La plate-forme Yema propose le meilleur du cinéma oriental

Les cofondatrices de Yema. (Photo, fournie)
Les cofondatrices de Yema. (Photo, fournie)
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Publié le Mercredi 01 décembre 2021

La plate-forme Yema propose le meilleur du cinéma oriental

  • Cette plate-forme a été fondée par Juliette Gamonal, Léa Taieb et Marine Zana, trois jeunes femmes cinéphiles qui ont évolué dans les secteurs du cinéma, des médias et du mécénat
  • «Avec la pandémie, la fréquentation des salles a diminué et, avec le confinement, les gens ont adopté de nouveaux usages. Désormais, ils voient les films et les séries de chez eux»

PARIS: Qu’il s’agisse de productions du Maghreb, du Proche ou du Moyen-Orient, Yema propose le meilleur du cinéma oriental. Cette plate-forme, qui sera lancée en France au premier trimestre 2022, a été fondée par Juliette Gamonal, Léa Taieb et Marine Zana, trois jeunes femmes cinéphiles qui sont passionnées par ces régions et qui ont évolué dans les secteurs du cinéma, des médias et du mécénat.

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Le catalogue de Yema. (Photo, fournie)

Juliette Gamonal a travaillé dans le secteur de la distribution cinématographique et des coproductions européennes. Elle est aujourd’hui chargée du marketing et de la communication des Films du Losange. Marine Zana est spécialisée dans le mécénat culturel, un milieu professionnel dans lequel elle côtoie les investisseurs qui gravitent dans le domaine de la culture. Quant à Léa Taieb, journaliste indépendante, elle est chargée de la communication de Yema et responsable éditoriale de la plate-forme.

Toutes trois en sont persuadées: le cinéma et la création audiovisuelle via les plates-formes représentent l’avenir.

«Avec la pandémie, la fréquentation des salles a diminué et, avec le confinement, les gens ont adopté de nouveaux usages. Désormais, ils voient les films et les séries de chez eux. D’ailleurs, l’offre digitale, si on la compare avec celle qui est proposée en salles, est plus économique», indique Juliette Gamonal.

«Le cinéma à l’honneur»

«Dans un premier temps, nous mettrons le cinéma à l’honneur. Nous proposerons des films à l’achat à l’unité sur la plate-forme. Nous allons louer les droits des films pour quarante-huit heures car, pour l’instant, nous ne pouvons pas proposer un abonnement mensuel qui permettra d’avoir accès à l’ensemble du catalogue», précise-t-elle.

«Nous sommes indépendantes; nous avançons avec nos fonds propres et grâce aux dons récoltés au cours de notre campagne de financement participatif avec l’organisme Ulule», nous confie Juliette Gamonal.

«Notre offre évoluera avec le temps. Le catalogue que nous présentons est très éclectique et de qualité. Nous proposons des longs et des courts métrages, des films d’animation et des documentaires grand public, mais aussi des pépites que nous avons trouvées à l’occasion des festivals internationaux comme ceux de Cannes, de Berlin ou de Venise. Notre offre inclura également le cinéma de patrimoine – le cinéma égyptien ou iranien, par exemple», ajoute-t-elle.

Dans un second temps, les fondatrices de Yema comptent proposer une autre offre tout aussi attractive: les séries. «Le coût des séries est plus élevé, mais cette offre est très importante pour nous car notre public est demandeur», explique-t-elle.

«Choix conscient»

«Yema est une plate-forme qui offre des contenus essentiellement ciblés sur ce que nous aimons et sur ce que nous aimerions découvrir; elle propose des registres ou des genres cinématographiques qui nous correspondent», enchaîne Marine Zana. «On s’adresse à ce public qui a envie d’aller plus loin dans ses découvertes et de sortir de la bulle algorithmique proposée par les plates-formes généralistes. Notre plate-forme propose l’adhésion à un choix conscient», poursuit-elle.

«L’avantage de Yema réside dans l’éditorialisation de la plate-forme. Nous allons créer des programmes additionnels destinés à enrichir les connaissances des spectateurs autour des films que nous proposons. Nous réaliserons ainsi des entretiens avec des réalisateurs et des réalisatrices, des acteurs et des actrices, des scénaristes», fait savoir Léa Taieb à Arab News en français.

«Avec Yema, notre objectif est de satisfaire la curiosité de nos spectateurs et de réunir des États qui ne dialoguent plus. Même si chaque nation de la région possède ses particularités culturelles, tous ces pays possèdent des points communs, une histoire commune et des traditions communes», souligne-t-elle. 

«Nous proposerons des têtes d’affiches, mais nous irons aussi à la rencontre des créatrices et des créateurs de demain; nous comptons notamment faire découvrir les jeunes talents qui étudient dans les écoles de cinéma ou qui travaillent dans les cinémathèques locales», déclare Juliette Gamonal.

Construire des ponts

Cette dernière précise que Yema a pour objectif de construire des ponts entre les pays et d’avoir des ambassadeurs dans les pays du Proche et du Moyen-Orient, ainsi que dans ceux du Maghreb.

«La plate-forme fera découvrir des films qui ne sont pas sortis en salle, dont certains ne sortiront jamais. Nous constatons que, aujourd’hui, les petites productions peinent à émerger et à être diffusées car le marché est cannibalisé par les grosses productions. C’est pour cette raison que Yema souhaite leur donner de la place et de la visibilité», conclut-elle. 

«L’année 2022 sera une année-test pour Yema. Nous allons être à l’écoute de nos spectateurs. La programmation sera planifiée et adaptée en fonction de leurs attentes», ajoute Léa Taieb. «Les spectateurs feront partie de la communauté Yema», renchérit Marine Zana.

 


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée national Zayed explore l'histoire des Émirats arabes unis

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
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  • Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena

DUBAI : Alors que le musée national Zayed ("Zayed National Museum") s'apprête à ouvrir ses portes dans la capitale des Émirats arabes unis, Arab News s'est entretenu avec le directeur Peter Magee au sujet des objectifs du musée et de ce à quoi les visiteurs peuvent s'attendre.

La date d'ouverture n'a pas encore été annoncée, mais le centre se concentrera sur l'histoire des Émirats arabes unis et plus particulièrement sur le cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan. Il explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région.

"L'histoire du musée est guidée par les valeurs durables du père fondateur des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed bin Sultan Al-Nahyan", a expliqué M. Magee. "Nous examinons ces valeurs et la manière dont elles l'ont guidé, mais aussi la manière dont elles reflètent les valeurs sociales qui existent dans les Émirats arabes unis, tant dans le passé que dans le présent - et dans l'avenir.

"C'est un musée national centré sur les Émirats arabes unis, mais il s'intéresse bien sûr aux liens régionaux qui existaient avec d'autres pays du golfe Persique, de l'océan Indien et même d'autres régions.

L'une des pièces maîtresses est la reconstitution grandeur nature d'un bateau Magan de l'âge du bronze, construit avec des roseaux et des cordes en fibre de palmier. Magee et son équipe ont navigué à bord de ce bateau pendant deux jours sur les eaux du golfe Persique.

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Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena. (Fourni)

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a pour voisins illustres le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena.

"J'aime à penser que chacun de ces musées et institutions est sa propre étoile et qu'en les combinant, ils forment une constellation qui peut être lue de manière cohérente aussi bien ensemble qu'individuellement", a déclaré M. Magee.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com