Amnesty International dénonce la violence du régime iranien et appelle l'Onu à agir

Les forces de sécurité iraniennes montent la garde à Téhéran. Amnesty International a critiqué l'Iran pour son recours à la «force illégale». (Photo, AFP/Archives)
Les forces de sécurité iraniennes montent la garde à Téhéran. Amnesty International a critiqué l'Iran pour son recours à la «force illégale». (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Vendredi 13 août 2021

Amnesty International dénonce la violence du régime iranien et appelle l'Onu à agir

  • «Une forte probabilité d’agitations attend l’Iran dans les mois et les années à venir, et le régime va exercer une répression bien plus musclée»
  • Les personnes victimes de violence auraient évité de se faire soigner dans les hôpitaux, par crainte de représailles

LONDRES : Amnesty International a critiqué l'Iran pour son recours à la «force illégale» contre des manifestants pacifiques, et a appelé l'ONU et la communauté internationale à prendre des mesures «concrètes», en vue de tenir Téhéran responsable de ses violations des droits de l’homme.

Amnesty International a publié la déclaration après des semaines de manifestations dans plusieurs régions du pays, et plus récemment parmi les minorités kurdes de la province iranienne de l'Azerbaïdjan occidental.

«Des militants, des manifestants et des spectateurs emportés par la vague d'arrestations, dont des enfants, ont été victimes de disparitions forcées, de torture et d'autres mauvais traitements», a indiqué un rapport d'Amnesty.

«Les forces de sécurité ont illégalement tiré des grenailles sur des manifestants pacifiques de la minorité kurde d'Iran, dans la ville de Naqadeh, dans la province de l'Azerbaïdjan occidental, le 7 août, faisant des dizaines de blessés», explique Amnesty.

Les personnes victimes de violence auraient évité de se faire soigner dans les hôpitaux, par crainte de représailles, ajoute l’agence.

«Les autorités iraniennes ont une fois de plus donné carte blanche à leurs forces de sécurité pour infliger de graves blessures corporelles aux manifestants, afin de maintenir leur emprise de fer sur le pouvoir et d'écraser l’opposition», s’insurge Diana Eltahawy, directrice adjointe pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty International.

«Le fait que les personnes blessées mettent leur vie et leur santé en danger, quand ils ne sollicitent pas de soins médicaux à l'hôpital, par crainte d'une arrestation arbitraire en dit beaucoup sur les méthodes cruelles de torture et d'autres mauvais traitements utilisés par les autorités contre les manifestants arrêtés», souligne-t-elle.

La répression contre les Kurdes en Azerbaïdjan occidental survient seulement quelques semaines après les violences dans la province iranienne du Khouzistan, déclenchées par le manque d'eau potable propre et salubre. Au moins neuf personnes ont été tuées par les forces de sécurité avec des munitions réelles dans la province méridionale, riche en ressources, qui abrite de nombreux membres de la minorité arabe ahwazie d'Iran.

Amnesty a aussi critiqué l'Iran qui aurait ciblé des enfants dans une vague d'arrestations «arbitraires» qui ont eu lieu à travers le pays à la suite des manifestations du Khouzistan et de l'Azerbaïdjan occidental. Des enfants aussi jeunes que douze ont été détenus, a ajouté Amnesty International.

«Il est grand temps que la communauté internationale prenne des mesures concrètes face au déploiement répété et meurtrier par le gouvernement iranien d'une force illégale, en toute impunité, contre les manifestants», affirme Eltahawy. Et ce «en soutenant la mise en place d'un mécanisme d'enquête et de responsabilité au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies pour recueillir des preuves de crimes de droit international et faciliter des procédures pénales indépendantes».

Jason Brodsky, analyste principal du Moyen-Orient à la chaîne d'information persane «Iran International», a déclaré à Arab News qu'il soutenait la création d'un tel mécanisme.

«Ces histoires démontrent que l'Iran n'est pas seulement un dossier nucléaire», déclare-t-il, ajoutant que la création d'un dossier de rapports et de preuves de l'ONU «contribuera énormément à démontrer qu'il est possible pour les puissances mondiales de mener une diplomatie nucléaire avec l'Iran tout en tenant ce régime pour responsable de son comportement malveillant non nucléaire, en particulier des violations des droits de l'homme.

«La communauté internationale donne la priorité à la menace nucléaire, mais elle n'a pas démontré sa capacité à consacrer le même niveau de responsabilité (vis-à-vis des ) autres comportements problématiques de l'Iran».

Avec la récente investiture du nouveau président Ebrahim Raïssi, lui-même apparemment impliqué au plus haut point dans quelques-unes des pires violations des droits humains jamais commises en Iran, Brodsky estime que le moment est venu de prioriser de nouveau les droits de l’homme en Iran.

Raïssi a joué un rôle central dans les exécutions massives de milliers de prisonniers politiques à la fin de la guerre Iran-Irak. Amnesty, qui qualifie ces meurtres de «crimes contre l'humanité», a déploré à plusieurs que les responsables directement impliqués, dont Raïssi, ne soient pas poursuivis pour les crimes dont ils sont accusés.

«Avec l'accession de Raïssi à la présidence de l'Iran, les questions de droits de l'homme gagneront en importance, compte tenu de son bilan personnel sanglant», affirme Brodsky. «Une forte probabilité d’agitations attend l’Iran dans les mois et les années à venir, et le régime va exercer une répression bien plus musclée», prévient-il.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka présentera le parcours de transformation du Royaume et sa vision pour l’avenir

Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
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  • Des chefs saoudiens présenteront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume
  • Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique, chacun témoignant de l’authenticité de l’artisanat saoudien

OSAKA: Le Pavillon saoudien participant à l’Expo 2025 d’Osaka au Japon a annoncé un programme culturel et artistique sans précédent, avec plus de 700 événements qui ont pour objectif de présenter aux visiteurs le riche patrimoine de l’Arabie saoudite, ses mégaprojets et ses diverses opportunités économiques.

Le Pavillon présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. Il proposera un large éventail d’événements, avec des performances artistiques traditionnelles, des concerts de musique classique et des défilés de mode.

Des chefs saoudiens proposeront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume; des musiciens et des artistes saoudiens se produiront chaque jour afin de mettre en lumière le riche patrimoine culturel du Royaume.

Dans un espace réservé aux personnalités, diverses tables rondes seront organisées et une série de présentations permettra d’informer les entreprises et les investisseurs de toutes les opportunités économiques dans le Royaume.

Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique; chacun d’eux témoignera de l’authenticité de l’artisanat saoudien.

Les visiteurs venus du monde entier en apprendront davantage sur la ville d’AlUla, située dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, qui abrite des paysages désertiques saisissants, des formations rocheuses spectaculaires et des sites antiques qui comptent parmi les plus importants du Moyen-Orient.

Les grands projets saoudiens seront aussi présentés, notamment Neom, la cité du futur; The Line, une ville longue de 170 kilomètres annoncée comme l’avenir de la vie urbaine; Oxagon, qui redéfinit le modèle industriel traditionnel; et Trojena, la station de ski de Neom.

Le pavillon montrera également des aspects de Green Riyadh, un projet révolutionnaire qui a pour objectif de transformer la capitale de l’Arabie saoudite en une oasis verte avec la plantation de 7,5 millions d’arbres d’ici à 2030. Ce projet vise à faire de Riyad l’une des cent villes les plus agréables à vivre au monde.

Il présentera en outre l’initiative de restauration corallienne, lancée par l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust). Ce projet a pour but de conserver, d’améliorer et de restaurer 100 hectares de récifs coralliens dans la mer Rouge ainsi que de concevoir la plus grande pépinière de coraux au monde sur la plage de Djeddah, avec une production prévue de 400 000 coraux par an.

«Nous sommes impatients de permettre aux visiteurs du Pavillon saoudien de découvrir le Royaume, ses traditions, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable», a confié le commissaire général du pavillon saoudien, Othman Almazyad.

Les relations entre l’Arabie saoudite et le Japon se renforcent continuellement grâce à la Vision 2030 saoudo-japonaise. La présence du Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka permettra aux entreprises et aux investisseurs du Japon et du monde entier de s’informer sur les diverses opportunités offertes par le Royaume dans le but d’établir de nouveaux partenariats et de développer les accords existants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Nouvelle aide de 68 millions d'euros de l'UE pour Gaza

Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
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  • Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens
  • L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain

BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé vendredi une nouvelle aide humanitaire de 68 millions d'euros (73 millions de dollars) aux Palestiniens de Gaza.

Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens et d'opérations terrestres après l'attaque meurtrière du Hamas sur Israël le 7 octobre, laissant la population civile de deux millions de personnes dépendante de l'aide humanitaire pour survivre.

"Compte tenu de la détérioration continue de la grave crise humanitaire à Gaza et de l'augmentation constante des besoins sur le terrain, la Commission (européenne) augmente son financement pour soutenir les Palestiniens", souligne un communiqué de l'UE.

"Ce soutien porte le total de l'aide humanitaire de l'UE à 193 millions d'euros pour les Palestiniens dans le besoin à l'intérieur de Gaza et dans toute la région en 2024", selon la même source.

L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain.

Les Nations unies ont déclaré que l'opération israélienne avait transformé Gaza en un "enfer humanitaire", faisant craindre une famine imminente.

L'Union européenne et les Etats-Unis ont demandé à Israël de laisser entrer davantage d'aide dans la bande de Gaza.

L'armée américaine a déclaré jeudi qu'elle avait entamé la construction d'une jetée destinée à accroître les livraisons dans le territoire.

La guerre à Gaza a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a déclenché une offensive qui a fait jusqu'à présent 34.356 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

 

 


Les États-Unis célèbrent le 248e anniversaire de leur indépendance au Royaume en présentant leur vision commune de l’exploration spatiale

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
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  • M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace»
  • L’ambassadeur a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni

RIYAD: Les États-Unis ont célébré le 248e anniversaire de leur indépendance jeudi lors d’une réception organisée par l’ambassadeur des États-Unis, Michael Ratney, à Riyad.

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain.

La réception de la Fête de l’indépendance, sur le thème de l’espace, constituait une célébration symbolique de l’avenir de la coopération saoudo-américaine dans le domaine de l’espace. Elle a mis en évidence les nombreux avantages et les différentes possibilités de l’exploration de l’espace, de la recherche et du développement commercial.

M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace en positionnant les deux pays comme des pionniers dans ce domaine d’innovation».

L’événement rappelait avec nostalgie les exploits du passé, comme l’alunissage de 1969, tout en évoquant les progrès en cours dans les sciences spatiales, notamment l’exploration commerciale de l’espace.

M. Ratney a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni.

Une installation artistique intitulée «Museum of the Moon» («Musée de la Lune»), réalisée par l’artiste Luke Jerram, présentait des images de la surface lunaire en haute définition prises par la Nasa.

Selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis, la collaboration entre les États-Unis et l’Arabie saoudite continue de faire progresser les intérêts communs dans les domaines de la diplomatie, du commerce et de la culture, entre autres.

Les États-Unis demeurent déterminés à renforcer les intérêts communs saoudo-américaines en matière de sécurité et de favoriser la prospérité dans la région, ainsi qu’à explorer de nouvelles possibilités de partenariat dans des domaines tels que les arts, l’éducation, le divertissement et le tourisme, ajoute le communiqué.

Les deux pays sont prêts à envisager une coopération plus poussée, notamment avec d’éventuelles coentreprises dans l’espace, ce qui reflète la vision d’une relation saoudo-américaine encore plus forte à l’avenir, poursuit le communiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com