Maroc: Un passe vaccinal qui ne passe pas

Le pass sanitaire conditionne l’accès à presque tous les endroits, aux administrations publiques, semi-publiques et privées, aux établissements hôteliers et touristiques ... (AFP).
Le pass sanitaire conditionne l’accès à presque tous les endroits, aux administrations publiques, semi-publiques et privées, aux établissements hôteliers et touristiques ... (AFP).
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Publié le Jeudi 28 octobre 2021

Maroc: Un passe vaccinal qui ne passe pas

  • Sur les réseaux sociaux, une pétition qui «dit non au passe vaccinal» a récolté près de 35 000 signatures en près de quatre jours
  • La décision relative à l’instauration du passe vaccinal n’a été annoncée que deux jours avant sa mise en œuvre, ce qui a créé un énorme cafouillage

CASABLANCA: Les Marocains haussent le ton contre l’instauration «hâtive et sans délai» du passe vaccinal obligatoire. Depuis son application, le jeudi 21 octobre 2021, plusieurs associations, corporations, partis politiques et syndicats sont montés au créneau pour dénoncer «une décision liberticide qui bafoue les droits de l’homme et de la liberté», selon l’Association marocaine des droits humains (AMDH). Une décision contradictoire, selon eux, puisque la vaccination, elle, n’est pas obligatoire.

35 000 signatures

Sur les réseaux sociaux, une pétition qui dit «non au passe vaccinal» a récolté près de 35 000 signatures en près de quatre jours. Le collectif qui est à l’origine de cette pétition est composé de personnalités reconnues comme Mouna Hachim, écrivaine et romancière, Jaâfar Heikel, professeur d’épidémiologie, Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabila Mounib, parlementaire et secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU), Amina Maelainine, ex-députée et membre du Parti de la justice et du développement (PJD) et Zakaria Garti, cofondateur du mouvement politique Maan et militant associatif.

Ce collectif exprime à travers cette pétition sa totale incompréhension de la décision qui consiste à imposer un passe vaccinal «sans aucun préavis ou délai raisonnable ni débat national sur la question», indique le document.

«Nous voilà de nouveau confrontés au manque de communication et au non-respect des craintes ou des contraintes de certains citoyens de la part du gouvernement. Une démarche qui exposera des millions de Marocains à l’inquiétude, au risque de ne pas accéder à leurs emplois, de se retrouver incapables d’accéder à une administration et aux transports en commun en cas d’urgence, ou encore de jouir d’autres droits plus élémentaires.

De même, le risque de bousculades qui risque d’être inévitable devant les centres de vaccination dès jeudi 21 octobre 2021 pourrait donner lieu à l’effet contraire, voire à des risques sanitaires», alertent les initiateurs de la pétition.

 

L'avis de Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé

"Le Royaume a consenti, avec beaucoup de succès, à d’énormes sacrifices et d’efforts pour juguler au mieux la pandémie et disposer de vaccins en temps opportun et en quantités suffisantes. Il les a mis gratuitement à la disposition de la population. Plus de quatre adultes sur cinq sont déjà vaccinés. La vaccination des 12-17 ans avance à grands pas et la troisième dose avance également. Dans ce contexte, il serait aberrant de laisser la totalité de la population sous les contraintes des mesures restrictives en attendant la fin de la pandémie. L’alternative logique serait d’alléger et même de supprimer certaines mesures pour la population des vaccinés, ce qui permettrait un retour à une vie presque normale pour plus de 30 millions de Marocains, en attendant que les autres les rejoignent. L’instauration du passe vaccinal encourage par ailleurs les personnes hésitantes ou négligentes à prendre la bonne décision. La stratégie de riposte se base sur la réduction maximale du risque de propagation du virus et des cas graves, étant donné qu’il est impossible d’éliminer le virus. Le passe vaccinal contribue largement à cette réduction. Le passe vaccinal pourra donc constituer une étape vers la levée quasi totale des restrictions, sous certaines conditions, comme une couverture vaccinale plus importante de la population générale, une maîtrise avancée de la situation épidémique et le fait que les Marocains respectent le mieux possible les recommandations sanitaires".

Énorme cafouillage

Rappelons que la décision relative à l’instauration du passe vaccinal n’a été annoncée que deux jours avant sa mise en œuvre, ce qui a créé un énorme cafouillage et une véritable improvisation autour de sa mise en application. Il faut dire que ce passe conditionne l’accès à presque tous les endroits, aux administrations publiques, semi-publiques et privées, aux établissements hôteliers et touristiques, aux restaurants, aux cafés, aux espaces fermés, aux commerces, aux salles de sport et aux hammams.

Ruée vers les centres

Ce week-end, des dizaines de manifestants ont scandé à Rabat, capitale du royaume chérifien, leur refus de se voir imposer un passe vaccinal contraignant.

Par ailleurs, des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent plusieurs centres de vaccination pris d’assaut par les non-vaccinés dès le lendemain de l’annonce du gouvernement.

L’un des objectifs de cette décision, l’accélération de la vaccination, a donc été atteint. Toutefois, cette ruée vers les centres de vaccination crée un risque d’apparition de foyers pandémiques à cause des bousculades qu’elle occasionne.

Les cafetiers et les restaurateurs ont également fustigé une décision «hâtive et mal préparée». Joint par Arab News en français, Mohamed Abdel Fadl, coordinateur de la Confédération marocaine des métiers de la restauration et secrétaire général de la Fédération marocaine des cafés et de la restauration rapide, regrette la manière dont cette décision a été appliquée: «Sur le fond, nous ne se sommes pas contre le passe vaccinal; mais, sur la forme, nous avons émis plusieurs remarques, d’abord par rapport au timing: nous nous demandons pourquoi le gouvernement a pris cette décision de manière précipitée, alors que les indicateurs de la situation sanitaire du pays ne sont pas inquiétants. D’ailleurs, le taux de vaccination dépasse aujourd’hui les 70%.»

Contradiction

Selon lui, il y a une grande contradiction dans le discours du gouvernement, «puisqu’on est passé d’une phase où la vaccination n’était pas obligatoire à un accès aux lieux publics et privés conditionné par le passe vaccinal». En outre, les gérants et les propriétaires de cafés ou de restaurants se sont trouvés face à une situation inédite: les agents d’autorités leur ont sommé de contrôler leurs clients et de vérifier leurs passes vaccinaux, alors que la loi ne le leur permet pas.

Ces contradictions et ce manque de communication ont également été partagés par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Le patronat marocain a indiqué que le gouvernement aurait mieux fait de prévoir un délai convenable avant de mettre en application cette décision tout en expliquant et en préparant l’arsenal juridique et légal nécessaire à son application.

«Cela me coûtera cher»

En effet, des agents d’autorité ont fermé des restaurants sous prétexte que des employés ne disposaient pas de leurs passes vaccinaux. «On me demande de licencier un employé qui n’a pas été vacciné, mais on ne me protège pas d’un point du vue légal. La loi ne me permet de le licencier sans indemnités s’il n’est pas vacciné. À cause de la crise, je ne peux donc pas me permettre de le remercier et de lui garantir tous ses droits légaux. Cela me coûtera cher», témoigne pour Arab News en français un gérant de café de Casablanca.


La diplomatie française estime qu'Israël doit faire preuve de « la plus grande retenue » au Liban

Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
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  • l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, Hezbollah.
  • Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

PARIS : La France a exhorté mercredi Israël « à faire preuve de la plus grande retenue » au Liban après la frappe israélienne qui a touché Beyrouth dimanche dernier, et a souligné que le démantèlement des sites militaires du Hezbollah revenait « exclusivement aux forces armées libanaises ».

Malgré un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus d'un an de guerre entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, très affaibli, qui affirme de son côté respecter l'accord.

Le week-end dernier, Israël a assuré avoir visé un entrepôt de missiles.

Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

« La France rappelle que le respect du cessez-le-feu s'impose à toutes les parties sans exception afin de garantir la sécurité des populations civiles des deux côtés de la Ligne bleue », la frontière de facto délimitée par les Nations unies, a souligné mercredi Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

« La France appelle donc Israël à faire preuve de la plus grande retenue et à se retirer au plus vite des cinq points toujours occupés sur le territoire libanais », a-t-il ajouté lors d'un point presse.

Une commission regroupant le Liban, Israël, les États-Unis, la France et l'ONU est chargée de superviser l'application du cessez-le-feu.

Beyrouth presse la communauté internationale de faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à ses attaques et se retire des cinq positions frontalières où il s'est maintenu dans le sud du pays, malgré l'accord.


Les services de sécurité des Émirats déjouent un transfert illégal d'armes vers le Soudan

Les autorités ont saisi environ cinq millions de munitions de type Goryunov (7,62 x 54 mm) retrouvées dans l'avion. (AFP)
Les autorités ont saisi environ cinq millions de munitions de type Goryunov (7,62 x 54 mm) retrouvées dans l'avion. (AFP)
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  • Les services de sécurité ont réussi à empêcher le transfert d'une quantité d'équipements militaires aux forces armées soudanaises 
  • Les prévenus ont été arrêtés lors d'une inspection de munitions dans un avion privé dans l'un des aéroports du pays

ABU DHABI: Les services de sécurité des Émirats arabes unis ont déjoué une tentative de transfert illégal d'armes et d'équipements militaires aux forces armées soudanaises, a déclaré mercredi le procureur général des Émirats arabes unis, Hamad Saif al-Chamsi.

M. Al-Chamsi a déclaré que les services de sécurité avaient réussi à empêcher le transfert d'une quantité d'équipements militaires aux forces armées soudanaises après l'arrestation de membres d'une cellule impliquée dans la médiation non autorisée, le courtage et le trafic illicite d'équipements militaires, sans avoir obtenu les licences nécessaires auprès des autorités compétentes.

Les prévenus ont été arrêtés lors d'une inspection de munitions dans un avion privé dans l'un des aéroports du pays.

L'avion transportait environ cinq millions de munitions de type Goryunov (54,7 x 62 mm).

Les autorités ont également saisi une partie du produit financier de la transaction en possession de deux suspects dans leurs chambres d'hôtel.

M. Al-Chamsi a déclaré que l'enquête avait révélé l'implication de membres de la cellule des chefs militaires soudanais, notamment l'ancien chef des services de renseignement Salah Gosh, un ancien officier de l'agence de renseignement, un ancien conseiller du ministre des Finances et une personnalité politique proche du général Abdel Fattah al-Burhan et de son adjoint Yasser al-Atta. Plusieurs hommes d'affaires soudanais ont également été impliqués.

Selon les enquêteurs, les membres de la cellule ont conclu un marché d'équipement militaire portant sur des fusils Kalachnikov, des munitions, des mitrailleuses et des grenades d'une valeur de plusieurs millions de dollars.

Les armes ont été transférées de l'armée soudanaise à une société d'importation des Émirats arabes unis en utilisant la méthode de transfert des HAWALADARS.

La transaction a été facilitée par l'intermédiaire d'une société appartenant à un membre fugitif de la cellule travaillant pour les forces armées soudanaises, en coordination avec le colonel Othman al-Zubair, responsable des opérations financières au sein de l'armée soudanaise.

De faux contrats et de fausses factures commerciales ont été utilisés pour prétendre que les paiements concernaient un contrat d'importation de sucre.

L'enquête a conclu que ces transactions avaient été effectuées à la demande du comité d'armement des forces armées soudanaises, présidé par Al-Burhan et son adjoint Al-Atta, en toute connaissance de cause et avec leur approbation. Les membres de la cellule ont été directement chargés de négocier et de finaliser les transactions par Ahmed Rabie Ahmed al-Sayed, une personnalité politique proche du commandant en chef soudanais et responsable de la délivrance des certificats et des approbations des utilisateurs finaux.

Les enquêteurs ont confirmé que Salah Gosh jouait un rôle central dans la gestion du trafic illégal d'équipements militaires aux Émirats arabes unis, en coordination avec d'autres membres de la cellule.

Le groupe a réalisé une marge bénéficiaire de 2,6 millions de dollars (1 dollar = 0,88 euro) par rapport à la valeur réelle des deux transactions, qu'il s'est répartie entre lui et plusieurs complices. La part de Gosh a été retrouvée en possession du suspect Khalid Youssef Mukhtar Youssef, ancien officier de renseignement et ex-chef de cabinet de Gosh.

La cargaison saisie était arrivée à l'aéroport des Émirats arabes unis à bord d'un avion privé en provenance d'un pays étranger.

L'avion s'était posé pour faire le plein et avait officiellement déclaré qu'il transportait un lot de fournitures médicales.

Cependant, la cargaison militaire a été découverte sous la supervision du ministère public, sur la base de mandats judiciaires émis par le procureur général.

Les autorités ont également saisi des copies des contrats relatifs aux deux transactions, de faux documents d'expédition, ainsi que des enregistrements audio et des messages échangés entre les membres de la cellule.

L'enquête a permis de découvrir plusieurs sociétés appartenant à un homme d'affaires soudano-ukrainien, dont une opérant aux Émirats arabes unis.

Ces sociétés ont fourni à l'armée soudanaise des armes, des munitions, des grenades et des drones, en collaboration avec les membres de la cellule et le responsable financier de l'armée.

L'une des sociétés figure sur la liste des sanctions américaines.

Les enquêtes en cours ont révélé que les intérêts financiers et les profits du groupe sont étroitement liés à la poursuite du conflit interne au Soudan.

Le procureur général a souligné que cet incident représentait une grave atteinte à la sécurité nationale des Émirats arabes unis, en faisant de leur territoire une plateforme pour le trafic illégal d'armes à destination d'un pays en proie à des troubles civils, en plus de constituer des infractions pénales punissables par la loi.

Il a conclu en déclarant que le ministère public poursuivait ses procédures d'enquête en vue de déférer les suspects à une procédure judiciaire d'urgence.

Les résultats définitifs seront annoncés à la fin de l'enquête.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Retailleau engage la procédure de dissolution d'Urgence Palestine

Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau intervient lors d'un débat sur le narcotrafic à l'Assemblée nationale française à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau intervient lors d'un débat sur le narcotrafic à l'Assemblée nationale française à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • A la veille du 1er mai, Bruno Retailleau a annoncé  mecredi l'engagement de la procédure de dissolution du groupe Urgence Palestine.
  • Le groupe organise régulièrement des manifestations, qui ont parfois été interdites par les autorités.

PARIS : A la veille du 1er mai, Bruno Retailleau a annoncé  mecredi l'engagement de la procédure de dissolution du groupe Urgence Palestine, ainsi que de Lyon Populaire, qui appartient à l'ultra droite, après avoir lancé mardi celle du groupe antifasciste La Jeune Garde.

Invité de CNews/Europe 1, le ministre de l'Intérieur a justifié la dissolution d'Urgence Palestine en affirmant qu'il fallait « taper sur les islamistes ». « L'islamisme est une idéologie qui essaie d'instrumentaliser une religion. Il y a une défiguration de la foi », a-t-il dit.

« Il ne faut pas défigurer la juste cause des Palestiniens », a poursuivi M. Retailleau, qui a insisté sur le fait que « beaucoup de nos compatriotes musulmans professent une foi parfaitement compatible avec les valeurs de la République ».

Créé au lendemain de l'attaque sans précédent du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza, le collectif Urgence Palestine dit rassembler « des citoyens, des organisations et mouvements associatifs, syndicaux et politiques mobilisés pour l'auto-détermination du peuple palestinien ». 

Le groupe organise régulièrement des manifestations, qui ont parfois été interdites par les autorités.

« À l'heure où le peuple palestinien est confronté au génocide, à la famine, où les Israéliens cherchent à détruire et à anéantir le peuple palestinien, que fait le gouvernement français ? Il veut dissoudre notre collectif, c'est insupportable », a réagi Omar Al Soumi, l'un des militants d'Urgence Palestine.

« C'est la réalité d'une France complice du génocide », a-t-il accusé dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

Urgence Palestine a reçu de nombreux messages de soutien de la part d'organisations de l'extrême gauche et de la gauche radicale. 

« Non à la dissolution d'Urgence Palestine », a écrit sur Instagram le Nouveau Parti Anticapitaliste, dénonçant « des prétextes pour faire taire les voix solidaires avec la Palestine ! ».

L'eurodéputée insoumise Rima Hassan a également critiqué les dissolutions engagées contre la Jeune Garde et Urgence Palestine.

« La dérive autoritaire et fasciste de Macron est aussi réelle, tangible et concrète », a-t-elle réagi sur X.

Tsedek!, qui se présente comme un « collectif juif décolonial », a aussi apporté son soutien à ces deux organisations.

« Le gouvernement qui appelle à la dissolution d’Urgence Palestine, c’est la République qui reprend ses droits et réaffirme que l’antisémitisme ne passera pas en France », s'est au contraire félicitée Sarah Aizenman, présidente du collectif « Nous vivrons », auprès de l'AFP. 

« Cette organisation ne défend pas les droits des Palestiniens, elle soutient une organisation terroriste », a accusé Mme Aizenman.

Les annonces de procédures de dissolution contre La Jeune Garde et Urgence Palestine interviennent à la veille des rassemblements du 1er-Mai et pourraient tendre le climat des manifestations, notamment à Paris, selon un haut responsable de la police.

Le ministre de l'Intérieur et le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, ont par avance prévenu qu'aucun débordement ne serait toléré.

Environ 15 000 personnes sont attendues jeudi pour la manifestation parisienne.