Foot: un dimanche de chocs sur les pelouses européennes

Le milieu de terrain égyptien de Liverpool, Mohamed Salah, part avec le ballon du match après avoir marqué un coup du chapeau lors du match de football de Premier League anglaise entre Manchester United et Liverpool à Old Trafford à Manchester, dans le nord-ouest de l'Angleterre, le 24 octobre 2021. Liverpool a remporté le match 5-0. (Photo, AFP)
Le milieu de terrain égyptien de Liverpool, Mohamed Salah, part avec le ballon du match après avoir marqué un coup du chapeau lors du match de football de Premier League anglaise entre Manchester United et Liverpool à Old Trafford à Manchester, dans le nord-ouest de l'Angleterre, le 24 octobre 2021. Liverpool a remporté le match 5-0. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 25 octobre 2021

Foot: un dimanche de chocs sur les pelouses européennes

  • Un homme a crevé l'écran du derby d'Angleterre : Mohamed Salah, auteur d'un triplé et qui totalise déjà 10 buts en 9 matches de championnat cette saison
  • Différents acteurs, même résultat: joué sans l'icône madrilène Sergio Ramos et l'ancienne gloire barcelonaise Leo Messi, tous deux partis au PSG, le clasico a consacré le Real Madrid pour la quatrième fois consécutive (2-1)

PARIS : Manchester United humilié par Liverpool, le Real maître du clasico, pas de vainqueur dans le derby d'Italie... les étoiles du football étaient alignées ce dimanche pour faire vibrer les pelouses européennes avec une succession de chocs.

Le Real, classique

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L'attaquant espagnol du Real Madrid Lucas Vazquez (à droite) célèbre le deuxième but de son équipe lors du match de football de la Ligue espagnole entre le FC Barcelone et le Real Madrid CF au stade Camp Nou à Barcelone le 24 octobre 2021. (Photo, AFP)

Différents acteurs, même résultat: joué sans l'icône madrilène Sergio Ramos et l'ancienne gloire barcelonaise Leo Messi, tous deux partis au PSG, le clasico a consacré le Real Madrid pour la quatrième fois consécutive (2-1).

Du nouveau casting, c'est David Alaba qui s'est mis en évidence en lançant les madrilènes sur la bonne voie en inscrivant son premier but sous ses nouvelles couleurs (32e), alors qu'Ansu Fati et Memphis Depays, censés guider l'attaque barcelonaise depuis le départ de Messi, ont été bien discret.

En fin de match, Lucas Vazquez (90e+4) a inscrit le but du break avant que "Kun" Agüero ne marque lui aussi sa première réalisation (90e+7) pour le Barça, en vain.

Déroute historique de Manchester

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L'attaquant portugais de Manchester United Cristiano Ronaldo (C) réagit après que Liverpool a marqué son troisième but lors du match de football de Premier League anglaise entre Manchester United et Liverpool à Old Trafford à Manchester, dans le nord-ouest de l'Angleterre, le 24 octobre 2021. (Photo, AFP)

A plusieurs centaines de kilomètres de Barcelone, la Premier League avait aussi droit au match le plus prestigieux du Royaume, entre Manchester United et Liverpool, à Old Trafford.

Mais dans le théâtre des rêves, la rencontre a vite tourné au cauchemar pour les Mancuniens, menés 2-0 après seulement vingt minutes (Naby Keïta, 5e, Diogo Jota, 18e). Ce n'était que le début d'une gifle inédite : à la mi-temps, les Reds corrigeaient ManU 4-0, un score jamais subi par les Red Devils à l'entracte d'un match de Premier League.

Un homme a crevé l'écran du derby d'Angleterre : Mohamed Salah, auteur d'un triplé et qui totalise déjà 10 buts en 9 matches de championnat cette saison.

Cette humiliation scelle peut-être le sort d'Ole Gunnar Solskjaer à la tête des Red Devils, relégués à la septième place (14 points), loin du leader Chelsea (22 pts) et de son dauphin Liverpool (21 pts).

Juve et Inter dos à dos

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L'attaquant argentin de la Juventus Paulo Dybala marque un penalty contre le gardien slovène de l'Inter Milan Samir Handanovic lors du match de football de Serie A italienne entre l'Inter et la Juventus le 24 octobre 2021 au stade Giuseppe-Meazza (San Siro) de Milan. (Photo, AFP)

C'est la VAR qui a sauvé la Juventus de Turin, dans le derby d'Italie face à l'Inter Milan (1-1). Menée 1-0 après un but d'Edin Dzeko, présent au bon moment au bon endroit après une frappe d'Hakan Calhanoglu, la Vieille Dame se dirigeait tout droit vers une défaite face au champion en titre.

Mais à quelque minutes du terme, l'arbitre a consulté la VAR avant d'accorder un penalty à la Juve après une faute de Denzel Dumfries sur Alex Sandro, que l'Argentin Paulo Dybala s'est chargé de transformer (89e).

Ce partage des points ne fait toutefois les affaires de personne: l'Inter (3e) compte sept points de retard sur la tête mais la Juve (6e) reste elle aussi loin, à dix longueurs.

Marseille et Paris muets

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L'attaquant argentin du Paris Saint-Germain Lionel Messi court avec le ballon à côté du défenseur brésilien de Marseille Luan Peres lors du match de football français de L1 entre l'Olympique de Marseille (OM) et le Paris Saint-Germain (PSG) au Stade Vélodrome de Marseille, dans le sud de la France, le 24 octobre 2021. (Photo, AFP)

Pas de but, en revanche, dans le classique. Paris avait pourtant aligné sa constellation de stars pour l'occasion : Neymar, Kylian Mbappé, Angel Di Maria et Messi, dont c'était le premier OM-PSG formaient un quatuor alléchant au coup d'envoi.

Mais c'est bien la VAR qui lui a volé la vedette, en annulant un but à chaque équipe en première période, à cause de positions de hors-jeu, avant que Benoît Bastien n'aille consulter l'assistance vidéo pour finalement exclure Achraf Hakimi peu avant l'heure de jeu (56e).

Ce carton rouge a changé la dynamique du match, poussant Paris à défendre, et ni le quatuor parisien, brouillon, ni Dimitri Payet et l'attaque marseillaise, maladroits, n'ont trouvé la faille.

Paris reste solide leader (28 pts) et l'OM au pied du podium (18 pts).


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.