant près d’un mois en 2020 – parce qu’ils refusent d’accepter une partie des sacrifices qu’exige le sauvetage du pays, font preuve d’égoïsme et se montrent déterminés à obtenir des augmentations ainsi que différents avantages catégoriels, alors que les caisses de l’État sont vides.


Les forces israéliennes tuent 13 personnes lors d'une opération dans le sud de la Syrie

Un homme assis sur des décombres dans un site endommagé à la suite d'un raid israélien vendredi à Beit Jinn, en Syrie. (Reuters)
Un homme assis sur des décombres dans un site endommagé à la suite d'un raid israélien vendredi à Beit Jinn, en Syrie. (Reuters)
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  • Des troupes israéliennes ont arrêté des membres présumés de ce que l’armée a appelé l’organisation Jemaah islamique lors d’une opération nocturne dans le village syrien de Beit Jinn
  • Au moins 10 personnes auraient été tuées lors du raid, selon la télévision d’État syrienne.

DUBAÏ : Au moins 13 personnes ont été tuées et 24 blessées par les forces israéliennes lors d’un raid nocturne sur le village de Beit Jinn, dans le sud de la Syrie, selon l’agence syrienne SANA.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné l’opération comme un « crime de guerre » et accusé Israël de vouloir « enflammer la région ».

« Nous dormions quand nous avons été réveillés à trois heures du matin par des tirs », a raconté le blessé Iyad Taher à l’AFP depuis l’hôpital Al-Mouwassat à Damas.

« Nous sommes sortis pour voir ce qui se passait et nous avons vu l’armée israélienne dans le village, des soldats et des chars. Puis ils se sont retirés, l’aviation est arrivée et les obus ont commencé à tomber. J’ai été touché au cou par des éclats. »

Un responsable local a indiqué à l’AFP que les forces israéliennes avaient fait irruption dans le village pour capturer trois hommes, déclenchant des affrontements.

« Après les affrontements, les forces d’occupation israéliennes ont bombardé la zone à l’artillerie et aux drones », a déclaré le responsable du village, Abdul Rahman Al-Hamrawi.

À l’hôpital, Ahmad Kamal a raconté à l’AFP que lui et d’autres « avaient ouvert le feu sur la patrouille israélienne pour se défendre et les empêcher de nous emmener. Mon frère a été tué et j’ai été blessé. »

Les troupes israéliennes affirment avoir arrêté des membres présumés de la Jamaa Islamiya, groupe basé au Liban et allié au Hamas palestinien, lors de l’opération nocturne.

Selon l’armée israélienne, les soldats ont essuyé des tirs et ont riposté avec un soutien aérien, faisant six blessés dans leurs rangs.

L’armée affirme que toutes les cibles recherchées ont été arrêtées et que plusieurs combattants ont été tués, ajoutant que des troupes restent déployées dans la zone.

Israël a mené de nombreuses frappes en Syrie en 2025, visant des secteurs autour de Damas et dans le sud du pays, affirmant vouloir contrer des menaces et protéger la communauté druze proche de la frontière.

Israël dit agir contre des groupes qu’il considère comme hostiles, tandis que les autorités syriennes affirment que les frappes ont tué des soldats.

Depuis la chute du président syrien Bachar Al-Assad en décembre 2024 et l’arrivée d’un nouveau leadership à Damas, Israël a mené des centaines de frappes en Syrie.

Israël a également envoyé des troupes dans la zone tampon patrouillée par l’ONU, qui sépare les forces israéliennes et syriennes sur le plateau du Golan depuis 1974.

Israël occupe le Golan syrien depuis 1967 et l’a annexé en 1981, une décision non reconnue par la communauté internationale.

Dans une résolution adoptée le 6 novembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a réaffirmé son ferme soutien à la « souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale » de la Syrie.

Au cours de l’été, des contacts de haut niveau ont eu lieu entre responsables israéliens et syriens, avec l’aide de Paris et Washington.

L'envoyée spéciale adjointe de l’ONU pour la Syrie, Najat Rochdi, a condamné l’attaque israélienne, la qualifiant de « violation grave et inacceptable de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le métro de Riyad bat le record Guinness du plus long réseau sans conducteur

Un métro arrive à la station King Saud University à Riyad, le 27 avril 2025. (AFP)
Un métro arrive à la station King Saud University à Riyad, le 27 avril 2025. (AFP)
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  • Le métro de Riyad comprend six lignes intégrées et 85 stations, et intègre des technologies de pointe
  • Le système de transports publics de Riyad, incluant le métro et les bus, soutient le trafic, l’économie, le développement urbain et la vie sociale de la ville

LONDRES : Le Guinness World Records a officiellement certifié le métro de Riyad comme le plus long réseau de métro sans conducteur au monde, avec 176 kilomètres, mettant en lumière les avancées rapides de l’Arabie saoudite dans le domaine des transports modernes.

Le métro de Riyad constitue un élément essentiel de l’initiative de transport public dans la capitale saoudienne. Il comporte six lignes intégrées, 85 stations, et fait appel à des technologies de pointe.

Le système fonctionne selon un modèle automatisé sans conducteur, géré par des salles de contrôle avancées garantissant des niveaux élevés de précision, de sécurité et de qualité, selon l’agence de presse saoudienne (SPA).

L'ouvrage de référence annuel indique que le métro de Riyad a été « conçu pour améliorer la mobilité urbaine, réduire les embouteillages et promouvoir la durabilité grâce à des solutions de transport respectueuses de l'environnement ».

Le réseau de transports publics de Riyad, incluant métro et bus, soutient le trafic de la ville, son économie, son développement urbain et sa vie sociale.

Cette réalisation met en avant les efforts de la Commission royale pour la ville de Riyad visant à adopter des concepts de transport urbain innovants et durables, démontrant son engagement en faveur d’infrastructures modernes qui améliorent la qualité de vie et soutiennent la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, ajoute la SPA.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cisjordanie: des soldats israéliens tuent deux Palestiniens apparement en train de se rendre

Un homme marche dans la rue, devant un appartement détruit au lendemain d'une opération militaire israélienne au cours de laquelle un tireur palestinien a été tué, dans la ville de Naplouse, occupée par Israël, dans le nord de la Cisjordanie, le 25 novembre 2025. (AFP)
Un homme marche dans la rue, devant un appartement détruit au lendemain d'une opération militaire israélienne au cours de laquelle un tireur palestinien a été tué, dans la ville de Naplouse, occupée par Israël, dans le nord de la Cisjordanie, le 25 novembre 2025. (AFP)
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  • Deux Palestiniens ont été tués lors d’une opération israélienne à Jénine, une scène filmée sous plusieurs angles: l’Autorité palestinienne parle d’« exécution sommaire », tandis qu’Israël affirme que les forces ont agi face à une menace

Jénine, Territoires palestiniens: L'armée et la police israéliennes ont annoncé jeudi examiner les circonstances dans lesquelles deux Palestiniens ont été abattus lors d'une opération conjointe de leurs forces alors qu'ils étaient apparemment en train de se rendre à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

La scène a été filmée sous plusieurs angles, notamment par un journaliste de l'AFP, dans cette ville bastion de groupes armés palestiniens.

L'Autorité palestinienne a identifié les Palestiniens tués comme Montasser Billah Mahmoud Abdullah, 26 ans, et Youssef Ali Assassa, 37 ans, dénoncé les faits comme une "exécution sommaire" et accusé les forces israéliennes de "crime de guerre documenté et complet".

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, figure de l'extrême droite, a dit apporter son "soutien total aux gardes-frontières et aux soldats de l'armée qui ont ouvert le feu sur des terroristes recherchés sortis d'un bâtiment à Jénine".

Des vidéos ayant largement circulé sur les médias sociaux montrent deux hommes sortir d'un bâtiment cerné par des soldats israéliens, les bras en l'air. On les voit ensuite se coucher à terre devant les soldats avant d'être redirigés vers l'intérieur du bâtiment. Des coups de feu retentissent. Les deux hommes gisent au sol.

Les images tournées par le JRI de l'AFP montrent les deux hommes sortir du bâtiment puis y rentrer avant les coups de feu. Un immeuble placé entre le journaliste et la scène obstrue une partie de l'image. On voit ensuite des soldats évacuer un cadavre.

- "Les terroristes doivent mourir !" -

Une fois la nuit tombée, un photographe de l'AFP a vu des Palestiniens nettoyer les lieux. Des flaques de sang maculaient encore le sol.

Dans un communiqué commun, l'armée et la police (dont dépend l'unité des gardes-frontières) indiquent que leurs forces ont procédé dans la soirée "à l'arrestation de deux individus recherchés pour des actes terroristes, notamment des jets d'explosifs et des tirs sur les forces de sécurité".

"Après leur sortie [du bâtiment où ils étaient cernés], des tirs ont été dirigés vers les suspects", ajoute l'armée, précisant que "l'incident est en cours d'examen".

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dénoncé dans un communiqué une "exécution de sang-froid".

"Les soldats ont agi exactement comme on l'attend", a estimé de son côté M. Ben Gvir. "Les terroristes doivent mourir!" a-t-il écrit sur son compte X.

Citant une source au sein des gardes-frontières, le journal de gauche Haaretz a indiqué qu'une enquête préliminaire mentionnait d'ores et déjà qu'un des deux hommes tués avait tenté de se relever après avoir été au sol et fait un "mouvement suspect", qui a décidé les policiers et les soldats à tirer.

- "Déshumanisation" -

"L'exécution documentée aujourd'hui est le résultat d'un processus accéléré de déshumanisation des Palestiniens et de l'abandon total de leurs droits par le régime israélien", a estimé B'Tselem, organisation israélienne de défense des droits de l'Homme dans les Territoires palestiniens occupés.

"Il est du devoir de la communauté internationale de mettre fin à l'impunité d'Israël et de traduire en justice les responsables de la planification et de l'exécution de sa politique criminelle contre le peuple palestinien", ajoute l'ONG.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas sur le sud d'Israël.

Elles n'ont pas cessé avec la trêve fragile en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre. Mercredi, l'armée israélienne a annoncé le lancement d'une nouvelle opération contre les groupes armés palestinien dans le nord de la Cisjordanie.

Depuis le 7-Octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.