Tollé après la levée par le gouvernement britannique des sanctions à l’encontre d’un homme d'affaires syrien lié à Assad

Une photo publiée par l’agence de presse officielle de la Syrie (Sana) montre le président Bachar al-Assad, le 28 mai 2021. (AFP/Fichier)
Une photo publiée par l’agence de presse officielle de la Syrie (Sana) montre le président Bachar al-Assad, le 28 mai 2021. (AFP/Fichier)
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Publié le Mercredi 18 août 2021

Tollé après la levée par le gouvernement britannique des sanctions à l’encontre d’un homme d'affaires syrien lié à Assad

  • Tarif al-Akhras est «l’un des principaux financiers du régime syrien», estime le Syrian British Council
  • Le soutien de l’homme d’affaires à Assad favorise les «crimes de guerre et violations des droits de l’homme»

LONDRES: Le gouvernement britannique a levé les sanctions imposées à un important homme d’affaires syrien proche du président syrien, Bachar al-Assad, mais les défenseurs des droits de l’homme demandent qu’il soit réinscrit sur la liste.

Le Trésor a annoncé que Tarif al-Akhras n’était «plus soumis à un gel de ses avoirs». C’est la première fois qu’un individu est retiré de la liste depuis l’adoption d’une loi visant à maintenir les sanctions contre les personnes associées au régime Assad, notamment «une personne éminente qui gère ou contrôle une entreprise en Syrie».

L’homme d’affaires, cousin du père de la première dame syrienne, Asma al-Assad, est le fondateur d’Akhras Group,  une société active dans le secteur des matières premières et de la logistique dans tout le pays.

M. Al-Akhras, âgé de 70 ans, a été placé sur les listes de sanctions par l’Union européenne (UE) en septembre 2011, en tant qu’«homme d’affaires de premier plan qui bénéficie du régime et qui le soutient». Il a fait appel contre les sanctions de l’UE, qui a rejeté sa requête en avril 2016, concluant qu’il «apportait un soutien économique au régime syrien ou en bénéficiait».

En 2014, il a été condamné à douze mois de prison par la Haute cour britannique pour avoir omis de verser 26 millions de dollars (environ 22,2 millions d’euros) à une société américaine, à la suite d’un accord sur les importations de produits alimentaires en Syrie.

Le cabinet d’avocats Guernica 37, spécialisé dans les droits de l’homme, a indiqué au Daily Telegraph que le gouvernement britannique devrait réimposer des sanctions à M. Al-Akhras. «Des hommes d’affaires syriens beaucoup moins importants que lui ont été inscrits sur la liste des sanctions selon un critère très similaire lorsque le Royaume-Uni faisait partie de l’UE, et ont ensuite fait l’objet de sanctions britanniques après le Brexit», a précisé Ibrahim Olabi, avocat au cabinet Guernica 37.

Le Syrian British Council (SBC) a déclaré au Telegraph qu’il était choqué par la décision du gouvernement de radier de la liste «l’un des principaux financiers du régime syrien». Le SBC a souligné que M. Al-Akhras fournissait «un soutien financier direct au régime syrien, permettant ainsi à ce dernier de continuer à commettre des crimes de guerre et des violations des droits de l’homme».

«Nous pensons que cet acte est incompatible avec la politique actuelle du Royaume-Uni, qui consiste à demander des comptes à toutes les personnes impliquées dans des activités criminelles de soutien au régime syrien», a estimé Mazen Gharibah, directeur général du SBC. Un homme d’affaires syrien requérant l’anonymat pour sa sécurité a expliqué au Telegraph qu’une entreprise telle qu’Akhras Group ne pourrait se développer qu’avec le soutien du régime.

«Personne à Damas ne peut faire des affaires comme M. Al-Akhras à moins d’être dans la poche du régime et de le soutenir à 100 %», estime l’homme d’affaires. M. Al-Akhras a souffert après que le régime a procédé à une vaste opération anticorruption des entreprises en 2019 – s’assimilant à du racket –, afin de récolter des fonds de toute urgence, mais il serait de nouveau en bons termes avec Bachar al-Assad.

Londres a réaffirmé sa volonté de recourir aux sanctions pour cibler les personnes associées au régime syrien ou qui le soutiennent. «Les sanctions britanniques envoient un message clair au régime et à ses partisans: nous ne resterons pas les bras croisés pendant que le régime continue à commettre de graves violations des droits de l’homme», a déclaré le mois dernier le député conservateur Kevin Foster dans un communiqué.

«Les sanctions seront utilisées pour les obliger à rendre des comptes, les empêcher de pénétrer au Royaume-Uni, de transférer de l’argent via des banques britanniques, et de profiter de notre économie».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com