L’agence française de développement médias vient en aide aux journalistes Libanais

Suite à l’explosion meurtrière du 4 Août 2020 à l’aéroport de Beyrouth, nombreux sont les secteurs de l’économie touchés de pleins de fouet. (AFP)
Suite à l’explosion meurtrière du 4 Août 2020 à l’aéroport de Beyrouth, nombreux sont les secteurs de l’économie touchés de pleins de fouet. (AFP)
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Publié le Mercredi 02 septembre 2020

L’agence française de développement médias vient en aide aux journalistes Libanais

  • Dans le cadre d’un projet baptisé « QARIB » financé par l’Agence Française de Développement (AFD), le CFI va contribuer à hauteur de 100 000 euros, dans l’objectif de venir en aide aux journalistes impactés par l’explosion
  • La coopération entre les « journalistes d'investigation libanais et internationaux » fait d’emblée partie de l’agenda de la CFI dans le cadre de son investissement au Liban

BEYROUTH: Suite à l’explosion meurtrière du 4 Août 2020 à l’aéroport de Beyrouth, nombreux sont les secteurs de l’économie touchés de pleins de fouet. Face à aux conséquences socio-économiques, sanitaires et psychologiques de cet accident plusieurs initiatives d’aide ont vu le jour. Notamment dans le secteur de l’information, avec les fonds d’aides pour les medias “Media Recovery Fund”, mis en place par la Fondation Samir Kassir.

La CFI, l’agence française de développement médias, filiale du groupe France Médias Monde et opérateur du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, a par ailleurs apporté son aide financière auprès du fond.

En effet, cette agence a été créé afin de favoriser le développement des médias, aussi bien en Afrique et Asie du Sud Est, que dans le monde arabe, et ce selon trois programmes majeurs: « médias et gouvernance », « médias et entreprise » et « médias et développement ».

Dans le cadre d’un projet baptisé « QARIB » financé par l’Agence Française de Développement (AFD), le CFI va contribuer à hauteur de 100 000 euros, dans l’objectif de venir en aide aux journalistes impactés par l’explosion. Cette aide a également pour vocation d’intervenir en Jordanie, en Palestine et en Irak.

Les domaines d’intervention de l’aide

Ce geste a été décerné afin de financer la prise en charge des soins médicaux et le soutien psychologique pour les journalistes qui en ont exprimé le besoin, de remplacer les divers équipements électroniques qui ont été endommagés, de réparer les lieux de travail sinistrés, et surtout de faire en sorte que les journalistes libanais puissent continuer à travailler dignement, avec suffisamment de moyens de subsistance.

La coopération entre les « journalistes d'investigation libanais et internationaux » fait d’emblée partie de l’agenda de la CFI dans le cadre de son investissement au Liban. Comme l’a stipulé Marc Fonbaustier, Président Directeur Général de CFI, « ce fond est également un élément clé pour transformer le Liban grâce à un journalisme de qualité capable non seulement de se relever de cette crise mais surtout d’avoir ensuite les moyens de développer ses capacités à enquêter et à refléter les besoins des citoyennes et citoyens libanais pour accompagner la transformation du pays. »


Le Qatar et le Royaume-Uni demandent un cessez-le-feu immédiat à Gaza

Des camions chargés d'aide humanitaire attendent l'autorisation du côté égyptien du point de passage de Rafah avec la bande de Gaza, pour se diriger vers le territoire palestinien assiégé, le 3 août 2025. (File/AFP)
Des camions chargés d'aide humanitaire attendent l'autorisation du côté égyptien du point de passage de Rafah avec la bande de Gaza, pour se diriger vers le territoire palestinien assiégé, le 3 août 2025. (File/AFP)
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  • L'émir du Qatar et le Premier ministre britannique ont souligné l'urgence d'acheminer l'aide humanitaire à Gaza
  • L'émir du Qatar, Cheikh Tamim Al-Thani, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, ont souligné la nécessité urgente d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza lors d'un appel téléphonique mercredi


DUBAI : L'émir du Qatar, Cheikh Tamim Al-Thani, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, ont souligné la nécessité urgente d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza lors d'un appel téléphonique mercredi, selon l'Agence de presse du Qatar.

Ils ont également appelé à l'acheminement rapide de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée. Les deux dirigeants se sont dits préoccupés par l'aggravation de la situation dans les territoires palestiniens occupés. Ils ont souligné l'importance de la protection des civils et de la résolution de la crise humanitaire.

L'appel a également porté sur les relations bilatérales. Le cheikh Tamim et M. Starmer ont discuté des moyens de renforcer la coopération entre le Qatar et le Royaume-Uni dans divers secteurs.


Israël devrait approuver l'extension de l'offensive à Gaza alors que les alertes à la famine s'intensifient

Un soldat israélien circule dans un véhicule militaire à la frontière sud d'Israël avec la bande de Gaza, le 20 mai 2025. (File/AFP)
Un soldat israélien circule dans un véhicule militaire à la frontière sud d'Israël avec la bande de Gaza, le 20 mai 2025. (File/AFP)
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  • L'offensive israélienne prévue pourrait déplacer jusqu'à un million de Palestiniens au cours des cinq prochains mois, selon les médias
  • Le plan, soutenu par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, commencerait par une offensive sur la ville de Gaza et les camps de réfugiés centraux, poussant une grande partie de la population vers le sud en direction de la zone humanitaire de Mawasi

DUBAI: Israël devrait approuver jeudi un nouveau plan militaire progressif visant à s'emparer de vastes parties de la bande de Gaza, ce qui pourrait entraîner le déplacement de près d'un million de Palestiniens au cours des cinq prochains mois, selon les médias israéliens.

Le plan, soutenu par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, commencerait par une offensive sur la ville de Gaza et les camps de réfugiés centraux, poussant une grande partie de la population vers le sud en direction de la zone humanitaire de Mawasi, selon le Times of Israel.

L'objectif serait de détruire ce qui reste du Hamas et d'accroître la pression sur le groupe pour qu'il libère les quelque 50 otages encore détenus à Gaza, dont une vingtaine seraient encore en vie.

Malgré les inquiétudes internes, notamment les avertissements de hauts responsables militaires israéliens selon lesquels une telle opération pourrait mettre en danger les otages, M. Netanyahou devrait obtenir un soutien suffisant de la part du cabinet de sécurité de haut niveau, qui se réunit jeudi soir.

Pendant ce temps, les agences humanitaires mettent en garde contre l'aggravation de la crise dans l'enclave. Un observateur mondial de la faim a décrit la situation comme un "scénario de famine", la famine se propageant, les enfants de moins de cinq ans mourant de causes liées à la faim et l'accès humanitaire étant toujours sévèrement restreint.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a indiqué que la consommation alimentaire à Gaza avait atteint son niveau le plus bas depuis le début de la guerre. Depuis cette semaine, 81 % des ménages ont une consommation alimentaire insuffisante, soit plus du double des 33 % enregistrés en avril.

Un fonctionnaire de l'Union européenne a déclaré à Reuters que des progrès limités avaient été réalisés, notamment en ce qui concerne l'augmentation des livraisons de carburant, la réouverture des routes et la réparation des infrastructures. Toutefois, il a averti que l'absence de conditions de sécurité sur le terrain continue d'entraver gravement la distribution de l'aide à grande échelle.

Malgré l'inquiétude croissante de la communauté internationale, le conflit ne montre aucun signe de ralentissement, avec l'escalade des plans militaires d'un côté et l'aggravation des indicateurs humanitaires de l'autre.


L'Arabie saoudite et l'Irak signent un protocole d'accord pour lutter contre le trafic de stupéfiants

L'accord a été signé par le ministre saoudien de l'intérieur, le prince Abdulaziz bin Naif, et le ministre irakien de la santé et président de la commission suprême de contrôle des drogues, Saleh Mahdi Al-Hasnawi. (AFP)
L'accord a été signé par le ministre saoudien de l'intérieur, le prince Abdulaziz bin Naif, et le ministre irakien de la santé et président de la commission suprême de contrôle des drogues, Saleh Mahdi Al-Hasnawi. (AFP)
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  • Le protocole d'accord souligne les efforts conjoints pour lutter contre le commerce illicite de stupéfiants, de substances psychotropes et de précurseurs chimiques, a rapporté l'Agence de presse saoudienne
  • L'agence de presse irakienne a indiqué que l'accord comprenait 17 articles clés couvrant un large éventail de mesures de coopération

Le protocole d'accord souligne les efforts conjoints pour lutter contre le commerce illicite de stupéfiants, de substances psychotropes et de précurseurs chimiques, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.
DUBAI : L'Arabie saoudite et l'Irak ont signé mercredi à Riyad un protocole d'accord visant à renforcer la coopération dans la lutte contre le trafic de drogue et la contrebande.

Le protocole d'accord souligne les efforts conjoints pour lutter contre le commerce illicite de stupéfiants, de substances psychotropes et de précurseurs chimiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

L'agence de presse irakienne a indiqué que l'accord comprenait 17 articles clés couvrant un large éventail de mesures de coopération telles que l'échange de renseignements, la formation technique, les systèmes d'alerte précoce et l'élaboration de stratégies conjointes de prévention et de surveillance. L'accord met également l'accent sur le renforcement de la coordination aux postes frontières, où les deux pays sont confrontés à des défis croissants liés à la contrebande transfrontalière.

L'accord a été signé par le ministre saoudien de l'intérieur, le prince Abdulaziz bin Naif, et le ministre irakien de la santé et président de la commission suprême de contrôle des drogues, Saleh Mahdi Al-Hasnawi.

La cérémonie de signature, à laquelle assistait l'ambassadrice d'Irak en Arabie saoudite, Safia Al-Suhail, intervient alors que la région s'inquiète de plus en plus de l'augmentation des crimes liés à la drogue et de leur impact sur la santé publique et la sécurité nationale.

Le ministère irakien de la santé a déclaré que l'accord reflétait "l'approfondissement des liens bilatéraux et de l'intégration institutionnelle" entre les deux pays dans la lutte contre l'une des menaces transnationales les plus urgentes de la région.