KABOUL: Le gouvernement taliban au pouvoir en Afghanistan a lancé dimanche un programme d'aide consistant à donner du blé en échange de travaux à des dizaines de milliers d'hommes pour lutter contre la faim à travers le pays.
Le programme, qui fournira des emplois à 40 000 hommes à Kaboul, doit également démarrer dans plusieurs autres villes, a indiqué Zabihullah Mujahid, porte-parole du gouvernement, lors d'une conférence de presse dans la capitale.
« C'est une étape importante dans la lutte contre le chômage », a-t-il déclaré, précisant que les participants devront « travailler dur ».
Le programme doit durer deux mois, avec 11 600 tonnes de blé distribuées comme salaires dans la capitale et 55 000 dans d'autres grandes villes du pays comme Herat, Jalalabad ou Kandahar.
A Kaboul, les participants devront par exemple creuser des canaux et des tranchées pour récupérer l'eau et la neige afin de lutter contre le manque d'eau.
M. Mujahid et d'autres responsables, dont le ministre de l'Agriculture, Abdul Rahman Rashid, et le maire de Kaboul Hamdullah Numani, ont coupé un ruban rose et creusé un petit fossé lors d'une cérémonie d'inauguration à Rish Khor, une zone rurale de la capitale.
L'Afghanistan, ravagé par la pauvreté et la sécheresse, son économie en lambeaux, s'apprête à affronter un rude hiver, alors que peu de familles sont équipées pour y faire face.
Benjamin Netanyahu devrait lui chercher à concentrer les regards sur l'Iran et pourrait plaider pour de nouvelles frappes américaines contre le programme nucléaire de Téhéran, selon des informations de presse.
Cette rencontre est la cinquième aux Etats-Unis entre les deux hommes depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump il y a près d'un an.
Elle intervient au moment où Washington et des médiateurs régionaux souhaitent accélérer la cadence pour lancer la deuxième phase du fragile cessez-le-feu en vigueur depuis octobre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.
Cette deuxième étape prévoit le désarmement du Hamas, un retrait progressif de l'armée israélienne de Gaza, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation dans le territoire palestinien.
Donald Trump doit recevoir le dirigeant israélien à 13H00 (18H00 GMT) dans sa résidence Mar-a-Lago, à Palm Beach, où il passe les fêtes et a déjà accueilli la veille le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Plus tôt dans la journée, Benjamin Netanyahu s'est entretenu avec le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio et le ministre américain de la Défense Pete Hegseth, ont indiqué des responsables des deux pays.
Dernier otage
Succès majeur de la première année du mandat du président américain, la fragile trêve à Gaza, prévue par un plan supervisé par Donald Trump, a mis fin en octobre à deux années de guerre dévastatrice, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023. Israël et le Hamas s'accusent néanmoins mutuellement de violations.
Le passage à la deuxième phase piétine, malgré la volonté américaine d'obtenir de nouvelles avancées.
Le média américain Axios rapporte, en citant des responsables de la Maison Blanche, que Washington veut annoncer le plus rapidement possible un gouvernement palestinien de technocrates comme autorité de transition pour Gaza et que Donald Trump souhaite réunir un nouveau "comité de la paix" chargé de superviser ce gouvernement transitoire en janvier lors du forum de Davos en Suisse.
Mais avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase, Israël veut insister sur l'importance de la restitution du corps du dernier otage retenu à Gaza, selon une porte-parole du bureau du Premier ministre, Shosh Bedrosian. Le Hamas assure ne pas avoir réussi à le localiser jusqu'à présent.
Benjamin Netanyahu veut s'assurer que "le Hamas est désarmé, que Gaza est démilitarisé" dans cette phase suivante, a-t-elle ajouté.
Or la branche armée du mouvement islamiste palestinien a réaffirmé lundi qu'il "ne renoncera pas à ses armes tant que l'occupation perdurera".







