Rencontre avec la créatrice de la nouvelle série originale arabe de Netflix « AlRawabi School for Girls »

Tima Shomali est une actrice et autrice jordanienne. (Fourni)
Tima Shomali est une actrice et autrice jordanienne. (Fourni)
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Publié le Jeudi 12 août 2021

Rencontre avec la créatrice de la nouvelle série originale arabe de Netflix « AlRawabi School for Girls »

  • AlRawabi School for Girls, dont la sortie sur Netflix est prévue le 12 août, retrace l'histoire de jeunes filles malmenées par leurs camarades d'école
  • «Peu importe de quel pays et de quel milieu nous venons, nous vivons toutes les mêmes luttes»

DUBAI : Cela fait dix ans que Tima Shomali véhicule le point de vue des femmes arabes contemporaines et se sert de l'humour pour aborder les problèmes auxquels ces dernières sont confrontées. L’actrice et écrivaine jordanienne amène désormais le public dans le monde des adolescentes du Moyen-Orient, à travers un portrait à la fois percutant et honnête.

Avec AlRawabi School for Girls («L'école AlRawabi pour les filles»), le second feuilleton en langue arabe de Netflix, Tima Shomali braque les projecteurs sur certains aspects de la vie des jeunes femmes jusqu'ici occultés. Elle nous prouve ainsi que chacun des problèmes abordés est bien plus universel qu'on ne le pense.

«Pour moi, l'histoire de ces jeunes filles méritait d’être racontée; il me semblait que nous n'en savions pas grand-chose», explique Tima à Arab News. «Cette tranche d'âge a tellement d'histoires à partager, et leurs secrets, leurs incertitudes, leurs relations, leurs amours, ont toujours été un mystère. Je souhaitais donc donner un petit aperçu des problèmes sociaux tels que la cyberintimidation, le fossé entre les parents et leurs filles, ainsi que le fossé qui existe au niveau de la communication dans la société au sens large.»

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"AlRawabi School for Girls" commence à être diffusé le 12 août. (Fourni)

AlRawabi School for Girls, dont la sortie sur Netflix est prévue le 12 août, retrace l'histoire de jeunes filles malmenées par leurs camarades d'école, qui nous rappellent le personnage de Regina George dans le film Mean Girls. Mais au lieu de se résigner à leur sort, elles décident d’ourdir un complot pour se venger. Le tout est narré avec un humour léger et une grande intensité dramatique.

La collègue et grande amie de Tima Shomali, Rakeen Saad, qui joue le rôle de Noaf, fait partie de la jeune distribution de la mini-série composée notamment d'Andria Tayeh, Noor Taher, Joanna Arida et Yara Mustafa en tête d'affiche.

De 2013 à 2016, Rakeen a joué dans la série télévisée et la sensation de YouTube FemaleShow de Tima Shomali. Selon elle, ce qui donne un caractère unique à la série, c'est avant tout le fait que des femmes se trouvent derrière la caméra, en plus de sa tentative de pénétrer dans l'esprit des jeunes femmes arabes.

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"AlRawabi School for Girls" est la deuxième série arabe originale de Netflix. (Fourni)

«Peu importe d'où nous venons, nous sommes tous des êtres humains et nous vivons plus ou moins les mêmes épreuves. Vu de l'extérieur, le tableau peut sembler différent, tout comme l’environnement dans lequel nous vivons, mais au bout du compte, dans nos cœurs, nous répétons tous le même refrain», souligne Rakeen Saad.

«Les luttes et les expériences psychologiques des personnages sont extrêmement intenses. C'est une série captivante. En tant qu'actrice, ça me rassure de savoir que les personnages féminins de la série sont créés par une femme et que l'équipe est principalement composée de femmes. Nous faisons entendre notre voix au monde entier.»

Pour Tima Shomali, ce n’est pas le fruit du hasard. Pour sonner vrai, la série devait éluder la perception que les hommes ont de la féminité.

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Ce qui fait la différence dans cette série, c'est qu'elle est écrite par une femme, du point de vue d'une femme, pour raconter l'histoire de jeunes femmes. Fournie

«La plupart du temps, les femmes dans les films ou les séries sont représentées à travers le regard d'un homme. Ce qui fait la différence dans cette série, c'est qu'elle est écrite par une femme, du point de vue d'une femme, pour raconter l'histoire de jeunes femmes. Dans tous les départements – de la cinématographie à la production, et des personnages aux costumes – chaque femme a ajouté son grain de sel pour raconter l'histoire de ces héroïnes», explique Tima Shomali.

Ce souci du détail accompagne ses œuvres, tout comme l'importance qu'elle accorde à la collaboration. C'est ce que Rakeen Saad admire chez sa grande amie.

«J'aime chez Tima ce souci du détail. Lorsque nous parlons du personnage, du fond, nous répétons longuement, et c'est à ce moment-là que les idées me viennent. Puis elle propose une idée brillante, tant pour le personnage que pour le look», précise-t-elle.

Tima Shomali incarne aujourd’hui la voix qui s'adresse directement aux jeunes femmes de la région et qui s'efforce de les rendre autonomes, même dans les circonstances les plus pénibles.

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Tima Shomali incarne aujourd’hui la voix qui s'adresse directement aux jeunes femmes de la région et qui s'efforce de les rendre autonomes, même dans les circonstances les plus pénibles. Fournie

«Je veux simplement que les jeunes filles se défendent et s’expriment, parce que si nous continuons à fermer les yeux sur les problèmes, ils persisteront», a-t-elle lancé il y a six ans au Sommet pour les femmes dans le monde.

Les thèmes abordés dans la série sont toutefois universels. Selon Tima Shomali, c'est la raison d'être de la série. «Je me suis assise avec un grand nombre de jeunes filles issues de cultures et de milieux différents. Au cours de mes recherches, j'ai remarqué une chose: peu importe de quel pays et de quel milieu nous venons, nous vivons toutes les mêmes luttes», explique-t-elle.

Voilà pourquoi, selon elle, la série est bien adaptée à Netflix et aux 190 pays desservis par la plate-forme. Cette série sera proposée en 32 langues, et ne s'adressera pas uniquement aux jeunes femmes du monde arabe. En effet, chaque jeune femme, même à l'autre bout de la planète, réalisera en regardant le feuilleton qu'elle n'est pas seule: à Amman, une jeune femme essaie elle aussi de conspirer pour se venger de ceux qui la harcèlent en ligne.

«J'espère que ce feuilleton dépassera les frontières de la région pour atteindre le public à travers le monde, parce que les filles de cet âge se battent toutes de la même façon, peu importe le pays d'où elles viennent. J'espère qu'une Saoudienne ou une Jordanienne s'identifiera à l'un des personnages, et qu'une Brésilienne ou une Américaine se sentira concernée par un autre personnage», déclare Tima Shomali.

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Tima Shomali a connu son premier succès en 2011 avec Bath Bayakha, qui abordait sur le ton de la comédie les problèmes sociaux rencontrés dans le monde arabe, en particulier chez les jeunes femmes. Fournie.

Tima Shomali a connu son premier succès en 2011 avec Bath Bayakha, qui abordait sur le ton de la comédie les problèmes sociaux rencontrés dans le monde arabe, en particulier chez les jeunes femmes. À travers son parcours dans des émissions telles que Nida'a Show, Zain et FemaleShow, sa marque de fabrique, Tima Shomali n'a jamais cessé de rêver d'une série comme AlRawabi School for Girls, une série de grande qualité conçue pour une plate-forme mondiale.

Ce projet pourrait transformer sa vie à jamais, elle en est consciente, même si elle ne veut pas l'admettre.

«Nous avons collaboré sur de nombreux projets, mais ce projet est différent», souligne Rakeen Saad. «Je sais qu'elle rêvait de ce projet. Elle lui a donc consacré de gros efforts.»

Au cours de l'entretien avec Arab News, dans un moment de franchise, Rakeen se tourne vers Tima pour lui dire à quel point elle comprend ce que représente ce moment pour elle et pour son amie.

«Je suis très fière de toi», déclare Rakeen à Tima. «Tu as finalement réussi. Tu es une personne déterminée. Et tu as énormément travaillé pour écrire tes scénarios; tu le faisais avant et tu le fais encore aujourd'hui. Tu cherches à innover et tu es très douée. Tu as réussi!»

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le documentaire saoudien Horizon mis à l’honneur

La princesse Lamia bent Majed Saoud Al-Saoud, secrétaire générale d'Alwaleed Philanthropies, préside la remise d'un certificat honorifique à Abdullah Alahmari, PDG de l'initiative Konoz, et Yazeed Albader, producteur associé de « Horizon ».  (Photo, AN/Huda Bashatah)
La princesse Lamia bent Majed Saoud Al-Saoud, secrétaire générale d'Alwaleed Philanthropies, préside la remise d'un certificat honorifique à Abdullah Alahmari, PDG de l'initiative Konoz, et Yazeed Albader, producteur associé de « Horizon ». (Photo, AN/Huda Bashatah)
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
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  • Ce documentaire explore les trésors écologiques et les habitats uniques au sein du Royaume
  • Arab News a récemment inauguré Green And Blue, une initiative qui aborde des sujets environnementaux ayant trait au changement climatique et à la préservation de la faune, entre autres

RIYAD: Les réalisateurs d’un documentaire récemment produit et très acclamé sur la faune saoudienne ont été récompensés lors d’une projection spéciale du documentaire Horizon à la résidence de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Riyad.

Ce nouveau documentaire, produit par l’initiative Konoz, s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre le Centre pour la communication gouvernementale du ministère saoudien des Médias et le Centre national pour la faune.

Il explore les trésors écologiques et les habitats uniques au sein du Royaume.

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La princesse Lamia bent Majed Saoud al-Saoud (à gauche), secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropies, était l’invitée d’honneur de l’événement. (Photo AN/Huda Bashatah)

La princesse Lamia bent Majed Saoud al-Saoud, secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropies, était l’invitée d’honneur de l’événement. La princesse Lamia, grâce à son travail avec cette organisation, a récemment fait part de l’initiative Atlai, une plate-forme innovante d’intelligence artificielle visant à soutenir les efforts mondiaux de lutte contre la déforestation.

La projection a été suivie de la remise d’un certificat honorifique à Abdallah Alahmari, PDG de l’initiative Konoz et à Yazid Albader, coréalisateur du documentaire Horizon. La cérémonie a été présentée par l’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas.

M. Farnaud déclare: «Le documentaire Horizon capture la beauté à couper le souffle de la diversité des paysages naturels et de la faune saoudienne.»

«Pendant des siècles, une grande partie de la péninsule Arabique, y compris l’Arabie saoudite, a exercé une attraction mystérieuse sur les explorateurs et les voyageurs européens.»

L’ambassadeur a évoqué l’importance de la protection de l’environnement en raison des besoins humains fondamentaux comme la nourriture et l’eau.

«L’Initiative verte saoudienne et le Pacte vert pour l’Europe ont des objectifs communs. Nous dépendons tous de la nature pour notre alimentation, notre air, notre eau, notre énergie et nos matières premières. La nature et la biodiversité rendent la vie possible, assurent la santé et stimulent notre économie. La nature est également notre meilleure alliée pour lutter contre la crise climatique», soutient-il.

«Le changement climatique, la diversification économique et la transition vers les énergies renouvelables restent des domaines prioritaires à la fois pour l’UE avec sa politique de Pacte vert pour l’Europe, ainsi que pour l’Arabie saoudite avec son initiative Vision 2030.»

La princesse Lamia a commenté les merveilles naturelles fascinantes de l’Arabie saoudite présentées dans le documentaire.

«Grâce à Horizon, nous sommes témoins de la beauté à couper le souffle et de la riche biodiversité de l’Arabie saoudite. Ce documentaire nous plonge au cœur de la diversité de la faune et des paysages du Royaume», déclare-t-elle.

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Les réalisateurs du documentaire sur la faune saoudienne, Horizon, ont été récompensés lors d’une projection spéciale à la résidence de l’ambassadeur de l’UE à Riyad. (Photo AN/Huda Bashatah)

«La projection de ce soir n’est pas seulement une célébration du riche patrimoine naturel de l’Arabie saoudite, mais aussi un appel à l’action et un rappel de notre responsabilité commune de protéger les précieux écosystèmes qui définissent notre monde.»

«À une époque où nos forêts et nos écosystèmes naturels disparaissent à un rythme alarmant, la plate-forme Atlai, créée par Alwaleed Philanthropies, témoigne du pouvoir de l’innovation et de la collaboration. Il s’agit de susciter une passion pour la préservation, une ferveur pour la conservation et un engagement à sauvegarder notre planète pour les générations à venir.»

M. Abbas a félicité l’équipe saoudienne à l’origine du documentaire Horizon : «Nous sommes ravis de nous associer à la délégation de l’UE pour organiser une projection spéciale de ce documentaire remarquable qui présente la faune saoudienne de manière vraiment captivante.»

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Faisal Abbas, rédacteur en chef d’Arab News. (Photo AN/Huda Bashatah)

Il ajoute: «Dans le cadre de l’initiative Green and Blue d’Arab News, qui met l’accent sur l’environnement et la durabilité, nous sommes également fiers de remettre aux membres de l’équipe saoudienne à l’origine du documentaire Horizon un certificat honorifique et nous les remercions pour leur contribution à la préservation et à la mise en valeur des merveilles que notre cher Royaume a à offrir.»

Arab News a récemment inauguré Green And Blue, une initiative qui aborde des sujets environnementaux ayant trait au changement climatique, à la désertification, à la préservation de la faune, à la durabilité et à l’énergie verte, avec un accent particulier sur l’environnement en Arabie saoudite.

Le PDG de l’initiative Konoz a exprimé sa joie d’assister à la projection du film.

«Ce documentaire met en lumière la beauté de l’Arabie saoudite, son relief varié et la faune et la flore que nous avons la chance d’avoir au sein du Royaume», précise M. Alahmari.

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Les réalisateurs du documentaire sur la faune saoudienne, Horizon, ont été récompensés lors d’une projection spéciale à la résidence de l’ambassadeur de l’UE à Riyad. (Photo AN/Huda Bashatah)

Il a remercié le ministre des Médias, Salmane ben Youssef al-Dossary, pour son soutien constant afin que le film mette en valeur le Royaume et atteigne un public plus large.

Le coréalisateur du documentaire explique comment Horizon a nécessité plus de deux cent soixante jours de tournage et plus de deux mille heures d’enregistrement, car il couvrait toutes les régions.

«Si vous voulez filmer certains animaux, vous n’aurez peut-être pas de chance sur place. Il faut donc faire des repérages, arriver quelques jours avant, rester des semaines pour faire une belle photo ou obtenir cette ligne d’horizon parfaite avec les nuages, le coucher ou le lever du soleil», indique M. Albader.

«Je suis très heureux d’être là, la projection a été un moment formidable. C’est un vrai plaisir de rencontrer des ambassadeurs et de constater à quel point les gens sont soucieux de la nature et de la faune. Ce n’est que le début de nombreux événements à venir.»

Horizon est désormais disponible sur Netflix.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Aya Nakamura au centre du jeu et des Flammes

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  • La chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde va concourir pour le titre d'artiste féminine de l'année face à Meryl et Nej
  • Sous tous les regards, Aya Nakamura, reine des nominations dans six catégories, sera l'attraction de la cérémonie des Flammes, les Victoires du rap et ses courants, jeudi soir au Châtelet à Paris

PARIS: Sous tous les regards, Aya Nakamura, reine des nominations dans six catégories, sera l'attraction de la cérémonie des Flammes, les Victoires du rap et ses courants, jeudi soir au Châtelet à Paris.

"Chaleur", titre sorti le 15 février par Werenoi et Aya Nakamura, colle à la 2e édition de cet évènement avec ces deux artistes qui attisent les braises de l'industrie musicale.

La chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde va notamment concourir pour le titre d'artiste féminine de l'année face à Meryl et Nej.

Werenoi, quatre nominations dans le sillage de l'album "Carré", le plus vendu en France en 2023, s'aligne dans la catégorie artiste masculin face à Tiakola et Gazo, lauréat du prix l'an dernier.

Chez les femmes, c'est l'interprète de "Djadja", son tube de 2018 qui cumule près de 960 millions de vues sur YouTube, qui l'avait emporté en 2023.

Le nom d'Aya Nakamura tourne en boucle dans les conversations et dans les médias depuis que le magazine L'Express a émis l'idée qu'elle chante un morceau d'Edith Piaf à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, le 26 juillet.

La Franco-Malienne est depuis dénigrée par l'extrême droite. Une banderole du collectif identitaire Les Natifs donnait ainsi le ton: "Y'a pas moyen Aya, ici c'est Paris, pas le marché de Bamako".

"Elle ne chante pas français, elle ne chante d'ailleurs pas +étranger+ non plus, elle chante on ne sait pas quoi", avait aussi tancé Marine Le Pen.

Du haut de sa réussite

La chanteuse a aussi ses défenseurs. "Contrairement à la fachosphère, je pense que cette artiste représente la France d'une manière remarquable", a lancé Mourad Boudjellal, éditeur de bandes dessinées et ancien patron du RC Toulon, dans La Tribune du Dimanche. "Du haut de sa réussite, elle emmerde tous les gens sans talent qui ne pourront jamais remplir un stade", a-t-il encore glissé.

"Qui représente mieux la France en 2024 qu'Aya Nakamura ? Artistiquement, c'est elle qui donne l'heure", renchérit le chanteur Black M dans Le Parisien.

"Je fais le constat désolant qu'on en est là, en France. Qu'en 2024 il y ait encore un débat sur une artiste comme Aya Nakamura, dont je salue le parcours et le grand talent", a commenté l'acteur Omar Sy, dans Le Nouvel Obs ce jeudi.

Pour rappel, la présence de l'artiste aux JO n'a pas été confirmée officiellement. Pour Emmanuel Macron, elle aurait "tout à fait sa place dans une cérémonie d'ouverture ou de clôture des Jeux". En ajoutant que la décision reviendrait au directeur artistique de ces cérémonies, Thomas Jolly.

Les attaques n'ont pas l'air de déstabiliser la championne du streaming, qui a mis en ligne lundi soir une vidéo sur Snapchat aux côtés de Brigitte Macron et Hélène Mercier-Arnault, épouse de l'homme d'affaires Bernard Arnault.

L'arrivée sur le tapis rouge de la chanteuse de "Copines", 28 ans, sera sans doute une des images les plus relayées sur les réseaux sociaux pendant la soirée.

Boulot pas encore fini

La cérémonie des Flammes, retransmise pour la première fois en direct sur W9, en parallèle de Twitch et YouTube, sera scannée par les professionnels de la filière.

Son empreinte est déjà visible. Cette année, Gazo, à égalité avec Vianney, a été sacré artiste masculin par les Victoires de la musique. Tout comme Aya Nakamura chez les femmes, alors que cette institution ne lui avait accordé jusqu'ici qu'une distinction anecdotique.

Tom Brunet, co-producteur de la cérémonie des Flammes, sourit quand l'AFP l'interroge sur ce copié-collé pour deux trophées majeurs. "Le boulot n'est pas encore fini, on veut pérenniser l'évènement", insiste le co-créateur de ce rendez-vous créé pour mettre en lumière rap et r'n'b, souvent dans l'ombre auparavant aux Victoires.

Les nominations et les lauréats résultent, pour la grande majorité des 24 Flammes décernées à partir de 21H00, de l'agrégat du vote du public et du vote du jury.

Les Flammes sont nées de l'association entre Yard, média et agence de communication dont Tom Brunet est co-fondateur, et Booska-P, autre média. Spotify, plateforme leader du streaming musical, est associée depuis le début à l'événement.