La guerre sans merci de l'Arabie saoudite contre le terrorisme

Une explosion est visible à Al-Haytheriyah, le 9 juin 2010 (Photo, AFP).
Une explosion est visible à Al-Haytheriyah, le 9 juin 2010 (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 09 septembre 2021

La guerre sans merci de l'Arabie saoudite contre le terrorisme

  • À l’approche du vingtième anniversaire du 11-Septembre, il convient de rappeler les exploits de l’Arabie saoudite dans la lutte contre le terrorisme et l’idéologie de l’extrémisme islamique
  • De nombreux actes terroristes depuis 1979, qui ont fait plus de 3 000 victimes dans le Royaume, ont incité le prince héritier Mohammed ben Salmane à lancer une campagne contre l’extrémisme

DJEDDAH: «Nous ne perdrons pas encore trente ans de notre vie à lutter contre les idéologies extrémistes. Nous les abolirons aujourd’hui et immédiatement». Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a pris cet engagement déterminant lors d’un forum d’investissement à Riyad en octobre 2017.

Ces propos n’étaient pas simplement un coup d’éclat médiatique, ils établissaient une nouvelle feuille de route pour la lutte contre les idéologies extrémistes qui, au cours des dernières décennies, ont menacé le monde, et l’Arabie saoudite en particulier.

Les forces spéciales saoudiennes s'entraînent (Photo, AFP).

Alors que les États-Unis s’apprêtent à célébrer le vingtième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, il convient de rappeler les exploits de l’Arabie saoudite dans la lutte contre le terrorisme et l’idéologie de l’extrémisme islamique. En effet, comme l’a expliqué le prince Turki al-Faisal, ancien ambassadeur saoudien aux États-Unis, et chef des services de renseignement, lors d’une table ronde à Washington en 2016, «l’Arabie saoudite est, tout comme les États-Unis, victime du terrorisme, et des mêmes groupes terroristes».

Le premier attentat terroriste à frapper le Royaume a été celui de Juhayman, ou la prise de la Grande Mosquée de La Mecque, en 1979. Un groupe de plusieurs centaines de militants dirigés par Juhayman al-Otaibi a assailli la mosquée, le site le plus sacré de l’islam. Plusieurs centaines de pèlerins innocents ont été pris en otage, et la mosquée a été transformée en champ de bataille, avant l’intervention de commandos. Plus de 250 personnes ont été tuées et 560 blessées au cours de ces deux semaines d’affrontement.

Le directeur du Centre du Roi Faisal pour la recherche et les études islamiques, le Prince Turki Al Faisal (Photo, AFP).

En 1987, des pèlerins iraniens inspirés par l’idéologie révolutionnaire du régime de Téhéran se sont heurtés aux forces de sécurité à La Mecque lors du pèlerinage du Hajj, faisant plus de 400 morts. Cela a renforcé l’engagement des dirigeants saoudiens à éradiquer le terrorisme, et à protéger le Royaume des attentats terroristes et de l’idéologie extrémiste.

Cela a ensuite été au tour de la capitale saoudienne de subir le terrorisme de plein fouet. En novembre 1995, un grand attentat à la voiture piégée s’est produit devant un immeuble résidentiel appartenant à la Garde nationale saoudienne. Cinq ressortissants américains et deux Indiens ont perdu la vie lors de cet attentat, qui a également fait des dizaines de blessés de nationalités différentes.

L’attaque a été perpétrée par quatre jeunes hommes saoudiens, qui étaient influencés par les discours des dirigeants d’Al-Qaïda en Afghanistan, et par les idées du mouvement saoudien Sahwa («éveil» en arabe).

Ce mouvement était dirigé par des imams radicaux influencés par les Frères musulmans. Moins d’un an plus tard, en mai 1996, les auteurs de l’attentat ont été exécutés. Toutefois, d’autres cellules extrémistes ont fomenté des complots. Le 25 juin 1996, la ville de Khobar, dans la province d’Ach-Charqiya, a été touchée par une explosion massive.

Images prises par la chaine saoudienne Al-Ekhbaria d’un affrontement entre les forces de sécurité du Royaume et des activistes d’Al-Qaeda, le 23 juin 2006 à Riyad (Photo, AFP).

Les terroristes ont ciblé les tours de Khobar, bâtiment de huit étages, occupé par des aviateurs et des soldats américains. Cette attaque a tué 19 membres des Forces aériennes américaines, ainsi qu’un citoyen saoudien. Elle a également blessé 498 résidents de différentes nationalités.

Il a été établi par la suite que les assaillants avaient des liens avec le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). L’un d’entre eux, Ahmed al-Moughassil, avait fui après l’attentat en Iran, puis au Liban. Les autorités saoudiennes ont réussi à l’arrêter à Beyrouth en août 2015.

Sept ans plus tard, le 12 mai 2003, le groupe terroriste Al-Qaïda, dirigé par Oussama ben Laden, a entamé une série d’opérations contre l’Arabie saoudite. La plus importante d’entre elles était l’attentat à la bombe contre trois complexes résidentiels à Riyad – Dorrat al-Jadawel, Al-Hamra Oasis Village et Vinnell Corporation – visés par quatre voitures piégées. Cette offensive coordonnée a fait 39 morts.

Sept mois plus tard, des extrémistes également inspirés par Al-Qaïda ont perpétré des attentats à la bombe à Al-Mouhaya près de Riyad en novembre 2003, faisant 17 morts et 122 blessés. Le 21 avril 2004, un kamikaze conduisant une voiture piégée a fait exploser le bâtiment de la Sécurité générale à Riyad, siège de la lutte antiterroriste, faisant au moins dix victimes.

Les efforts de contre-terrorisme effectués par l’Arabie saoudite sont un message clair : l’Islam n’a rien à voir avec le terrorisme, le terrorisme n’a pas de religion (Photo, AFP).

Le bilan de toutes ces attaques est colossal. En 2018, la présidence de la Sécurité d’État a précisé qu’au cours des vingt et une dernières années, 863 opérations terroristes ont été menées sur le territoire saoudien. Au total,1 096 opérations ont été planifiées. Ces attaques ont fait 3 007 victimes, 333 agents de sécurité ont péri, 695 terroristes ont été tués et 346 autres ont été blessés.

La présidence de la Sécurité d’État a également dressé la liste des armes à feu et des explosifs qu’elle a saisis: 4 529 armes de différents types, 450 bombes artisanales, trois missiles sol-air SAM-7, 374 lance-roquettes, 241 ceintures explosives, et 47 tonnes d’explosifs de qualité militaire.

Cette guerre acharnée a incité le prince héritier Mohammed ben Salmane à lancer une campagne contre l’extrémisme et le terrorisme. Par la suite, le Royaume a pris une série de mesures qui ont contribué à éliminer les opérations terroristes au niveau local, à exposer, et à combattre l’idéologie extrémiste à l’échelle internationale.

En 2018, la présidence de la sécurité nationale a annoncé que 863 opérations terroristes avaient eu lieu en Arabie saoudite au cours des 21 années précédentes (Photo, fournie).

Le 15 décembre 2015, le Royaume annonçait qu’il mettait en place l’Alliance militaire islamique pour combattre le terrorisme (Amict), qui regroupe les opposants à l’extrémisme. Cette initiative visait à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes, selon le communiqué annonçant la création de l’alliance.

L’Amict regroupe 41 pays musulmans qui participent à une planification et à une prise de décisions en commun. L’Alliance dispose d’une salle d’opérations commune basée à Riyad, qui s’efforce de combattre l’idéologie extrémiste, et de coordonner les efforts pour faire face à la planification et à l’exécution des actes terroristes.

L'Arabie saoudite ne s’est pas arrêtée à la création de l’Amict. Le 30 avril 2017, le prince héritier Mohammed ben Salmane a créé et présidé le Centre de guerre idéologique, affilié au ministère de la Défense. Il a pour mission de combattre les racines de l’extrémisme et du terrorisme, et consolide les vrais concepts de la religion musulmane.

Face à la virulence des attaques, le Royaume a riposté, en venant à bout des extrémistes sur les plans militaires et idéologiques (Photo, AFP).

Pour Saoud al-Otaibi, analyste et chercheur dans le domaine de la sécurité et du terrorisme, l'Arabie saoudite, en créant l’Amict, a envoyé un message clair au monde: l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme, et le terrorisme n’a pas de religion.

M. Al-Otaibi souligne que les efforts du Royaume ne se sont pas limités à l’Amict. Il a également mis en place le Centre mondial de lutte contre l’idéologie extrémiste (Etidal), inauguré en mai 2017 par le roi Salmane, le président américain Donald Trump, ainsi que d’autres dirigeants, qui ont participé au sommet arabo-islamo-américain à Riyad.

Etidal a reçu 110 millions de dollars (environ 93 millions d’euros) d’aides financières. Abdelaziz al-Harthy, conseiller juridique, explique à Arab News que la promulgation d’une législation ciblant l’idéologie est un autre pilier de la guerre saoudienne contre l’extrémisme.

Le cratère cause par l’explosion d’un camion-citerne à la base aérienne du Roi Abdul Aziz, près de Dhahran en Arabie saoudite (Photo, DoD).

De nouvelles lois imposent le contrôle des flux financiers et limitent l’acheminement des dons vers le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSRelief). Ce qui limite le risque d’un soutien au terrorisme, et a permis de classer les entités dangereuses.

M. Al-Harthy évoque une émission télévisée en avril 2021 au cours de laquelle le prince héritier a déclaré que «toute personne adoptant une approche extrémiste, même si ce n’est pas un acte terroriste, est un criminel qui sera tenu pour responsable en vertu de la loi».

«L’un des éléments les plus importants qui confirment la détermination et la fermeté du Royaume dans la lutte contre l’extrémisme est la poursuite des terroristes et leur traduction en justice, afin qu’ils soient punis de manière dissuasive pour leurs crimes contre l’islam et l’État.»

Twitter : @md_sulami

En Chiffres

* 1 096 attentats terroristes en Arabie saoudite.

* 863 opérations terroristes enregistrées.

* 233 attentats terroristes déjoués.

* 3 007 victimes d’attentats terroristes.

* 333 agents de sécurité saoudiens tués dans les attentats.

* 695 terroristes éliminés.

* 4 529 armes saisies.

* 450 bombes artisanales saisies.

* 3 missiles SAM-7 saisis.

* 374 lance-roquettes saisis.

* 241 ceintures explosives saisies.

* 47 tonnes d’explosifs saisies.

* 22 opérations contre les intérêts saoudiens à l’étranger et les missions diplomatiques.


Israël approuve la création de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie

Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
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  • Israël a approuvé l’installation de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie, portant à 69 le nombre de colonies validées en trois ans, dans une démarche visant selon le gouvernement à empêcher la création d’un État palestinien
  • Cette décision, critiquée par l’ONU et de nombreux pays, intervient dans un contexte d’intensification de la colonisation et de fortes violences depuis le 7 octobre 2023

JÉRUSALEM: Les autorités israéliennes ont annoncé dimanche avoir approuvé l'installation de 19 colonies en Cisjordanie, une mesure visant selon elles à "bloquer l'établissement d'un Etat palestinien terroriste", dans un contexte d'intensification de la colonisation depuis le 7-octobre.

Cette annonce porte à 69 le nombre total de colonies ayant obtenu un feu vert ces trois dernières années, d'après un communiqué publié par les services du ministre des Finances d'extrême droite Bezalel Smotrich, lui-même colon et partisan d'une annexion de ce territoire occupé par Israël depuis 1967.

Elle intervient quelques jours après un rapport du secrétaire général des Nations unies faisant état d'une croissance record des colonies israéliennes depuis le début du suivi en 2017.

"La proposition du ministre des Finances Bezalel Smotrich et du ministre de la Défense Israël Katz de déclarer et formaliser 19 nouvelles colonies en Judée et Samarie (la Cisjordanie, NDLR) a été approuvée par le cabinet" de sécurité du gouvernement, ont annoncé les services de M. Smotrich.

Selon lui, cette initiative doit permettre d'empêcher l'émergence d'un Etat palestinien.

"Sur le terrain, nous bloquons l'établissement d'un Etat palestinien terroriste. Nous continuerons à développer, construire et à nous implanter sur la terre de notre patrimoine ancestral", est-il écrit dans le communiqué.

Hormis Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Sur les colonies dévoilées dimanche, cinq sont des avant-postes qui existent déjà depuis plusieurs années, c'est-à-dire des colonies déjà implantées en territoire palestinien, sans avoir obtenu les autorisations nécessaires des autorités israéliennes.

Ces 19 colonies se trouvent dans des zones "hautement stratégiques", ont précisé les services du ministre. Deux d'entre elles, Ganim et Kadim, dans le nord de la Cisjordanie, seront réinstallées après avoir été démantelées il y a deux décennies.

- "Expansion implacable" -

La colonisation s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite depuis 1967, et s'est nettement intensifiée sous l'exécutif actuel, en particulier depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Dans le rapport de l'ONU consulté mi-décembre par l'AFP, son secrétaire général Antonio Guterres avait "condamné l'expansion implacable de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem Est, qui continue à alimenter les tensions, empêcher l'accès des Palestiniens à leur terre et menace la viabilité d'un Etat palestinien totalement indépendant, démocratique, continu et souverain".

"Ces développements enracinent encore l'occupation israélienne illégale et viole le droit international et le droit des Palestiniens à l'autodétermination", a-t-il ajouté.

L'avancée de la colonisation s'accompagne en outre d'une augmentation "alarmante" des violences des colons, dénonce-t-il dans le document, évoquant des attaques parfois "en présence ou avec le soutien des forces de sécurité israéliennes".

Depuis le 7-octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels des combattants, mais aussi beaucoup de civils, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Les nouveaux projets de colonies dévoilés par Israël provoquent régulièrement un tollé international, Paris y voyant une "menace existentielle" pour un Etat palestinien.

Fin septembre, le président américain Donald Trump, pourtant un soutien indéfectible d'Israël, avait averti qu'il "ne lui permettrait pas d'annexer la Cisjordanie".


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com