L'art d'un exilé: l'artiste libyen Hasan Dhaimish

The Funky Sixteen Corners, («Les seize coins branchés»), 2009. (Fourni)
The Funky Sixteen Corners, («Les seize coins branchés»), 2009. (Fourni)
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Publié le Vendredi 27 août 2021

L'art d'un exilé: l'artiste libyen Hasan Dhaimish

  • «Quand il est mort, en 2016, cela a été difficile. Pendant un court moment, se confronter à son travail me semblait ardu», confie le fils de l’artiste
  • Cet événement, qui se déroulera dans la galerie londonienne Hoxton 253, est coorganisé par la sœur de Sherif Dhaimish, Hanna

LONDRES: «Cela semblait presque être une nécessité. Je devais le faire. Quelque chose devait être entrepris, sinon personne d'autre ne l’aurait fait. Et je ne dis pas cela dans le sens où c'est un fardeau pour moi! En réalité, j’ai trouvé cela assez cathartique. Je pense que cela m'a aidé à faire mon deuil.» C’est ce que déclare Sherif Dhaimish, le fils de l'artiste et satiriste libyen Hasan «Alsatoor» Dhaimish.

Sherif Dhaimish est éditeur et conservateur. Il habite le sud-est de Londres et c’est avec calme et passion qu’il évoque la vie et l'œuvre de son père, disparu il y a cinq ans, dans un café situé près de la gare de Waterloo. «Nous étions très proches, nous étions vraiment comme des copains. Quand il est mort, en 2016, cela a été difficile. Pendant un court moment, se confronter à son travail me semblait ardu. Pourtant, plus je le faisais, plus je me sentais proche de lui. Je me sens privilégié qu'il ait laissé un tel héritage», confie-t-il.

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Hasan en train de travailler chez lui, à Burnley, dans le Lancashire, en 1980. (Fourni)

Hasan a passé la majeure partie de sa vie en exil dans le nord-ouest de l'Angleterre. Il était serveur dans un restaurant italien, assistait à des festivals de musique et menait une vie modeste avec sa femme et ses trois enfants. Aujourd'hui, son histoire singulière, celle d’un jeune émigré sans le sou devenu un géant de la satire, prend vie à travers l’exposition intitulée «Résistance, rébellion, révolution: un artiste libyen en exil».

Elle se déroulera dans la galerie londonienne Hoxton 253. Coorganisée par la sœur de Dhaimish, Hanna, elle coïncide avec le 10e anniversaire de la révolution libyenne et propose «une réflexion sur la vie de l'artiste en exil».

«Pour moi, le fait de monter une exposition ici, à Londres, et qu’elle suscite un certain intérêt constitue une victoire», déclare Dhaimish. «Je n’ai pas vraiment d’idée précise sur ce que je veux faire. Je sais simplement, pour avoir parlé à beaucoup de gens au cours de ces dernières années – des universitaires, des journalistes, des anciens amis de mon père, des militants des droits de l'homme et des artistes –, que son parcours est tout à fait unique, et que, dans le même temps, il est susceptible de toucher beaucoup de gens. Son œuvre parle d'exil, de politique, de musique; elle est d’une grande richesse, ce qui ne l’empêchait pas d’être particulièrement humble au sujet de son travail», ajoute-t-il.

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Billie Holiday, 2009. (Fourni)

Le père de Hasan, cheikh Mahmoud Dhaimish, a été conseiller religieux du roi Idris. Il a été renversé lors d'un coup d'État dirigé par Mouammar Kadhafi en 1969. Hasan arrive en Angleterre à l'âge de 19 ans. Il n’a pas l’intention d’y rester, mais la situation politique de son pays conduit son père à lui recommander de rester à l'étranger jusqu'à ce que Kadhafi soit parti. Il s’installe donc près de Burnley, dans le Lancashire, se marie avec Karen Waddington et s’implique beaucoup dans le mouvement d'opposition libyen.

Son engagement remonte à un voyage à Londres, en 1979, lorsqu'il remarque un magazine de couleur orange présenté dans un kiosque à journaux arabe situé à l'extérieur de la station de métro Earl's Court. Publié par l'opposition libyenne, Al-Jihad deviendra le support où s’exprimera à travers le monde sa satire politique «humoristique, perspicace, acerbe et implacable». Il adopte le surnom d'«Al-Satoor» («le couperet»), dénonce la corruption et l'injustice généralisées du régime et raille Kadhafi de manière impitoyable.

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Médine, 2010. (Fourni)

Mais l’art de Hasan possède de multiples facettes. Grand mélomane, il peint en écoutant Miles Davis, Thelonious Monk et Blind Willie Johnson et il décide de donner vie au jazz et au blues à travers son travail. C’est là le cœur de l’exposition «Résistance, rébellion, révolution», qui se propose d’évoquer l’expression artistique de Hasan en dehors du monde très agité de l'activisme politique.

«Il parlait souvent de son travail politique comme d'une nécessité, et c'était évidemment quelque chose qui lui tenait à cœur. Mais il voyait aussi l'arène politique pour ce qu'elle était», explique Dhaimish. «Il m'a exhorté à rester loin de cela. Lorsqu’il créait, il ne le faisait pour personne d'autre que lui-même. C'était une sorte de thérapie et je pense que c'était pour lui un bon mécanisme de défense. Il était très peu orthodoxe dans tout ce qu'il faisait. Pour moi, il est important d'essayer de raconter son histoire d'une manière qui ne limite pas son travail à celui d’un satiriste libyen», poursuit-il.

Le parcours artistique de Hasan commence à la fin des années 1980 lorsqu'il s’inscrit à un cours d'informatique au Nelson & Colne College. Peu intéressé par les logiciels de traitement de texte, il préfère utiliser le pinceau et l'un des professeurs, qui remarque son talent fruste, l’encourage à poursuivre une voie artistique.

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Ce mémorial, élaboré près du palais de justice dans le centre-ville de Benghazi, réunit des photos de personnes qui ont sacrifié leur vie pour la révolution. (Fourni)

«Cela l'a libéré de la caricature et il a commencé à prendre conscience du fait qu’il possédait une fibre artistique», confie Dhaimish. «Il a obtenu son baccalauréat, a étudié à l'université de Bradford, puis il est revenu, avant de devenir enseignant dans cette même faculté. Une grande partie de l'exposition est consacrée à ses productions artistiques qui ne sont pas satiriques.»

Dhaimish a choisi certaines œuvres de son père et les a présentées de manière à ce qu’elles racontent ce qui se passait en Libye à l'époque. L’exposition propose une sélection de dessins animés réalisés entre 1980 et 2016, une série de toiles, d'estampes et de photographies ainsi qu’une vidéo biographique de six minutes. Il existe également des archives en ligne et un livre en édition limitée subventionnés par Pendle Press et Arts Council England. C'est la première fois que le travail de Hasan est visible à Londres. Une exposition précédente avait toutefois eu lieu à Pendle, dans le Lancashire, en 2018.

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Hasan et son fils Sherif à Londres, 1989. (Fourni)

Toute l’élaboration de l’exposition est le fruit d’une démarche passionnée qui a exigé beaucoup de temps. Réunir les œuvres de son père a constitué pour Dhaimish une entreprise gigantesque (à ce jour, les archives comptent quelque 7 000 dessins). La pandémie de Covid-19, entre autres, a entraîné des changements de lieu, de date et de budget. Dhaimish s’est heurté aussi à des difficultés pour choisir les œuvres. Étant donné qu’il est son fils, la façon dont il raconte le parcours de cet artiste est nécessairement orientée.

«Bien sûr, il y a un aspect personnel dans tout cela, mais j’ai voulu rester fidèle à la liberté de pensée qu'il représente», déclare Dhaimish. «Dans un monde où les choses sont, à certains égards, très polarisées – vous êtes soit d'un côté, soit de l'autre –, des gens comme mon père, qui était difficile à cerner et dont la création oscillait sans cesse, représentaient quelque chose de différent. C'était un peu comme une anomalie, mais il est très important, justement, de raconter un récit comme celui-là.

Pourquoi est-ce si important? Dhaimish a longuement médité cette question, qui l’a amené à se demander en quoi consistait l’héritage de son père. «S'il y a une chose primordiale à retenir – que vous soyez d'accord ou non avec son travail politique ou que vous aimiez ou non son œuvre –, c’est que mon père était un penseur critique et indépendant. Et c’était sa force. Il se moquait qu’on soit d'accord avec lui ou non. Ce qu'il voulait, c’est que les gens voient les choses sous un angle différent», confie-t-il. «Pour moi, c'est le plus important. Vous pouvez parler à n'importe lequel de ses anciens élèves et vous verrez que c'est la chose capitale qu’il leur a enseignée: pensez par vous-même.»

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.