Poupées en bois Nasana : préserver l'héritage saoudien grâce à l'artisanat

La créatrice saoudienne Malak Masallati choisit de préserver les costumes traditionnels de son pays à travers une collection de poupées en bois appelées Nasana (Photo, fournie).
La créatrice saoudienne Malak Masallati choisit de préserver les costumes traditionnels de son pays à travers une collection de poupées en bois appelées Nasana (Photo, fournie).
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Publié le Samedi 19 juin 2021

Poupées en bois Nasana : préserver l'héritage saoudien grâce à l'artisanat

  • La collection a été lancée en novembre 2020 et est actuellement exposée à l'hôtel Assila à Djeddah
  • Elle se compose de 15 poupées, chacune représentant une région différente de l'Arabie saoudite

DJEDDAH: Chaque culture a une façon particulière de raconter l'histoire de son peuple. La créatrice saoudienne Malak Masallati choisit de préserver les costumes traditionnels de son pays à travers une collection de poupées en bois appelée Nasana (qui se traduit par « notre peuple »).

"Nasana est là pour mettre en valeur les divers individus d'Arabie saoudite, avec leurs différents horizons, âges, histoires, traditions et coutumes", raconte Masallati à Arab News, ajoutant que cela refléte également la fierté que les Saoudiens ressentent pour leur royaume.

La collection a été lancée en novembre 2020 et est actuellement exposée à l'hôtel Assila à Djeddah. Elle a déjà été exposée à Shara Art Fair par le Saudi Art Council.

La créatrice saoudienne Malak Masallati choisit de préserver les costumes traditionnels de son pays à travers une collection de poupées en bois appelées Nasana (Photo, fournie).

Elle se compose de 15 poupées, chacune représentant une région différente de l'Arabie saoudite. Chaque personnage a un nom inspiré de diverses régions, notamment Saoud, Al-Joharah, Nourah, Sitah, Abdulaziz, Itra, Hajjar, Zahra, Haylah, Obaid, Saeed, Amnah, Fatou, Fouad et Shifa.

« Je crois que l'Arabie saoudite a un vaste patrimoine qui reste à découvrir (par beaucoup). La jeune génération possède les connaissances et la créativité nécessaires pour (promouvoir cet héritage) », dit-elle, citant la marque de mode saoudienne Sleysla, avec qui elle a déjà travaillé, comme un bon exemple.

EN BREF

• « Nasana » est une collection de 15 poupées en bois peintes à la main représentant les costumes traditionnels de différentes régions d'Arabie saoudite.

• La collection est actuellement exposée à Djeddah et les poupées sont également disponibles à l'achat.

• La plupart des costumes de la collection sont basés sur des informations trouvées dans le livre « Costumes traditionnels d'Arabie saoudite » de la Fondation Mansoojat.

Masallati, qui a plus de 15 ans d'expérience dans la décoration d'intérieur et la rénovation résidentielle, est la fondatrice de Dar Malak, un espace de création à Djeddah dédié à la production d'autres produits saoudiens uniques. La collection Nasana y a elle-même été produite. Les poupées sont peintes à la main par des artistes émergents de différentes communautés saoudiennes travaillant à Dar Malak.

« La collection est passée par un long processus de conception, en essayant différentes techniques avec divers matériaux tels que la peinture, le gesso, ainsi que les feuilles d'or et d'argent », explique Masallati.

Les poupées sont inspirées de recherches effectuées en ligne et sur le terrain. "(Nous) avons capturé des histoires et recherché les faits", déclare Masallati. “Nous avons voyagé dans la plupart de ces zones et incorporé des détails que nous avons trouvés au musée Abdul Raouf Khalil à Djeddah, où ils présentent de beaux costumes traditionnels.”

Elle mentionne également que « Costumes traditionnels d'Arabie saoudite » – un livre produit par la collection de la Fondation Mansoojat, une organisation caritative dédiée à la préservation des textiles et des dessins ethniques – a été d'une aide inestimable pour le projet.

Les poupées Nasana - dont certaines mesurent 59 centimètres de haut - sont également en vente entre 9 000 et 11 000 SR (2 023-2 472 €).

Masallati indique qu'elle et son équipe ont l'intention d'élargir la collection à l'avenir et de travailler avec des diplômés des écoles d'art. Ils produiront également une nouvelle collection cette année, ajoute-t-elle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.