La Fashion week de New York retrouve du public et des couleurs

Défilé à la Fashion week de New York en 2020 (Photo, AFP).
Défilé à la Fashion week de New York en 2020 (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 05 septembre 2021

La Fashion week de New York retrouve du public et des couleurs

  • Sur fond de crise sanitaire, les deux dernières éditions, en septembre 2020 et février 2021, avaient été dominées par les présentations et défilés virtuels
  • A New York, qui précède Londres, Milan et Paris, les lieux emblématiques ne manquent pas et servent parfois d'écrin au défilé

NEW YORK: Après une longue pause due à la pandémie, New York retrouve la semaine prochaine l'énergie des défilés physiques et quelques grands noms comme Tom Ford ou Altuzarra pour sa Fashion week "printemps-été 2022". Mais faute de visiteurs internationaux, l'audience sera très américaine.

Sur fond de crise sanitaire, les deux dernières éditions, en septembre 2020 et février 2021, avaient été dominées par les présentations et défilés virtuels.

"Le virtuel et les défilés +en personne+ sont désormais complémentaires. Mais il y a un réel optimisme et beaucoup d'enthousiasme pour le retour des défilés en +live+. Il n'y a rien de comparable", se réjouit le directeur général du syndicat américain de la mode (CFDA), Steven Kolb.

A New York, qui précède Londres, Milan et Paris, les lieux emblématiques ne manquent pas et servent parfois d'écrin au défilé, comme l'Apollo Theater pour Tommy Hilfiger ou l'ambiance du Studio 54 pour Michael Kors en 2019.

Pour cette semaine de la mode femme, LaQuan Smith dévoilera sa collection au sommet du mythique Empire State Building à Manhattan, jeudi soir, clôturant une journée qui aura déjà vu défiler Moschino, Sergio Hudson et Carolina Herrera, selon le programme officiel. Mardi, l'âme de Collina Strada, Hillary Taymour, devrait elle confirmer sa fibre verte avec un défilé sur un toit-jardin de Brooklyn.

"C'est un moment important pour New York, et nous sommes fiers de soutenir la ville et le secteur", avait souligné Michael Kors en annonçant sa présence. "Résilients et optimistes", résume aussi Steven Kolb.

Assistance réduite

Chose rare, la Fashion week coïncide cette année avec le traditionnel gala du Met, rendez-vous mondain phare de la mode new-yorkaise, prévu lundi et placé sous le signe de la jeunesse, avec la chanteuse Billie Eilish, l'acteur Timothée Chalamet, la poétesse Amanda Gorman et la joueuse de tennis Naomi Osaka comme co-présidents.

Mais dans une ville meurtrie par le Covid, et ces derniers jours par des inondations historiques, le retour à la normale est très progressif, sur fond de menace du variant Delta du coronavirus. Les organisateurs ont dû respecter un protocole sanitaire strict: vaccination obligatoire pour tous les invités et participants, masques recommandés - pas pour les modèles lors des défilés - et public réduit.

Selon le CFDA, sur un calendrier officiel qui comprend 91 noms, "un large pourcentage" de défilés aura lieu en extérieur, tandis que certaines marques misent encore sur le tout-virtuel. 

Autre bémol, avec la fermeture des frontières américaines à de nombreux pays, "beaucoup des invités internationaux traditionnels de la Fashion week ne pourront pas venir", convient Steven Kolb.

"Ce sera une audience américaine solide, mais je n'ai pas d'inquiétude sur le fait que l'impact sera aussi international", assure-t-il à l'AFP.

"Moins de routine"

Avant même la crise sanitaire, la place américaine devait composer avec de grosses défections comme Ralph Lauren, Calvin Klein ou Tommy Hilfiger, désireux de changer de rythme ou partis défiler ailleurs. New York avait aussi perdu des figures comme Pyer Moss, Rihanna ou Victoria Beckham.

Cette fois, le CFDA se félicite du retour de Thom Browne et met en avant celui de Joseph Altuzarra au calendrier de l'édition, qui commence mardi avec Christian Siriano et Collina Strada et s'achève dimanche avec Tory Burch, Oscar de la Renta et Tom Ford en clôture. Samedi prochain, au moment où New York commémorera les 20 ans des attentats du 11-Septembre, il n'y aura pas de défilé vers 9h, quand les avions ont percuté les tours du World Trade Center en 2001... Mais le marathon reprendra dès 10h. 

Au calendrier figurent aussi le styliste américano-libérien Telfar Clemens, qui a fait sensation avec ses sacs en cuir vegan durant la pandémie, ou Peter Do, dont c'est la première Fashion week. 

"Les créateurs ne ressentent plus la pression de défiler à chaque saison, c'est ce qui est très intéressant", souligne auprès de l'AFP Cathleen Sheehan, professeure au Fashion Institute of Technology de New York.

"Cela peut apporter beaucoup d'énergie. Il y a moins d'obligation et moins de routine".


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com