Rencontre avec la créatrice de la nouvelle série originale arabe de Netflix « AlRawabi School for Girls »

Tima Shomali est une actrice et autrice jordanienne. (Fourni)
Tima Shomali est une actrice et autrice jordanienne. (Fourni)
Short Url
Publié le Jeudi 12 août 2021

Rencontre avec la créatrice de la nouvelle série originale arabe de Netflix « AlRawabi School for Girls »

  • AlRawabi School for Girls, dont la sortie sur Netflix est prévue le 12 août, retrace l'histoire de jeunes filles malmenées par leurs camarades d'école
  • «Peu importe de quel pays et de quel milieu nous venons, nous vivons toutes les mêmes luttes»

DUBAI : Cela fait dix ans que Tima Shomali véhicule le point de vue des femmes arabes contemporaines et se sert de l'humour pour aborder les problèmes auxquels ces dernières sont confrontées. L’actrice et écrivaine jordanienne amène désormais le public dans le monde des adolescentes du Moyen-Orient, à travers un portrait à la fois percutant et honnête.

Avec AlRawabi School for Girls («L'école AlRawabi pour les filles»), le second feuilleton en langue arabe de Netflix, Tima Shomali braque les projecteurs sur certains aspects de la vie des jeunes femmes jusqu'ici occultés. Elle nous prouve ainsi que chacun des problèmes abordés est bien plus universel qu'on ne le pense.

«Pour moi, l'histoire de ces jeunes filles méritait d’être racontée; il me semblait que nous n'en savions pas grand-chose», explique Tima à Arab News. «Cette tranche d'âge a tellement d'histoires à partager, et leurs secrets, leurs incertitudes, leurs relations, leurs amours, ont toujours été un mystère. Je souhaitais donc donner un petit aperçu des problèmes sociaux tels que la cyberintimidation, le fossé entre les parents et leurs filles, ainsi que le fossé qui existe au niveau de la communication dans la société au sens large.»

al ruwabi
"AlRawabi School for Girls" commence à être diffusé le 12 août. (Fourni)

AlRawabi School for Girls, dont la sortie sur Netflix est prévue le 12 août, retrace l'histoire de jeunes filles malmenées par leurs camarades d'école, qui nous rappellent le personnage de Regina George dans le film Mean Girls. Mais au lieu de se résigner à leur sort, elles décident d’ourdir un complot pour se venger. Le tout est narré avec un humour léger et une grande intensité dramatique.

La collègue et grande amie de Tima Shomali, Rakeen Saad, qui joue le rôle de Noaf, fait partie de la jeune distribution de la mini-série composée notamment d'Andria Tayeh, Noor Taher, Joanna Arida et Yara Mustafa en tête d'affiche.

De 2013 à 2016, Rakeen a joué dans la série télévisée et la sensation de YouTube FemaleShow de Tima Shomali. Selon elle, ce qui donne un caractère unique à la série, c'est avant tout le fait que des femmes se trouvent derrière la caméra, en plus de sa tentative de pénétrer dans l'esprit des jeunes femmes arabes.

tima shomali
"AlRawabi School for Girls" est la deuxième série arabe originale de Netflix. (Fourni)

«Peu importe d'où nous venons, nous sommes tous des êtres humains et nous vivons plus ou moins les mêmes épreuves. Vu de l'extérieur, le tableau peut sembler différent, tout comme l’environnement dans lequel nous vivons, mais au bout du compte, dans nos cœurs, nous répétons tous le même refrain», souligne Rakeen Saad.

«Les luttes et les expériences psychologiques des personnages sont extrêmement intenses. C'est une série captivante. En tant qu'actrice, ça me rassure de savoir que les personnages féminins de la série sont créés par une femme et que l'équipe est principalement composée de femmes. Nous faisons entendre notre voix au monde entier.»

Pour Tima Shomali, ce n’est pas le fruit du hasard. Pour sonner vrai, la série devait éluder la perception que les hommes ont de la féminité.

shomali
Ce qui fait la différence dans cette série, c'est qu'elle est écrite par une femme, du point de vue d'une femme, pour raconter l'histoire de jeunes femmes. Fournie

«La plupart du temps, les femmes dans les films ou les séries sont représentées à travers le regard d'un homme. Ce qui fait la différence dans cette série, c'est qu'elle est écrite par une femme, du point de vue d'une femme, pour raconter l'histoire de jeunes femmes. Dans tous les départements – de la cinématographie à la production, et des personnages aux costumes – chaque femme a ajouté son grain de sel pour raconter l'histoire de ces héroïnes», explique Tima Shomali.

Ce souci du détail accompagne ses œuvres, tout comme l'importance qu'elle accorde à la collaboration. C'est ce que Rakeen Saad admire chez sa grande amie.

«J'aime chez Tima ce souci du détail. Lorsque nous parlons du personnage, du fond, nous répétons longuement, et c'est à ce moment-là que les idées me viennent. Puis elle propose une idée brillante, tant pour le personnage que pour le look», précise-t-elle.

Tima Shomali incarne aujourd’hui la voix qui s'adresse directement aux jeunes femmes de la région et qui s'efforce de les rendre autonomes, même dans les circonstances les plus pénibles.

shomali
Tima Shomali incarne aujourd’hui la voix qui s'adresse directement aux jeunes femmes de la région et qui s'efforce de les rendre autonomes, même dans les circonstances les plus pénibles. Fournie

«Je veux simplement que les jeunes filles se défendent et s’expriment, parce que si nous continuons à fermer les yeux sur les problèmes, ils persisteront», a-t-elle lancé il y a six ans au Sommet pour les femmes dans le monde.

Les thèmes abordés dans la série sont toutefois universels. Selon Tima Shomali, c'est la raison d'être de la série. «Je me suis assise avec un grand nombre de jeunes filles issues de cultures et de milieux différents. Au cours de mes recherches, j'ai remarqué une chose: peu importe de quel pays et de quel milieu nous venons, nous vivons toutes les mêmes luttes», explique-t-elle.

Voilà pourquoi, selon elle, la série est bien adaptée à Netflix et aux 190 pays desservis par la plate-forme. Cette série sera proposée en 32 langues, et ne s'adressera pas uniquement aux jeunes femmes du monde arabe. En effet, chaque jeune femme, même à l'autre bout de la planète, réalisera en regardant le feuilleton qu'elle n'est pas seule: à Amman, une jeune femme essaie elle aussi de conspirer pour se venger de ceux qui la harcèlent en ligne.

«J'espère que ce feuilleton dépassera les frontières de la région pour atteindre le public à travers le monde, parce que les filles de cet âge se battent toutes de la même façon, peu importe le pays d'où elles viennent. J'espère qu'une Saoudienne ou une Jordanienne s'identifiera à l'un des personnages, et qu'une Brésilienne ou une Américaine se sentira concernée par un autre personnage», déclare Tima Shomali.

shomali
Tima Shomali a connu son premier succès en 2011 avec Bath Bayakha, qui abordait sur le ton de la comédie les problèmes sociaux rencontrés dans le monde arabe, en particulier chez les jeunes femmes. Fournie.

Tima Shomali a connu son premier succès en 2011 avec Bath Bayakha, qui abordait sur le ton de la comédie les problèmes sociaux rencontrés dans le monde arabe, en particulier chez les jeunes femmes. À travers son parcours dans des émissions telles que Nida'a Show, Zain et FemaleShow, sa marque de fabrique, Tima Shomali n'a jamais cessé de rêver d'une série comme AlRawabi School for Girls, une série de grande qualité conçue pour une plate-forme mondiale.

Ce projet pourrait transformer sa vie à jamais, elle en est consciente, même si elle ne veut pas l'admettre.

«Nous avons collaboré sur de nombreux projets, mais ce projet est différent», souligne Rakeen Saad. «Je sais qu'elle rêvait de ce projet. Elle lui a donc consacré de gros efforts.»

Au cours de l'entretien avec Arab News, dans un moment de franchise, Rakeen se tourne vers Tima pour lui dire à quel point elle comprend ce que représente ce moment pour elle et pour son amie.

«Je suis très fière de toi», déclare Rakeen à Tima. «Tu as finalement réussi. Tu es une personne déterminée. Et tu as énormément travaillé pour écrire tes scénarios; tu le faisais avant et tu le fais encore aujourd'hui. Tu cherches à innover et tu es très douée. Tu as réussi!»

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le drapeau du BIE remis à l’Expo 2030 Riyad: une nouvelle ère commence pour l'Arabie saoudite

Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
Short Url
  • Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte
  • Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir »

OSAKA: Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale.

Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte. Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir ».

L’événement, auquel ont assisté S.E. Faisal Alibrahim, Ministre de l’Économie et de la Planification, et S.E. le Dr Ghazi Binzagr, Ambassadeur du Royaume au Japon, illustre l’unité nationale et la détermination du Royaume à faire de cette Exposition une réussite mondiale.

« La passation du drapeau du Japon à Riyad marque une étape décisive dans notre parcours vers l’accueil du monde à l’Expo 2030 », a déclaré S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan. « C’est le lancement officiel du compte à rebours vers une édition sans précédent de la plus prestigieuse exposition mondiale. »

Le ministre a souligné que cette étape reflète la vision stratégique du Royaume, portée par le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman ben Abdelaziz Al Saoud, et par Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed ben Salman ben Abdelaziz Al Saoud, Premier Ministre, dont le leadership inspire l’ensemble du programme de transformation nationale, Vision 2030.

« Grâce au soutien indéfectible de nos dirigeants et à la mobilisation de toutes les institutions publiques et privées, nous offrirons une expérience exceptionnelle, incarnant l’excellence et le leadership du Royaume dans l’accueil d’événements mondiaux », a-t-il ajouté.

De son côté, l’ingénieur Talal AlMarri, Directeur général de l’Expo 2030 Riyadh Company, a déclaré :

« Nous entrons désormais dans la phase opérationnelle. L’Expo 2030 Riyad établira de nouveaux standards mondiaux en matière de durabilité, d’innovation et d’inclusivité. Ce ne sera pas seulement un rassemblement de nations, mais un héritage vivant et une plateforme d’action pour le Royaume et pour le monde. »

Quelques jours avant la cérémonie, le 10 octobre, l’équipe de l’Expo 2030 Riyad avait organisé à l’Expo Area Matsuri l’événement culturel « From Osaka to Riyadh », qui a attiré plus de 15 000 visiteurs. Cette initiative a illustré la capacité organisationnelle et la créativité du Royaume à l’approche de 2030.
Le pavillon saoudien à l’Expo 2025 a d’ailleurs connu un succès retentissant, accueillant plus de 3 millions de visiteurs et figurant parmi les plus fréquentés de l’exposition.

L’Expo 2030 Riyad, prévue du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031, rassemblera 197 pays et 29 organisations internationales. Elle devrait accueillir plus de 42 millions de visites sur un site de 6 millions de mètres carrés, réparti en cinq zones thématiques.
L’exposition mettra l’accent sur des solutions concrètes pour un avenir durable, inclusif et interconnecté.

À l’issue de l’événement, le site se transformera en un Village mondial permanent, symbole de l’héritage durable laissé par l’Expo 2030 — pour Riyad, le Royaume et la communauté internationale.


La Riyadh Season 2025 débute par une parade d’ouverture éblouissante

L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
(Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
(Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
(Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
(Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
Short Url
  • La Riyadh Season 2025 a débuté avec une parade spectaculaire mêlant ballons géants, musiques festives et performances internationales, attirant une foule enthousiaste à Riyad

RIYAD : D’immenses foules se sont rassemblées vendredi pour assister à la parade d’ouverture de la Riyadh Season 2025, qui s’est déroulée entre la Kingdom Arena et Boulevard World, au cœur de la capitale saoudienne.

Cette parade figure parmi les événements les plus attendus de l’année, marquant le lancement officiel d’une nouvelle saison.

Le spectacle a mis en scène une grande diversité de performances issues de groupes internationaux et locaux, avec des ballons géants et des personnages adorés du grand public, tels que Captain Tsubasa et Baby Yoda.

Avec une musique entraînante, des couleurs éclatantes et des spectacles vivants, Riyad s’est transformée en une fête rayonnante, pleine d’enthousiasme et de joie.

Turki Alalshikh, président de la General Entertainment Authority, a déclaré sur son compte X :
« La parade a commencé. Tous les regards sont tournés vers les ballons géants alors que chacun vit ce moment tant attendu. #RiyadhSeason 2025 commence sur un départ inoubliable. »

Les organisateurs ont précisé : « La parade est organisée en partenariat avec Macy’s, l’un des organisateurs de parades festives les plus emblématiques de New York, qui présente — pour la première fois hors des États-Unis — une sélection de ses célèbres ballons géants, véritables symboles de ses célébrations annuelles. Ces ballons énormes et finement conçus nécessitent des centaines de participants pour être manœuvrés en parfaite synchronisation, apportant une touche internationale à cette ouverture spectaculaire de la saison. »

Yassin Nour, venu des Philippines, a été émerveillé par la parade et a confié à Arab News : « Ma partie préférée, c’était les feux d’artifice en plein jour. J’ai hâte de découvrir d’autres événements comme celui-ci. »

Mahmoud Samir, d’Égypte, a déclaré : « La parade était magnifique. Elle a dépassé nos attentes. On s’attendait à quelque chose de bien, mais c’était encore mieux que prévu. »

Samir a ajouté que les cérémonies d’ouverture de la Riyadh Season s’améliorent chaque année :
« Si Dieu le veut, nous serons les premiers visiteurs et profiterons de cette belle ambiance. »

Ali Al-Yami, originaire de Najran, a lui aussi été impressionné : « La Riyadh Season me surprend toujours avec ses spectacles d’ouverture. Les ballons étaient vraiment fantastiques et magnifiques. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Des racines et des recettes : l’art de se retrouver autour d’un plat

Sous les lumières vibrantes de la Green Room, « LéLa Cuisine », offre une fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines. (Photo: fournie)
Sous les lumières vibrantes de la Green Room, « LéLa Cuisine », offre une fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines. (Photo: fournie)
Short Url
  • « LéLa Cuisine » incarne une exploration des identités culturelles, en tissant des liens entre les traditions libanaises et latino-américaines à travers des saveurs partagées et réinventées
  • La cuisine devient ici un outil de dialogue interculturel, capable de raconter des histoires de migration, de mémoire et de rencontre, au-delà des frontières géographiques

DUBAÏ: Sous les lumières vibrantes de la Green Room, aux parfums entêtants d'épices mêlées et au rythme d'une musique aux accents du Levant et des Andes, Soul Kitchen invite au voyage. À l’occasion de son deuxième anniversaire, le restaurant a célébré bien plus qu’un simple jalon : il a révélé une philosophie culinaire audacieuse baptisée « LéLa Cuisine », fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines.

Au cœur de cette initiative, une idée forte: la cuisine comme langage universel, capable de traverser les frontières, de raconter l’histoire des diasporas et de créer des ponts entre les cultures.

« Concevoir ces plats consiste à trouver des liens simples entre les cuisines libanaise et latino-américaine, et à créer quelque chose qui semble à la fois familier et nouveau », explique la cheffe exécutive Margarita Vaamonde, qui incarne à elle seule ce mélange d'identités culinaires.

De Caracas à Beyrouth, de Buenos Aires à Baalbek, chaque bouchée offrait une rencontre: le hummus chimichurri, le ceviche tabbouleh, ou encore les arepas à la kafta devenaient des symboles vivants de ces histoires partagées par des générations de migrants en quête d’un nouveau foyer.

--
Chaque bouchée offrait une rencontre. Le ceviche tabbouleh. (Photo: fournie)

Ce projet n’est pas né du hasard. Il est l’aboutissement d’une vision portée par Factory People, groupe à l’origine de Soul Kitchen, et en particulier par les associés Tala Mortada, Wassim Bou Malham et la cheffe Vaamonde. À travers « LéLa Cuisine », ils racontent une histoire de voyage, d’exil, mais aussi d’ancrage et de réinvention.

« Il s'agit de créer des liens entre les cultures à travers la nourriture », affirme Tala Mortada. Et ces liens ne sont pas théoriques : chaque plat était une escale, chaque saveur un échange.

--
La cuisine devient ici un outil de dialogue interculturel, capable de raconter des histoires de migration. "Migration birds" (Photo: fournie)

Au-delà de la gastronomie, Soul Kitchen se positionne comme un espace d’échange culturel, où la musique, les arômes et les récits personnels se croisent. Une véritable ode à la diaspora arabe en Amérique latine, qui, depuis le XIX siècle, a semé les graines d’une culture métissée et vibrante.

Deux ans après son ouverture, Soul Kitchen ne se contente plus de nourrir : il connecte, raconte, unit. Un pari réussi, dans une ville aussi cosmopolite que Dubaï, où la cuisine devient un passeport vers l’autre, et un rappel que, malgré les distances, nos racines peuvent se rejoindre dans une assiette.