De guerriers motocyclistes à diplomates : comment l'insurrection des talibans afghans a évolué

Des militants talibans et des villageois assistent à un rassemblement dans le district d'Alingar de la province de Laghman, en Afghanistan, le 2 mars 2020 pour célébrer l'accord de paix et leur victoire sur les États-Unis. (Photo, AFP)
Des militants talibans et des villageois assistent à un rassemblement dans le district d'Alingar de la province de Laghman, en Afghanistan, le 2 mars 2020 pour célébrer l'accord de paix et leur victoire sur les États-Unis. (Photo, AFP)
Un combattant taliban célèbre avec des villageois un cessez-le-feu le deuxième jour de l'Aïd à la périphérie de Jalalabad, le 16 juin 2018. (Photo, AFP)
Un combattant taliban célèbre avec des villageois un cessez-le-feu le deuxième jour de l'Aïd à la périphérie de Jalalabad, le 16 juin 2018. (Photo, AFP)
Des militants talibans célèbrent le cessez-le-feu le deuxième jour de l'Aïd dans la banlieue de Jalalabad, le 16 juin 2018. (Photo, AFP)
Des militants talibans célèbrent le cessez-le-feu le deuxième jour de l'Aïd dans la banlieue de Jalalabad, le 16 juin 2018. (Photo, AFP)
Des combattants talibans victorieux se mêlent aux villageois dans une ville de Kandahar, le 13 août 2021. (Photo, AFP)
Des combattants talibans victorieux se mêlent aux villageois dans une ville de Kandahar, le 13 août 2021. (Photo, AFP)
Des combattants talibans brandissent leurs armes dans le district d'Ahmad Aba, à la périphérie de Gardez, la capitale de la province de Paktia, le 18 juillet 2017. (Photo, AFP)
Des combattants talibans brandissent leurs armes dans le district d'Ahmad Aba, à la périphérie de Gardez, la capitale de la province de Paktia, le 18 juillet 2017. (Photo, AFP)
Cette capture d'écran extraite d'une vidéo d'AFP TV montre des membres armés talibans debout sur un véhicule militaire dans les rues d'Herat, la troisième plus grande ville d'Afghanistan, après le retrait des forces gouvernementales. (Photo, AFP)
Cette capture d'écran extraite d'une vidéo d'AFP TV montre des membres armés talibans debout sur un véhicule militaire dans les rues d'Herat, la troisième plus grande ville d'Afghanistan, après le retrait des forces gouvernementales. (Photo, AFP)
Sur cette photo d'archives, le drapeau américain flotte sur un mât après qu'il a été hissé lors de la cérémonie d'ouverture de l'ambassade américaine à Kaboul, la capitale afghane, le 17 décembre 2001. (Photo, AFP)
Sur cette photo d'archives, le drapeau américain flotte sur un mât après qu'il a été hissé lors de la cérémonie d'ouverture de l'ambassade américaine à Kaboul, la capitale afghane, le 17 décembre 2001. (Photo, AFP)
Un combattant taliban est encerclé par des habitants à Pul-e-Khumri le 11 août 2021 après que le groupe a pris le contrôle de Pul-e-Khumri, la capitale de la province de Baghlan à environ 200 km au nord de Kaboul. (Photo, AFP)
Un combattant taliban est encerclé par des habitants à Pul-e-Khumri le 11 août 2021 après que le groupe a pris le contrôle de Pul-e-Khumri, la capitale de la province de Baghlan à environ 200 km au nord de Kaboul. (Photo, AFP)
Des négociateurs talibans descendent le hall d'un hôtel lors des pourparlers à Doha, la capitale du Qatar, le 12 août 2021. (Photo, KARIM JAAFAR / AFP)
Des négociateurs talibans descendent le hall d'un hôtel lors des pourparlers à Doha, la capitale du Qatar, le 12 août 2021. (Photo, KARIM JAAFAR / AFP)
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Publié le Dimanche 15 août 2021

De guerriers motocyclistes à diplomates : comment l'insurrection des talibans afghans a évolué

  • Les talibans ne sont plus seulement un assortiment d'hommes brutaux en turbans noirs : ils sont une formidable force de combat
  • On estime que les talibans comptent 55 000 à 85 000 combattants entraînés ; les habitants se disent que le groupe est mieux équipé que jamais

KARACHI, Pakistan : printemps 1996. Tulipes, coquelicots et contradictions fleurissaient à travers l'Afghanistan. Les Ouzbeks et les Tadjiks de la ville septentrionale de Mazar-i-Sharif célébraient Norouz, le nouvel an persan. Un drapeau rouge flottait sur la Mosquée Bleue de la ville.

À proximité, des milliers de personnes se sont rassemblées pour regarder des cavaliers jouer au buzkashi, un jeu similaire au polo, sauf que le ballon est remplacé par la carcasse d'une chèvre. Ce jeu reflète bien la violence et les luttes de pouvoir qui ont marqué l'Afghanistan pendant des siècles.

À environ mille kilomètres de là, dans la ville méridionale de Kandahar, j'ai vu des membres des talibans, alors une nouvelle force religieuse, tenir une importante congrégation de religieux des séminaires d'Afghanistan et du Pakistan.

«Les talibans comptent sur les oulémas pour appliquer la charia sur cette terre d'Allah», a déclaré le chef des talibans, le mollah Omar, alors qu'une foule de miliciens armés poussait des cris de guerre. «Une nouvelle génération doit être formée. Notre devoir est d'utiliser la force, de prendre des armes… notre mission doit être remplie».

Mon Talib (étudiant) a expliqué la signification des paroles d'Omar. «Ces religieux de madrasa (université islamique) sont nos gardiens idéologiques et leurs étudiants sont de futurs soldats », a-t-il expliqué.

Les talibans ont d'abord gagné en popularité parmi les habitants pour avoir offert la sécurité et mis fin à la guerre civile brutale qui sévissait dans le pays. 

En traversant la frontière pakistanaise vers la ville de Spin Boldak, en route vers le siège des talibans à Kandahar, les drapeaux blancs distinctifs du groupe étaient visibles de loin, flottant sur les toits et parmi les collines environnantes.

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Des combattants talibans victorieux se mêlent aux villageois dans une ville de Kandahar, le 13 août 2021. (Photo, AFP)

Au moment de ma visite suivante à Kandahar, en 1998, les talibans avaient pris le contrôle d'environ 90 % de l'Afghanistan. Les religieux locaux ont annoncé de nouvelles règles dans les mosquées et sur les ondes de Radio Charia.

La musique, le football et le cerf-volant étaient interdits. On demandait aux hommes de laisser pousser une barbe d'au moins la longueur d'un poing fermé. Les femmes n'étaient pas autorisées à quitter leur domicile à moins d'être accompagnées d'un parent masculin. L'éducation des filles était interdite.

Je portais un salwar kameez (pantalon et chemise) traditionnels mais j'étais toujours raillé à cause de ma barbe française et de ma tête découverte. Mon chauffeur avait appris à passer habilement des cassettes de musique sur l'autoradio pour jouer des hymnes guerriers en conduisant en ville ou à proximité des postes de contrôle des talibans.

J'y avais voyagé pour couvrir les tout premiers pourparlers entre l'ONU et le mollah Omar dans sa résidence aux allures de forteresse.

«Le monde occidental ne comprend pas les talibans», m'a répété à plusieurs reprises le mollah Mouttamaen, l'un des principaux membres du groupe. Je lui ai demandé si les talibans, à leur tour, comprenaient le monde. Il détourna son regard dans un silence tendu.

En enquêtant sur les expériences des minorités sous le régime taliban, j'ai trouvé un quartier dans lequel les hindous et les sikhs avaient reçu l'ordre de porter un tissu jaune pour s'identifier. J'ai écrit une histoire à ce sujet qui a été publiée pendant que j'étais encore en Afghanistan. Après avoir reçu des menaces, j'ai été obligé de fuir le pays en pleine nuit.

Depuis lors, les talibans sont devenus une force organisée. Ce n'est plus un assortiment d'hommes brutaux et ignorants dans des turbans noirs conduisant des motos et intimidant les habitants.

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Des combattants talibans brandissent leurs armes dans le district d'Ahmad Aba, à la périphérie de Gardez, la capitale de la province de Paktia, le 18 juillet 2017. (Photo, AFP)

Lorsque j'ai rencontré le mollah Akhtar Mansour à la fin des années 1990, il venait d'être nommé ministre de l'aviation par le mollah Omar car il avait abattu deux hélicoptères russes avec un lance-roquettes et était donc censé comprendre comment les objets fonctionnaient dans les airs. Il est devenu le chef des talibans en juillet 2015 et a été tué lors d'une frappe américaine de drones en mai 2016 après être entré au Baloutchistan en Pakistan depuis l'Iran.

Le mollah Omar s'est souvent vanté de la façon dont le mouvement taliban a commencé avec seulement quelques dizaines d'étudiants de madrasa avec des motos et deux véhicules empruntés. Maintenant, cela s’est développé en toute une structure hiérarchique. 

Ses dirigeants se regroupent au sein du Conseil de direction, ou Rehbari Choura, un organe décisionnel pour les affaires politiques et militaires. Il contrôle de nombreuses commissions sur l'économie, la santé et l'éducation, fonctionnant comme un cabinet de ministres.

Le mollah Abdul Ghani Baradar est en réalité le ministre des Affaires étrangères des talibans. Sa commission politique dispose d'un bureau à Doha pour la représentation internationale, qui négocie avec les diplomates au nom de la milice islamique. Les talibans ont développé des liens avec l'Iran, la Russie et la Chine en vue d'un éventuel retour au pouvoir.

«Si nos leader mangent des repas avec un couteau et une fourchette à Moscou, Pékin, Téhéran ou Doha, cela ne signifie pas que nous trahirons notre idéologie », a déclaré un responsable taliban.

À un moment donné, les jeunes combattants talibans en Afghanistan craignaient la puissance aérienne américaine. Une fois, j'ai vu un soldat taliban crier des injures à une formation de bombardiers B-52. «Rencontrez-nous face à face si vous en avez le courage», a-t-il crié au ciel. Maintenant, le groupe aurait utilisé des drones dans plusieurs de ses attaques.       

On estime que les talibans comptent actuellement entre 55 000 et 85 000 combattants entraînés, et les habitants affirment qu'ils sont mieux équipés que les années précédentes. 

«Ils ont des lunettes de vision nocturne, des lunettes de visée thermiques, des véhicules blindés, des gilets pare-balles, des appareils sans fil», a témoigné Rashid Khan, un habitant de la province de Nimroz.   «Ils ont une énorme quantité d'armes américaines saisie aux forces afghanes, même des Humvees (véhicules de transport à roues de l'US Army».   

Bien que les forces talibanes semblent prendre le contrôle du pays après le récent départ des troupes américaines, avec des districts et des capitales provinciales tombant comme des dominos, le rétablissement et le maintien du pouvoir en Afghanistan ne seront certainement pas faciles.

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Un homme vend des drapeaux talibans dans la province de Herat, à l'ouest de Kaboul, en Afghanistan, le 14 août 2021. (Photo, AP/Hamed Sarfarazi)

Ils seront confrontés à l'opposition d'une nouvelle génération d'Afghans, notamment des jeunes instruits qui s'opposent farouchement au retour du groupe au pouvoir. 

Au cours des récents pourparlers de paix, il y a eu beaucoup de spéculations sur les changements que les talibans ont apportés au cours des deux dernières décennies en termes de gouvernance, de respect des droits humains, d'expression artistique et de savoir si les femmes seront autorisées à travailler et les filles à aller à l'école.

Les leaders politiques du groupe savent que les méthodes du passé ne leur donneront pas de légitimité, mais les combattants sur le terrain sont idéologiquement déterminés à instaurer un «émirat islamique». 

Parmi ces derniers figurent les hommes qui ont abattu le comédien Nazar Mohammad Khasha à Kandahar en juillet. Dans un autre incident, deux ravisseurs présumés ont été exécutés publiquement sans procès. Des rapports circulent également sur diverses restrictions déjà imposées aux femmes.

Il semble que les talibans aient désormais trois visages : les leaders Rahbari Choura qui sont les gardiens de l'idéologie talibane ; les leaders politiques de la Choura qui tentent de gagner en légitimité en améliorant l'image publique des talibans ; et la masse des combattants forgés par la guerre. 

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Des négociateurs talibans descendent le hall d'un hôtel lors des pourparlers à Doha, la capitale du Qatar, le 12 août 2021. (Photo, KARIM JAAFAR / AFP)

Il existe également une incertitude quant à savoir si les talibans peuvent ou vont empêcher l'Afghanistan de redevenir une plaque tournante mondiale du terrorisme. Plus de 2 000 combattants affiliés à Daech opèreraient dans le pays.

Il y a en outre le problème des talibans pakistanais utilisant l'Afghanistan comme refuge à partir duquel ils peuvent lancer des attaques contre le Pakistan.

Il sera difficile pour les talibans afghans de rompre les liens avec Al-Qaïda et les talibans pakistanais, même s'ils le souhaitent, car le trio a formé un lien au cours de la «guerre contre le terrorisme».

Alors que de nombreux analystes ont été surpris par la rapidité avec laquelle le régime des talibans est tombé après l'invasion américaine de 2001, les frontières poreuses ont continué à offrir un sanctuaire à ses membres. Beaucoup sont entrés dans la province pakistanaise du Baloutchistan avec leurs familles.

Une grande partie de la frontière a depuis été clôturée, mais à l'époque, les combattants talibans dans les villages reculés des provinces de Zaboul et d'Uruzgan pariaient sur le fait que les forces américaines finiraient par se lasser des combats.

«Le mollah Omar a dit : "Les Américains ont les horloges mais nous avons le temps" », comme l’a dit un combattant chevronné. La perception des talibans d'avoir le temps de leur côté persiste encore.

Pendant plus de 40 ans, l'Afghanistan a été un champ de bataille d'idéologies et d'ethnies conflictuelles, un bras de fer sanglant entre les seigneurs de la guerre pour l'opium et les opportunités de corruption.

Je me souviens des paroles de Shahrbano, une jeune femme afghane que j'ai rencontrée à Peshawar il y a des années et dont la famille a dû fuir Kaboul à deux reprises ; une fois à cause des conflits internes des moudjahidines, qui ont réduit la ville en ruines, et de nouveau pendant le règne régressif des talibans.

«À chaque invasion, qu'elle soit russe, américaine, des moudjahidines ou des talibans, chaque Afghan meurt peu à peu», a avoué Shahrbano. « Nous sommes la cible dans ce jeu de la mort, comme une carcasse en buzkashi, et le monde le regarde, encore et encore».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.