Législatives en Algérie: le Premier ministre présente la démission du gouvernement

Le Premier ministre algérien sortant Abelaziz Djerad. (AFP).
Le Premier ministre algérien sortant Abelaziz Djerad. (AFP).
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Législatives en Algérie: le Premier ministre présente la démission du gouvernement

  • En fonction depuis le 28 décembre 2019, M. Djerad va rester chef du gouvernement pour gérer les affaires courantes
  • « J'accepte la démission, mais continuez à gérer les affaires courantes jusqu'à la désignation d'un nouveau gouvernement », a déclaré le président Tebboune

ALGER : Le Premier ministre algérien Abdelaziz Djerad a présenté jeudi sa démission et celle de son gouvernement au président Abdelmadjid Tebboune, au lendemain de la proclamation des résultats officiels des élections législatives, remportées par le Front de libération nationale (FLN) au pouvoir.

En fonction depuis le 28 décembre 2019, M. Djerad va rester chef du gouvernement pour gérer les affaires courantes. 

« J'accepte la démission, mais continuez à gérer les affaires courantes jusqu'à la désignation d'un nouveau gouvernement », a déclaré le président Tebboune, cité par l'agence de presse officielle APS.

Le chef de l'Etat a remercié son Premier ministre avoir avoir dirigé le gouvernement « dans des conditions difficiles », notamment en raison de la pandémie de Covid-19.

M. Djerad, 67 ans, a plusieurs fois été donné partant mais, bien que critiqué pour sa gestion de la crise économique et sociale que traverse l'Algérie, il a été reconduit en juin 2020 puis en février 2021 lors d'un remaniement ministériel.

LE FLN, vainqueur d'élections boudées par les algériens

Le Front de libération nationale (FLN), au pouvoir en Algérie, a remporté les élections législatives anticipées du 12 juin, marquées par une abstention record, selon les résultats officiels proclamés mercredi soir par le Conseil constitutionnel.


Ex-parti unique et principale formation du Parlement sortant, le FLN a obtenu 98 sièges sur 407, devant un groupe disparate d'indépendants (84 élus), a annoncé le président du Conseil constitutionnel Kamel Fenniche, à la télévision publique.


Le premier parti islamiste algérien, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), légaliste et conservateur, arrive en troisième position avec 65 élus.


Enfin, l'allié traditionnel du FLN, le Rassemblement national démocratique (RND), décroche 58 sièges.


Ces deux partis constituaient l’ossature de l'ancienne alliance présidentielle créée en 2012 pour soutenir l'ex-président déchu Abdelaziz Bouteflika, chassé du pouvoir début 2019 par le soulèvement populaire du Hirak.


La victoire du FLN constitue une surprise car ce parti était considéré comme discrédité, à bout de souffle, en raison de sa compromission avec M. Bouteflika et son clan.

Les élections législatives ont été marquées par une abstention historique (77%) qui témoigne de la désaffection et de la défiance grandissantes des Algériens vis-à-vis d'une classe politique largement discréditée.

Le vote avait été rejeté à l'avance par le mouvement contestataire du Hirak et l'opposition laïque et de gauche, dénonçant une « mascarade », sur fond de répression contre toutes les voix dissidentes.

L'assemblée qui se dessine est susceptible de déboucher sur une coalition rassemblant les deux partis traditionnels (FLN et le Rassemblement national démocratique RND), les indépendants, les islamo-conservateurs et des petites formations proches du pouvoir. 

Sitôt élus, la plupart des députés indépendants ont fait allégeance au président Tebboune. 

Quant au Premier ministre, le chef de l'Etat pourrait soit reconduire M. Djerad, soit désigner un représentant de la majorité parlementaire ou bien encore une personnalité non affiliée à un parti politique.

M. Tebboune doit engager à partir de samedi des consultations avec les dirigeants des partis politiques et les représentants des indépendants, en vue de la formation d'un nouveau gouvernement, a précisé un communiqué de la présidence. 

Le prochain chef du gouvernement devra appliquer la feuille de route de M. Tebboune, à commencer par des élections locales d'ici la fin de l'année.

Le pouvoir est en effet déterminé à reprendre la main, après deux ans et demi d'instabilité politique, en ignorant les revendications de la rue: Etat de droit, transition démocratique, souveraineté populaire, justice indépendante.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
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  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."