La Banque du Liban avait un déficit de $4,7 milliards avant la crise, affirme le FMI

Un membre des forces de sécurité libanaises devant la Banque centrale après la destruction par des manifestants antigouvernementaux d’une barrière de construction. (Photo, Getty Images)
Un membre des forces de sécurité libanaises devant la Banque centrale après la destruction par des manifestants antigouvernementaux d’une barrière de construction. (Photo, Getty Images)
Short Url
Publié le Vendredi 29 octobre 2021

La Banque du Liban avait un déficit de $4,7 milliards avant la crise, affirme le FMI

  • Le pays vit l'une des dépressions les plus profondes de l'histoire moderne, plongeant 74% de la population sous le seuil de pauvreté
  • «L'impact social, qui est déjà désastreux, pourrait devenir catastrophique», a indiqué la Banque mondiale en avril

La banque centrale du Liban (BdL) avait un trou de 4,7 milliards de dollars (1 dollar américain = 0,86 euro) dans ses réserves à la fin de 2015, déficit qui n'a pas été divulgué au public, un signe précurseur de l'effondrement financier qui a depuis pratiquement anéanti les épargnes de nombreuses personnes.

Le chiffre a figuré dans un rapport d'avril 2016, établi par le Fonds monétaire international (FMI) pour les autorités financières libanaises et consulté par Reuters.

Le rapport confidentiel, connu sous le nom d'aide-mémoire, révèle qu’alors que les réserves brutes de la BdL s’élevaient à 36,5 milliards de dollars, «les réserves nettes des créances des banques commerciales sur la BdL et l'or étaient négatives de 4,7 milliards de dollars en décembre 2015».

Riad Salameh est à la tête de la BdL depuis 1993. Fin 2016, elle a commencé ce qu'elle a appelé «l'ingénierie financière» qui signifie le financement d’un déficit budgétaire à la hausse et le maintien de l’activité des banques en payant des taux d'intérêt toujours plus élevés pour le dollar.

Au moment où la confiance des investisseurs s'est dissipée au milieu de manifestations populaires contre l'élite au pouvoir en 2019, les pertes de la BdL s'étaient multipliées.

Trois personnes proches de l'affaire ont révélé que Salameh avait lui-même insisté auprès des responsables du FMI pour que le chiffre ne soit pas publié, indiquant qu'il déstabiliserait le marché financier.

Un porte-parole de la BdL, s’exprimant au nom de Salameh, a déclaré que «la Banque centrale n’a pas le pouvoir de changer les rapports du FMI» lorsqu’il a été interrogé sur la raison pour laquelle le chiffre négatif des réserves nettes n’avait pas été publié dans le rapport du FMI de janvier 2017. Il a de même refuser de s’exprimer davantage sur ce sujet.

«La déformation des causes de la crise pour se concentrer sur (accuser) la BdL n’est pas professionnelle et est utilisée pour faire retomber la responsabilité sur une seule institution; l’unique institution civile permettant au système (financier) de garder la tête hors de l’eau, malgré la crise aigüe», a ajouté le porte-parole.

Un porte-parole du FMI, interrogé par Reuters sur la raison pour laquelle le chiffre a été omis des rapports publiés et si le Fonds aurait dû être plus proactif dans la demande de mesures correctives, a également refusé de discuter spécifiquement de l’omission des 4,7 milliards de dollars, mais a déclaré que le rapport «a fourni des avertissements précoces et des solutions possibles pour renforcer le système financier».

«Il (le rapport) a souligné la nécessité de réduire les risques économiques et financiers, notamment le recours à de nouveaux afflux de dépôts pour couvrir d'importants déficits budgétaires et extérieurs», a-t-il signalé. «Il a aussi cité des ressources importantes qui seraient nécessaires pour le maintien de la capitalisation des banques en cas de de crise grave.»

Lorsque les entrées de devises étrangères se sont épuisées en 2019, les banques, dont beaucoup comptent des politiciens de premier plan parmi leurs actionnaires, ont interdit l’accès des déposants à leurs comptes. Les retraits ont depuis été limités, principalement effectués en livres libanaises, devise qui a perdu 90% de sa valeur.

En 2020, le déficit de la BdL était passé à 50 milliards de dollars et les pertes bancaires totales à 83 milliards de dollars, selon un plan de sauvetage préparé par le ministère des Finances en avril de la même année. La BdL et l'Association des banques contestent ces chiffres mais n'ont pas publiquement proposé d'alternatives.

Un audit juricomptable des comptes de la banque centrale est une condition pour que le Liban obtienne un plan de sauvetage urgent du FMI.

L'audit a repris la semaine dernière après une interruption de près d'un an à cause de désaccords sur l'accès à l'information.

La crise, décrite par la Banque mondiale comme l'une des dépressions les plus profondes de l'histoire moderne, a plongé 74% de la population sous le seuil de pauvreté, selon les Nations unies.

«L'impact social, qui est déjà désastreux, pourrait devenir catastrophique», a indiqué la Banque mondiale en avril. Même pendant la guerre civile libanaise de 1975 à 1990, les banques sont restées solvables et fonctionnelles.

Salameh a affirmé à plusieurs reprises qu'il n'agissait que pour gagner du temps afin que les politiciens libanais acceptent des réformes visant à réduire le déficit budgétaire et que ce n'était pas de sa faute s'ils n’y parvenaient pas.

Interrogé sur le fait de savoir si le FMI avait le devoir d'être plus proactif en faisant pression pour que le chiffre de 4,7 milliards de dollars de réserves nettes négatives soit publié, le porte-parole du FMI a renvoyé Reuters aux règles de transparence du Fonds.

Ces règles indiquent qu'un pays peut demander que des informations non publiques soient retirées d'un rapport s'il s'agit: «D’éléments très sensibles pour le marché, principalement les points de vue du Fonds sur les perspectives des taux de change, des taux d'intérêt, du secteur financier et les évaluations de la liquidité et de la solvabilité souveraines.»

Le porte-parole du FMI a refusé de dire si le Liban avait spécifiquement fait cette demande et n'a pas non plus indiqué s'il y avait une limite formelle sur la taille des réserves nettes.

Au début de cette année, les autorités suisses ont lancé une enquête pour «blanchiment d'argent aggravé en lien avec un éventuel détournement de fonds au détriment de la Banque du Liban».

Salameh a nié tout acte répréhensible en affirmant que l'enquête faisait partie d'une campagne contre lui.

Le journal suisse Le Temps a rapporté au début du mois que des informations clés avaient été cachées au public par la banque centrale en 2015. La BdL avait déclaré que le rapport «n'avait rien à voir avec la vérité».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le fonds d'investissement privé saoudien se place au premier plan lorsque les fonds souverains du Golfe approcheront les 18 milliards de dollars d'ici 2030

Les fonds souverains du Golfe accordent une priorité stratégique à l'Asie, nombre d'entre eux établissant de nouveaux bureaux dans la région Asie-Pacifique et augmentant considérablement leurs allocations aux économies à forte croissance, notamment la Chine et l'Inde. Shutterstock
Les fonds souverains du Golfe accordent une priorité stratégique à l'Asie, nombre d'entre eux établissant de nouveaux bureaux dans la région Asie-Pacifique et augmentant considérablement leurs allocations aux économies à forte croissance, notamment la Chine et l'Inde. Shutterstock
Short Url
  • Le fonds souverain d'Arabie saoudite et cinq de ses homologues régionaux sont en passe de contrôler 18 000 milliards de dollars d'actifs d'ici à 2030, soit une augmentation de 50 % par rapport à la fin de 2024, selon une analyse.  
  • Deloitte Middle East note que la région, qui abrite six des dix plus grands fonds souverains du monde, détient désormais environ 40 % des actifs mondiaux des fonds souverains, consolidant ainsi sa position de force dominante sur le marché.

RIYAD : Le fonds souverain d'Arabie saoudite et cinq de ses homologues régionaux sont en passe de contrôler 18 000 milliards de dollars d'actifs d'ici à 2030, soit une augmentation de 50 % par rapport à la fin de 2024, selon une analyse.  

Dans son dernier rapport, Deloitte Middle East note que la région, qui abrite six des dix plus grands fonds souverains du monde, détient désormais environ 40 % des actifs mondiaux des fonds souverains, consolidant ainsi sa position de force dominante sur le marché.  

L'étude s'aligne sur le dernier rapport du Sovereign Wealth Fund Institute, qui classe le fonds d'investissement public de l'Arabie saoudite au sixième rang mondial, avec une gestion de 925 milliards de dollars. L'Abu Dhabi Investment Authority est en tête du Golfe avec 1,05 trillion de dollars, suivie par la Kuwait Investment Authority avec 1,02 trillion de dollars et la Qatar Investment Authority avec 526 milliards de dollars.

Julie Kassab, responsable des fonds souverains chez Deloitte Middle East, a déclaré : "La région du Golfe continue d'être l'épicentre de l'activité des fonds souverains, avec ses principaux acteurs qui stimulent l'innovation dans les stratégies d'investissement et l'excellence opérationnelle."

Elle ajoute : "Nous constatons que ces fonds ne se contentent pas d'étendre leur présence géographique, mais qu'ils améliorent aussi considérablement leurs capacités internes, établissant ainsi de nouvelles normes pour le secteur en termes de performance et de gouvernance."

Le rapport souligne également que les fonds souverains du Golfe ont maintenu un "rythme d'investissement agressif", déployant 82 milliards de dollars en 2023 et 55 milliards de dollars supplémentaires au cours des neuf premiers mois de 2024.

Deloitte a énuméré cinq acteurs majeurs qui façonnent le paysage de l'investissement dans la région : Le PIF d'Arabie saoudite, ADIA, Mubadala d'Abu Dhabi, Abu Dhabi Developmental Holding Co. et QIA.

Au niveau mondial, le nombre total de fonds souverains a presque triplé depuis 2000, pour atteindre environ 160-170 fonds, dont 13 nouveaux seront créés entre 2020 et 2023.

L'Asie sur le devant de la scène

L'analyse de Deloitte met en évidence les principales tendances qui remodèlent le paysage régional des fonds souverains, avec des fonds qui se concentrent de plus en plus sur les pays à croissance rapide en dehors des marchés occidentaux traditionnels.

Le rapport révèle que les fonds souverains du Golfe accordent une priorité stratégique à l'Asie, nombre d'entre eux établissant de nouveaux bureaux dans la région Asie-Pacifique et augmentant considérablement les allocations aux économies à forte croissance, notamment la Chine et l'Inde.

Les fonds de richesse de la région du Golfe ont été particulièrement actifs en Chine, investissant environ 9,5 milliards de dollars dans le géant asiatique au cours des neuf premiers mois de 2024.

Abu Dhabi Investment Authority et Kuwait Investment Authority figurent parmi les 10 premiers actionnaires des sociétés chinoises cotées en bourse.

"Cela représente une opportunité stratégique alors que les investisseurs occidentaux réduisent leur exposition, permettant aux fonds du Moyen-Orient de tirer parti de leurs solides relations politiques et commerciales avec Pékin", note Deloitte.

Le rapport ajoute que les fonds de richesse du Golfe s'intéressent également à l'Afrique, en particulier à l'industrie minière, pour y trouver de nouvelles opportunités.

Cette année, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite ont manifesté leur volonté d'investir dans des projets d'extraction à haut risque en Afrique, à la fois directement et par le biais de participations dans des sociétés minières multinationales.

Cette évolution coïncide avec la montée en puissance de nouveaux instruments d'investissement, en particulier les "Royal Private Offices", qui contrôlent aujourd'hui des actifs estimés à 500 milliards de dollars.

Relever les défis

Les fonds de patrimoine de la région du Golfe sont soumis à une pression croissante pour renforcer leur avantage concurrentiel, en se concentrant sur la performance interne, la surveillance des risques et la gestion des investissements afin d'obtenir des rendements plus élevés, selon l'analyse.

Le rapport note que de nombreux fonds de richesse régionaux deviennent plus proactifs, se montrant plus ouverts au désinvestissement, exigeant de meilleurs rapports de la part des entreprises en portefeuille et exerçant une plus grande influence au niveau du conseil d'administration.  

L'étude ajoute que cette quête d'excellence a intensifié la concurrence pour le capital humain parmi ces fonds, avec une demande croissante de talents nationaux expérimentés.

"Les fonds souverains du Golfe emploient aujourd'hui environ 9 000 professionnels dans l'ensemble de leurs opérations. Les fonds du Golfe offrent des packages de plus en plus attractifs aux professionnels seniors, en particulier à ceux qui ont une expérience dans des fonds établis tels que Temasek à Singapour ou Maple Eight au Canada", a déclaré Deloitte.

Le cabinet de conseil a ajouté que les gouvernements des pays du Golfe réévaluent également leur approche des actifs stratégiques. Cela a conduit à la création de nouveaux fonds nationaux conçus pour co-investir avec des partenaires internationaux plutôt que de concurrencer directement les acteurs régionaux établis.

Le rapport conclut : "À l'avenir, si les incertitudes géopolitiques et les fluctuations potentielles des prix des matières premières peuvent créer des vents contraires, ces pressions pourraient favoriser une plus grande efficacité et une plus grande innovation dans les pratiques de gestion des fonds.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La croissance économique mondiale s'établira en moyenne à 3,1 % au cours des cinq prochaines années : Fonctionnaire du FMI

Les projections de croissance mondiale du FMI indiquent que les pays du Moyen-Orient devraient faire preuve de résistance financière à l'avenir. Reuters/Fichier
Les projections de croissance mondiale du FMI indiquent que les pays du Moyen-Orient devraient faire preuve de résistance financière à l'avenir. Reuters/Fichier
Short Url
  • Selon un responsable du Fonds monétaire international, la croissance économique mondiale devrait se situer en moyenne autour de 3,1 % au cours des cinq prochaines années, ce qui est inférieur au niveau de 3,7 % atteint avant la pandémie.
  • Les projections de croissance mondiale du FMI indiquent que les pays du Moyen-Orient devraient à l'avenir faire preuve de résilience financière.

RIYADH : Selon un responsable du Fonds monétaire international, la croissance économique mondiale devrait se situer en moyenne autour de 3,1 % au cours des cinq prochaines années, ce qui est inférieur au niveau de 3,7 % atteint avant la pandémie.

S'exprimant lors du Forum sur le développement de la Chine à Pékin le 23 mars, Nigel Clarke, directeur général adjoint du FMI, a déclaré que la productivité totale des facteurs au niveau international, qui mesure la capacité à créer davantage de produits avec les mêmes intrants, a progressé à un rythme plus lent depuis la crise financière mondiale de 2008-09.

Les projections de croissance mondiale du FMI indiquent que les pays du Moyen-Orient devraient à l'avenir faire preuve de résilience financière.

En janvier, l'agence financière des Nations unies a déclaré que l'économie de l'Arabie saoudite devrait croître de 3,3 % en 2025 et de 4,1 % en 2026.

"La croissance mondiale est stable mais insuffisante. Notre prévision de croissance à cinq ans reste à 3,1 %, bien en deçà de la moyenne de 3,7 % enregistrée avant la pandémie", a déclaré M. Clarke.

Il a ajouté : "Les modèles de commerce et de flux de capitaux sont en train de changer. L'IA (intelligence artificielle) progresse rapidement. Le commerce n'est plus le moteur de la croissance mondiale qu'il était. Les divergences entre les pays s'accentuent. Et les gouvernements du monde entier modifient leurs priorités politiques."

M. Clarke estime que les pays devraient poursuivre les réformes structurelles afin de stimuler la productivité et de garantir la croissance à moyen terme.

Il ajoute que dans les sociétés vieillissantes, où la part de la population en âge de travailler diminue, la croissance de la productivité joue un rôle essentiel dans le maintien du niveau de vie.

"Cela s'applique également aux marchés émergents et aux économies en développement qui tentent de combler le fossé qui les sépare des pays plus riches. Pour offrir de meilleurs emplois et un niveau de vie plus élevé, ils doivent eux aussi stimuler la croissance de la productivité", a ajouté le directeur général adjoint.

Il a ajouté que cette croissance de la productivité ne pouvait être obtenue que par l'innovation, les avancées technologiques et des investissements importants dans la recherche et le développement.

Citant des études du FMI, M. Clarke a souligné que la croissance de la productivité dans les économies avancées pourrait augmenter de 0,2 point de pourcentage par an grâce à une politique hybride qui augmenterait d'un tiers les dépenses publiques de recherche et doublerait les subventions à la recherche privée.

Il a indiqué que l'IA pourrait stimuler la croissance du produit intérieur brut mondial de 0,1 à 0,8 point de pourcentage par an à moyen terme, en fonction de la manière dont elle est adoptée.

M. Clarke a également souligné la nécessité d'une meilleure allocation des ressources à l'avenir pour maintenir un bon niveau de productivité mondiale.

"Le déplacement de la main-d'œuvre et du capital vers des entreprises et des industries plus productives est depuis longtemps une source importante de croissance de la productivité globale. Lorsque les travailleurs passent de la ferme à l'usine, par exemple, leur productivité augmente considérablement. Il en va de même pour leurs revenus et leur niveau de vie, avec des retombées sur l'ensemble de l'économie", a-t-il déclaré.

Selon M. Clarke, des mesures efficaces devraient être prises pour renforcer le secteur privé et créer un environnement susceptible de l'aider à prospérer.

"Grâce à ses conseils en matière de politique, à ses prêts et au développement de ses capacités, le FMI a toujours aidé les pays à établir la stabilité macroéconomique et financière comme fondement de la croissance", a déclaré M. Clarke.

Il a ajouté qu'un nouveau conseil consultatif du FMI sur l'entrepreneuriat et la croissance a été créé pour aider les pays à développer des idées sur l'assouplissement des barrières réglementaires, l'adaptation des systèmes fiscaux et l'incitation à l'épargne à long terme pour stimuler l'innovation.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Tadawul autorise Merrill Lynch Royaume d'Arabie saoudite à mener des activités de tenue de marché pour 20 titres cotés

Short Url
  • Cette décision permet à la société d'accroître la liquidité du marché et d'améliorer l'efficacité des prix
  • Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Royaume pour attirer les institutions financières mondiales

RIYAD : La Bourse saoudienne a déclaré qu'elle a autorisé Merrill Lynch Royaume d'Arabie saoudite à mener des activités de tenue de marché pour 20 titres cotés sur la plateforme de négociation principale et l'indice parallèle.

Cette décision permet à la société d'accroître la liquidité du marché et d'améliorer l'efficacité des prix conformément aux réglementations et aux procédures.

La participation de Merrill Lynch Royaume d'Arabie saoudite à la tenue de marché devrait contribuer à une plus grande liquidité et à un environnement de négociation plus efficace, renforçant ainsi le développement du marché des capitaux du pays.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Royaume pour attirer les institutions financières mondiales et renforcer ses marchés de capitaux en promouvant la transparence, l'efficacité et la confiance des investisseurs.

Les initiatives récentes de Tadawul, telles que l'introduction du Cadre de tenue de marché des titres à revenu fixe, soulignent l'engagement à renforcer la liquidité et l'efficacité du marché.

Ces développements sont essentiels pour attirer les investisseurs nationaux et internationaux et favoriser un environnement de marché des capitaux plus dynamique et plus robuste dans le Royaume. 

Parmi les titres listés dans l'indice principal, Merrill Lynch Royaume d'Arabie saoudite agira en tant que teneur de marché pour Naseej International Trading Co. en assurant une présence minimale des ordres à 70%, en maintenant une taille de 75 000 de riyals saoudiens (19 995 $), et en adhérant à un écart maximal de 0,75%, avec une valeur minimale négociée de 5%.

De même, elle fournira des services à la National Co. for Glass Industries en respectant les mêmes obligations commerciales que Naseej International Trading Co.

La Société nationale pour l'apprentissage et l'éducation aura un taux de présence minimum de 70%, une taille minimum de 50 000 RS, une marge maximum de 0,75% et une valeur minimum négociée de 5%.

Par ailleurs, Al Hassan Ghazi Ibrahim Shaker Co. se conformera aux mêmes exigences de tenue de marché que Naseej International Trading Co. et la National Co. for Glass Industries.

Sustained Infrastructure Holding Co. et Theeb Rent a Car Co. seront également soumis à des obligations similaires, garantissant une présence minimale des ordres à 70%, une taille minimale de 75 000 RS, un écart maximal de 0,75% et une valeur minimale négociée de 5%.

Saudia Dairy and Foodstuff Co. aura une présence minimale d'ordres de 80%, une taille minimale de 75 000 RS, une marge maximale de 0,65% et une valeur minimale négociée de 5%.

Dallah Healthcare Co. opérera dans les mêmes conditions de tenue de marché que Naseej International Trading Co. tandis que Gulf Insurance Group aura une présence d'ordre minimale de 60%, une taille minimale de 50 000 RS, une marge maximale de 1% et une valeur minimale échangée de 5%.

Aldawaa Medical Services Co. sera soumis à une présence minimale des ordres de 80%, à une taille minimale de 75 000 RS, à un écart maximal de 0,65% et à une valeur minimale négociée de 5%.

Quant à Tourism Enterprise Co., elle sera soumise à une présence minimale des ordres de 50%, à une taille minimale de 250 000 RS, à un écart maximal de 3% et à une valeur minimale négociée non spécifiée.

Sur Nomu, Merrill Lynch Royaume d'Arabie saoudite a été autorisé comme teneur de marché pour Atlas Elevators General Trading and Contracting Co, Riyadh Steel Co, Sure Global Tech Co, et Ladun Investment Co.

En outre, la société fournira des services de tenue de marché pour MOBI Industry Co, Molan Steel Co et Fesh Fash Snack Food Production, ainsi que pour Yaqeen Capital Co et Lana Medical Co.

Pour chacun de ces titres, l'entreprise assurera une présence minimale des ordres à 50%, maintiendra une taille minimale de 50 000 RS et respectera un écart maximal de 5%, sans exigence de valeur minimale négociée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com