KABOUL: Le gouvernement taliban au pouvoir en Afghanistan a lancé dimanche un programme d'aide consistant à donner du blé en échange de travaux à des dizaines de milliers d'hommes pour lutter contre la faim à travers le pays.
Le programme, qui fournira des emplois à 40 000 hommes à Kaboul, doit également démarrer dans plusieurs autres villes, a indiqué Zabihullah Mujahid, porte-parole du gouvernement, lors d'une conférence de presse dans la capitale.
« C'est une étape importante dans la lutte contre le chômage », a-t-il déclaré, précisant que les participants devront « travailler dur ».
Le programme doit durer deux mois, avec 11 600 tonnes de blé distribuées comme salaires dans la capitale et 55 000 dans d'autres grandes villes du pays comme Herat, Jalalabad ou Kandahar.
A Kaboul, les participants devront par exemple creuser des canaux et des tranchées pour récupérer l'eau et la neige afin de lutter contre le manque d'eau.
M. Mujahid et d'autres responsables, dont le ministre de l'Agriculture, Abdul Rahman Rashid, et le maire de Kaboul Hamdullah Numani, ont coupé un ruban rose et creusé un petit fossé lors d'une cérémonie d'inauguration à Rish Khor, une zone rurale de la capitale.
L'Afghanistan, ravagé par la pauvreté et la sécheresse, son économie en lambeaux, s'apprête à affronter un rude hiver, alors que peu de familles sont équipées pour y faire face.
Selon l'enquête, Jonathan Rinderknecht, 29 ans, aurait déclenché un incendie la nuit du Nouvel An dans les montagnes surplombant le quartier cossu de Pacific Palisades.
C'est cet incendie initial, que les pompiers croyaient avoir éteint, qui s'est ensuite ravivé le 7 janvier pour dévaster le quartier et une partie de la ville de Malibu, selon les procureurs fédéraux.
Le "Palisades Fire" a causé la mort de 12 personnes dans la zone, sur les 31 personnes qui ont péri au total dans les incendies de Los Angeles. Un autre incendie, le "Eaton Fire", probablement déclenché par une ligne électrique défectueuse, a ravagé la banlieue d'Altadena et tué les 19 victimes restantes.
Attisés par des rafales allant jusqu'à 160 km/h, les incendies de Los Angeles s'annoncent comme l'une des catastrophes les plus coûteuses des Etats-Unis. Des milliers d'habitations ont été détruites dans la mégapole californienne et des dizaines de milliers de personnes ont dû fuir leur maison.
Vêtu d'une combinaison blanche de détenu, M. Rinderknecht a nié toutes les accusations qui le visent. Notamment poursuivi pour incendie volontaire et destruction de biens par le feu, il risque jusqu'à 45 ans de prison, selon les procureurs.
La date provisoire de son procès a été fixé au 16 décembre.
Arrêté en Floride début octobre, M. Rinderknecht est un ancien habitant du quartier de Pacific Palisades, qui a grandi en France.
Les données de géolocalisation récoltées par les enquêteurs montrent qu'il se trouvait à environ 10 mètres de l'incendie, lorsqu'il a lui-même tenté d'appeler les secours pour signaler le feu, selon l'accusation.
Les enquêteurs n'ont pas identifié de mobile clair, mais ont retrouvé une image de ville en feu généré par le suspect à l'aide d'une intelligence artificielle dans les semaines avant l'incendie.
Dans les jours précédant, M. Rinderknecht a aussi écouté à plusieurs reprises une chanson du rappeur français Josman, dont le clip montre l'artiste mettant le feu à une poubelle, selon l'enquête.
Cette semaine, son père, qui vit en France dans le Var, a publié un communiqué dénonçant "de nombreuses informations erronées", qui "ont donné une image fausse de notre fils Jonathan".
"Contrairement aux allégations relayées, nous réaffirmons notre soutien à la déclaration de son avocat: +Faire de Jonathan Rinderknecht un bouc émissaire et tenter de le tenir pénalement responsable des fautes commises par d'autres est tout simplement absurde.+", a-t-il ajouté.







