Mode, richesse, pouvoir et durabilité: Bienvenue au nouveau FII

Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, participe à la Future Investment Initiative à Riyad, mardi. (Photo, SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, participe à la Future Investment Initiative à Riyad, mardi. (Photo, SPA)
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Publié le Mercredi 27 octobre 2021

Mode, richesse, pouvoir et durabilité: Bienvenue au nouveau FII

  • Les plus importants hommes d’affaires débattent et réfléchissent à la manière de résoudre les gros problèmes au niveau mondial
  • Le monde, et l'Arabie saoudite, ont survécu à la pandémie, avec toutes les décisions et les mesures difficiles prises

RIYAD: Le Future Investment Initiative Forum (FII) est revenu à Riyad mardi, deux ans après que la ville a accueilli pour la dernière fois l'événement, au cours duquel des personnes puissantes et riches du monde entier se réunissent traditionnellement à la recherche d’opportunités de contrats importants.

Mais cette année, la cinquième édition du forum est différente. On ne parlait pas de gros contrats; les puissants participants ont plutôt discuté de la manière dont nous pouvons rendre à l'humanité et résoudre les grands problèmes au niveau mondial. Il s’agit de durabilité et d'investissement dans l'humanité.

Le retour du FII après un report d'un dû à la pandémie, est un signe que le pire est derrière nous – du moins en Arabie saoudite, qui connait une profonde transformation.

Riyad ne parle plus une langue qui lui est propre. Elle adopte désormais une langue mondiale qui inclut des termes tels que «sauver la planète», «durabilité», «réduction des émissions de carbone» et «planifier pour un monde meilleur».

Les Saoudiens voulaient s'assurer que le lancement du forum de cette année enverrait un message fort, et le meilleur moyen d'y parvenir était d’inviter la célèbre chanteuse, Gloria Gaynor, à interpréter sa célèbre chanson, «I Will Survive» (Je survivrai), lors de l'ouverture.

Le monde, et l'Arabie saoudite, ont survécu à la pandémie, avec toutes les décisions et les mesures difficiles prises, du développement rapide de vaccins à l'interdiction aux musulmans de se rassembler dans les mosquées pour prier.

Il est peut-être difficile d'imaginer que de grandes entreprises de gestion d'actifs telles que BlackRock et Blackstone puissent exister pour autre chose que faire de grandes affaires, mais leurs patrons respectifs, Larry Fink et Stephen Schwarzman, abordent au forum des sujets tels que les inégalités et les générations futures.

Certaines choses restent cependant les mêmes au FII. Les couloirs sont remplis de personnes vêtues de costumes et de robes de luxe et l'événement est toujours un lieu de rassemblement pour les plus grands hommes d’affaires de la planète, qui gèrent collectivement des milliards de dollars d'actifs.

L'autonomisation des femmes est un autre sujet d’actualité, et entendre Schwarzman, cofondateur de Blackstone, parler franchement du mal qu’a eu son entreprise à recruter des femmes était surprenant.

«Comme beaucoup de personnes dans le domaine de la finance, nous avions beaucoup de mal à embaucher des femmes», a-t-il révélé lors de la table ronde d'ouverture mardi. «C'était une entreprise dominée par les hommes et nous avons pris la décision de changer cela en 2015.»

«Nous l'avons analysé la situation et ce que nous avons réalisé, c'est que les femmes ne postulaient pas chez Blackstone. Nous avons essayé de savoir pourquoi et nous avons découvert qu'elles avaient peur de nous. Je ne pense pas être très effrayant.»

Ana Botin, présidente de Banco Santander, était la seule femme du panel de huit personnes, bien que des oratrices aient pris la parole à l'ouverture du forum.

À la fin du premier jour de l'événement, Saudi Aramco a annoncé des accords qui l'aideront à devenir plus durable et plus écologique.

En effet, le monde a changé.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Algérie justifie le refoulement d'un journaliste par l'hostilité de Jeune Afrique

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
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  • Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc
  • Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France

ALGER: L’Algérie met en cause les "positions hostiles" de l'hebdomadaire Jeune Afrique afin de justifier le refoulement d'un de ses journalistes à son arrivée à l'aéroport d'Alger, selon les déclarations du ministre algérien de la Communication Mohamed Laagab.

"Farid Alilat est un citoyen algérien, mais en même temps il est journaliste dans un magazine indésirable, et lorsque ce média profite de sa nationalité algérienne et s'immisce de manière sournoise dans l'exercice du travail journalistique, cela est inacceptable", a déclaré jeudi le ministre algérien.

M. Laagab a assuré que "séparer les deux est difficile, mais en tant qu'algérien, il est le bienvenu. Il exerce un travail journalistique pour son média, qui a choisit de prendre des positions hostiles à l'Algérie et ceci est intolérable".

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc, le rival régional de l'Algérie.

"La question ne le concerne pas en tant que citoyen algérien, mais plutôt le magazine Jeune Afrique où il exerce, qui a adopté des positions éditoriales hostiles à l'égard de l'Algérie. Ce média publie tantôt des informations incorrectes tantôt des informations exagérées", a affirmé le ministre.

Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France.

Farid Alilat, établi depuis 2004 en France où il dispose d'une carte de séjour, se rendait pourtant régulièrement en Algérie.

Selon lui, les policiers l'ont interrogé notamment sur ses écrits, sur la ligne éditoriale de son journal, sur l'objet de son voyage, et sur les opposants algériens à l'étranger et ont fouillé ses deux téléphones et son ordinateur.

L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a condamné, dans un message sur X, une "expulsion sans justification" et dénoncé "une entrave inacceptable à la liberté de la presse".


Syrie: 20 combattants pro-gouvernement tués dans deux attaques de l'EI

"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs". Photo d'illustration. (AFP).
"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs". Photo d'illustration. (AFP).
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  • Le groupe Etat islamique a tué 20 soldats et combattants des forces pro-gouvernementales syriens au cours de deux attaques dans des zones contrôlées par Damas
  • "Quatre soldats syriens sont morts dans une autre attaque de l'EI contre une base près d'Albukamal"

BEYROUTH: Le groupe Etat islamique a tué 20 soldats et combattants des forces pro-gouvernementales syriens au cours de deux attaques dans des zones contrôlées par Damas, a annoncé jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs", selon cette ONG basée en Grande-Bretagne et disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie. "Quatre soldats syriens sont morts dans une autre attaque de l'EI contre une base près d'Albukamal", a ajouté l'OSDH.


L'Autorité palestinienne fustige le veto américain à l'ONU

L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre". (AFP).
L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre". (AFP).
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  • Ce veto "révèle les contradictions de la politique américaine, qui prétend, d'une part, soutenir la solution à deux États (une Palestine indépendante aux côtés d'Israël, ndlr), mais de l'autre empêche la mise en oeuvre de cette solution" à l'ONU
  • Le projet de résolution présenté par l'Algérie, qui "recommande à l'Assemblée générale que l'Etat de Palestine soit admis comme membre des Nations unies", a recueilli jeudi 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions

RAMALLAH: L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre".

"Cette politique américaine agressive envers la Palestine, son peuple et ses droits légitimes représente une agression flagrante contre le droit international et un encouragement à la poursuite de la guerre génocidaire contre notre peuple (...) qui poussent encore davantage la région au bord du gouffre", a déclaré le bureau de M. Abbas dans un communiqué.

Ce veto "révèle les contradictions de la politique américaine, qui prétend, d'une part, soutenir la solution à deux États (une Palestine indépendante aux côtés d'Israël, ndlr), mais de l'autre empêche la mise en oeuvre de cette solution" à l'ONU, ont ajouté les services de M. Abbas en remerciant les Etats ayant voté en faveur de l'adhésion pleine et entière des Palestiniens à l'ONU.

"Le monde est uni derrière les valeurs de vérité, de justice, de liberté et de paix que représente la cause palestinienne", a fait valoir l'Autorité palestinienne, qui siège à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

Le projet de résolution présenté par l'Algérie, qui "recommande à l'Assemblée générale que l'Etat de Palestine soit admis comme membre des Nations unies", a recueilli jeudi 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions.