La Russie, la Turquie et le vote sur la Syrie à New York

Une chaîne humaine est formée par des travailleurs de la société civile, de l'aide humanitaire et des services médicaux et de secours lors d'une veillée appelant au maintien d'une résolution de l'ONU autorisant le passage de l'aide humanitaire dans la province d'Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, tenue par les rebelles via le poste-frontière Bab al-Hawa, le 2 juillet 2021. (Photo, AFP)
Une chaîne humaine est formée par des travailleurs de la société civile, de l'aide humanitaire et des services médicaux et de secours lors d'une veillée appelant au maintien d'une résolution de l'ONU autorisant le passage de l'aide humanitaire dans la province d'Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, tenue par les rebelles via le poste-frontière Bab al-Hawa, le 2 juillet 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 07 juillet 2021

La Russie, la Turquie et le vote sur la Syrie à New York

  • Le Conseil de sécurité des Nations Unies devrait voter sur l'extension de l'opération humanitaire des Nations Unies qui achemine de l'aide à travers la frontière turque
  • Le vote clé au Conseil de sécurité est, bien sûr, celui de la Russie

Le jeudi 8 juillet est un jour critique pour des millions de civils syriens dans le nord-ouest du pays. Le Conseil de sécurité des Nations Unies devrait voter sur l'extension de l'opération humanitaire des Nations Unies qui achemine de l'aide à travers la frontière turque à Bab al-Hawa dans la province d'Idlib.

Le vote clé au Conseil de sécurité est, bien sûr, la Russie. C'est un exemple de l'habileté et de l'impitoyable diplomatie russe : l'ambassadeur de France à New York a rappelé il y a deux semaines au Conseil de sécurité que 92 % de l'aide humanitaire à la Syrie vient d'Amérique du Nord, d'Europe et du Japon, mais c'est la Russie qui a le vote clé.

Je ne sais pas si Moscou enregistrera son veto numéro 17 sur une résolution sur la Syrie. Moscou a deux grands objectifs stratégiques et considère que ce vote et les civils d'Idlib ne sont pas sa préoccupation. La considération la plus importante est sa relation avec la Turquie.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Bruno Le Maire : Le Maroc et la France ont aujourd’hui l’occasion de réinventer leur partenariat économique

Le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, donne une conférence de presse après le conseil des ministres hebdomadaire à l'Elysée, à Paris, le 24 avril 2024. (Photo de Ludovic MARIN / AFP)
Le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, donne une conférence de presse après le conseil des ministres hebdomadaire à l'Elysée, à Paris, le 24 avril 2024. (Photo de Ludovic MARIN / AFP)
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  • Pour Bruno Le Maire, Rabat et Paris font face aux mêmes défis économiques
  • Le haut responsable français, qui effectue une visite de travail au Maroc, cite à cet égard notamment la sécurisation des chaînes de valeur, la décarbonation, le défi climatique, la transition numérique...

Le Matin : En compagnie de représentants du MEDEF (Mouvement des entreprises de France), vous effectuez une visite de travail au Royaume du Maroc. Quelles sont vos attentes de ce déplacement dans le Royaume ?

Bruno Le Maire :
 Il y a un peu plus de six mois, je participais aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Marrakech, dont l’organisation a été un défi relevé avec brio par le Royaume du Maroc, au lendemain même de la tragédie du séisme d’Al Haouz. À Marrakech, j’ai pu m’entretenir avec le Chef du gouvernement et les principaux responsables économiques marocains et français. Nous tombions unanimement d’accord : la relation économique entre le Maroc et la France est à la fois dense et exceptionnelle, mais c’est aussi un partenariat qui doit se renouveler pour appréhender ensemble les nombreux défis de demain – réchauffement climatique, hydrogène, sécurité alimentaire. Je m’étais alors engagé à revenir pour porter la relance de notre partenariat économique, et je constate qu’en six mois, déjà beaucoup de choses ont avancé et une nouvelle feuille de route est en train de mûrir entre nos deux pays. Je suis donc ravi de revenir au Maroc, cette fois, à Rabat !

Mon déplacement sera l’occasion de présenter cette nouvelle feuille de route économique, co-construite avec le secteur privé. J’ai échangé aujourd'hui avec le Chef du gouvernement et plusieurs membres du gouvernement sur l’approfondissement de nos relations économiques. J’ai également pu rencontrer les étudiants de l’Université Mohammed VI Polytechnique de Rabat, pour entendre leur vision du partenariat économique entre nos deux pays, car ce sont eux les décideurs de demain. Ce vendredi, j’interviendrai lors du forum d’affaires qui est co-organisé par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Mouvement des entreprises de France international (Medef International).
 

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Le monde a besoin d’un homme comme Anwar Al-Sadat

Le président égyptien Anouar El-Sadate donne une conférence de presse le 13 février 1981 à la résidence Marigny lors d'une visite privée en France. (Photo de GEORGES BENDRIHEM / AFP)
Le président égyptien Anouar El-Sadate donne une conférence de presse le 13 février 1981 à la résidence Marigny lors d'une visite privée en France. (Photo de GEORGES BENDRIHEM / AFP)
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  • El-Sadate a dit à l'intervieweur ce qu'il voulait écrire sur sa pierre tombale : « Il a vécu pour ses principes et est mort pour la paix »
  • Lorsque le renard de la politique américaine, Henry Kissinger, a écrit son livre sur le leadership mondial, il a choisi de parler de six dirigeants qu’il avait connus ou sur lesquels il avait entendu parler. El-Sadate en faisait partie

Où que vous regardiez dans ce monde en flammes, vous êtes frappé par le besoin désespéré d’un homme comme Anouar El-Sadate. Le monde n'a pas besoin d'un homme comme El-Sadate en raison de son style chic, de sa pipe caractéristique dans la bouche et de son teint foncé qui le distinguait, ni de lui parce qu'il était un orateur de premier ordre doté d'un commandement exceptionnellement distingué. de la langue...

Même s’il mérite d’être reconnu pour ces choses, ce n’est pas la raison pour laquelle nous avons besoin de lui. Nous avons besoin de lui parce que c'était un homme qui croyait en la paix comme il croyait en Dieu et qui l'a poursuivi tout au long des dix années qu'il a passées au palais présidentiel. Et comme on s’en souvient, il a réussi.

Dans une célèbre interview télévisée, une chaîne américaine a demandé à El-Sadate ce qu'il aimerait dire de lui après avoir quitté ce monde. Il n’a pas hésité ni fermé rapidement les yeux à la recherche d’une réponse appropriée, comme le font souvent ceux qui répondent aux questions à l’écran. Il a immédiatement dit à l'intervieweur ce qu'il voulait écrire sur sa pierre tombale : « Il a vécu pour ses principes et est mort pour la paix. »

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Voici le bilan à mi-mandat du gouvernement défendu par Aziz Akhannouch

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
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  • Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social
  • M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la réaction aux crises, telle que la reconstruction après le séisme d'Al Haouz. Parallèlement, M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations, qui reflètent selon lui les efforts déployés pour assurer un développement durable.

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