Vaccins: un flot ininterrompu de désinformation en ligne qui alimente la méfiance

Manifestant brandissant une pancarte indiquant « Se renseigner auprès de BFM TV, c'est comme se rendre en thalasso à Fukushima » lors d'une manifestation contre la vaccination obligatoire pour certains travailleurs et l'utilisation obligatoire du passeport sanitaire réclamée par le gouvernement. (Photo: AFP)
Manifestant brandissant une pancarte indiquant « Se renseigner auprès de BFM TV, c'est comme se rendre en thalasso à Fukushima » lors d'une manifestation contre la vaccination obligatoire pour certains travailleurs et l'utilisation obligatoire du passeport sanitaire réclamée par le gouvernement. (Photo: AFP)
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Publié le Vendredi 03 décembre 2021

Vaccins: un flot ininterrompu de désinformation en ligne qui alimente la méfiance

  • Les chiffres de pharmacovigilance servent de terreau inépuisable à la désinformation. Ces registres -publics en général- recensent des effets indésirables survenus chez des personnes vaccinées mais sans que soit établi de lien de cause à effet. 
  • Apparue avant même la mise au point des vaccins, la théorie selon laquelle les vaccins à ARN messager modifierait notre génome a connu un grand succès.

PARIS : Phénomène mondial, la désinformation anti-vaccinale sur internet alimente la méfiance des citoyens, contribuant ainsi à peser sur les campagnes de vaccination. L'axe principal des infox: exagérer ou inventer les effets indésirables pour faire croire que les vaccins sont plus dangereux que le Covid.

Effets indésirables: les chiffres mal interprétés 

Les chiffres de pharmacovigilance servent de terreau inépuisable à la désinformation. Ces registres -publics en général- recensent des effets indésirables survenus chez des personnes vaccinées mais sans que soit établi de lien de cause à effet. 

Dans la plupart des pays, simples citoyens ou personnels de santé peuvent les signaler: à charge aux autorités de santé de déterminer si les vaccins sont en cause. Ainsi le décès d'une personne vaccinée peut être signalé sans qu'il n'y ait de lien autre que chronologique.

De fait, seulement dans de très rares cas -sur des milliards de doses injectées- les autorités sanitaires ont estimé possible un lien de cause à effet (myocardites et péricardites, thromboses atypiques par exemple) mais le bénéfice/risque reste très largement favorable aux vaccins.

Malgré cela, d'innombrables publications très partagées sur les réseaux sociaux affirment régulièrement que les vaccins ont fait "des milliers de morts", captures d'écran de registres de pharmacovigilance à l'appui. Pour arriver même à la conclusion que le vaccin fait plus de morts que la maladie, comme le prétendaient des publications virales début novembre à propos de Taïwan ou de l'Australie.

Alzheimer, stérilité, ADN: des spéculations sans fondement scientifique 

"J'ai lu sur internet, et appris aussi dans la rue, que ce vaccin rend stérile", affirmait récemment une Camerounaise à l'AFP. Une rumeur récurrente à laquelle l'AFP a consacré plusieurs articles de vérification. 

Des experts du monde entier ont pourtant expliqué que cette idée ne repose sur aucune donnée scientifique et qu'il n'y a rien dans le vaccin qui rende stérile.

Autre danger faussement attribué aux vaccins Covid: la maladie d'Alzheimer. Une spéculation là encore sans fondement scientifique basée sur une pseudo étude écrite par un militant anti-vaccin.

Apparue avant même la mise au point des vaccins, la théorie selon laquelle les vaccins à ARN messager modifierait notre génome a elle aussi connu un grand succès. Ce qui n'est pas possible, car l'ARN messager du vaccin ne va pas jusqu'au noyau de la cellule, où se trouve notre ADN. 

Le vaccin qui rend magnétique: entre canulars et pseudo-science 

Difficile de manquer en 2021 les innombrables vidéos TikTok de personnes se "collant" un aimant ou une cuillère sur le bras pour "prouver" que les vaccins à ARN messager rendent magnétique. 

Cette rumeur repose sur deux théories fausses: d'une part que les vaccins contiendraient des puces magnétiques ou des substances métalliques et d'autre part qu'ils utiliseraient une technique appelée "magnétofection" utilisant des champs magnétiques pour transférer de l'ADN dans une cellule.

Mais de très nombreux scientifiques indépendants dans le monde entier ont expliqué que les vaccins ne contenaient rien de métallique. Qui plus est, pour qu'un aimant adhère à travers la peau, il faudrait un morceau de métal tellement gros qu'il passerait difficilement inaperçu...

Quant à la "magnétofection", c'est une piste expérimentée dans la recherche, qui n'a rien à voir avec les vaccins actuellement sur le marché.

Enfin, entre scotch double-face et sueur qui permet à une cuillère de coller quelques instants sur la peau, il est facile de confectionner une vidéo au succès assuré.

Dans certaines publications, cette rumeur s'appuie sur une autre théorie, selon laquelle les vaccins contiendraient du graphène, elle aussi infondée.

 La fausse preuve: le décès de vaccinés célèbres 

A la mort, à 84 ans, de l'ex-secrétaire d'Etat américain Colin Powell en octobre, doublement vacciné et décédé de complications dues au Covid, des publications (en anglais, en français, en espagnol, en portugais, en coréen...) assuraient que ce décès prouvait l'inefficacité des vaccins.

En omettant systématiquement de préciser qu'il souffrait de deux maladies graves: le myélome multiple, forme de cancer du sang qui affecte le système immunitaire, et la maladie de Parkinson. 

Comme expliqué par les fabricants comme par les scientifiques, l'efficacité des vaccins est réduite chez les plus âgés et les personnes présentant d'autres pathologies, a fortiori lorsque le système immunitaire est affaibli.

En Guadeloupe, où l'opposition aux vaccins est virulente et le taux de vaccinés bien plus faible qu'en métropole, le décès du musicien Jacob Desvarieux, du groupe Kassav, mort à 65 ans fin juillet du Covid alors qu'il était vacciné a lui aussi alimenté la suspicion. 

Une pétition diffusée sur Facebook affirmait que "le vaccin que vous souhaitez nous imposer par tous les moyens ne protège pas (...) et pourrait même dans certains cas aggraver la santé"... sans préciser que le musicien présentait une fragilité depuis une greffe rénale.

Une année de vaccination émaillée de polémiques

"Nationalisme vaccinal", retards de livraison, thromboses et myocardites, manifestations anti-pass... La première année de vaccination anti-Covid a connu son lot de polémiques.

Dès le départ, les pays riches ont été pointés du doigt pour leur "nationalisme vaccinal", selon l'expression du directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus.

"Les pays riches déploient des vaccins tandis que les pays les moins développés au monde regardent et attendent. Chaque jour qui passe, le fossé se creuse entre les nantis et les démunis", déplorait-il.

De nombreuses voix se sont également élevées en Afrique, le président sud-africain Cyril Ramaphosa accusant par exemple les pays riches "d'accaparer" les vaccins.

Le mécanisme Covax, lancé par l'OMS, l'alliance Gavi et la coalition Cepi pour garantir un accès équitable aux vaccins, a pâti d'un manque de ressources. Et de la concurrence, dans l'approvisionnement, avec des pays riches prêts à payer le prix fort pour "couper la file", selon les termes du Dr Tedros.

 Bras de fer 

Début 2021 toujours, dans un contexte de pénurie de doses, des tensions sont également apparues entre pays riches.

Un bras de fer s'est notamment engagé entre l'Union européenne et le Royaume-Uni concernant les livraisons de doses AstraZeneca/Oxford, Bruxelles accusant Londres de bloquer les exportations et menaçant de les bloquer par mesure de rétorsion.

L'affaire a également eu un volet judiciaire, la Commission européenne s'étant retournée contre AstraZeneca pour les retards de livraison. L'UE et AstraZeneca ont conclu en septembre un accord mettant fin à leur contentieux.

Les Etats-Unis et l'Inde ont également été accusés de bloquer leurs exportations de vaccins.

 Effets secondaires 

Les débats sur les effets secondaires des vaccins, développés en un temps record et donc suspects aux yeux de certains, ont aussi marqué cette campagne.

Les injections du vaccin d'AstraZeneca/Oxford ont été suspendues dans de nombreux pays en mars, à cause de très rares cas de thromboses.

Si une poignée de pays, comme le Danemark et la Norvège, l'ont définitivement abandonné, la plupart ont rapidement repris les injections, en les limitant aux personnes les plus âgées. Mais après la polémique, ce vaccin a été massivement boudé dans beaucoup de pays.

Le vaccin de Johnson & Johnson a connu une polémique similaire.

Les vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna ont eux été associés à un risque accru de myocardite, une inflammation du muscle cardiaque. Celui de Moderna a d'ailleurs été déconseillé pour les jeunes adultes dans plusieurs pays.

Enfin, depuis l'été, des mouvements de contestation sont nés dans de nombreux pays en opposition à la mise en place de pass sanitaires, réservant aux personnes vaccinées, testées ou guéries, l'accès à certains lieux, ou de l'obligation vaccinale pour certaines professions, notamment de santé.


France: un Ukrainien inculpé pour le meurtre d'une Franco-Russe dans un conflit de voisinage

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  • Selon le parquet, il y avait de la part de cette femme "une attitude régulièrement agressive avec des menaces de mort envers" ses voisins ukrainiens arrivés en France en mars 2022 pour fuir l'invasion de leur pays par la Russie
  • Née au Kazakhstan en 1967, alors en URSS, elle était arrivée en France en 2004, d'après la même source

EVREUX: Un Ukrainien de 69 ans a été inculpé pour meurtre et placé sous contrôle judiciaire après le décès mardi de sa voisine franco-russe à Evreux, dans le nord de la France, lors d'un différend de voisinage, a-t-on appris vendredi auprès du parquet local.

Un couple de retraités ukrainiens ainsi que leur amie avaient été agressés avec un couteau d'environ 20 cm par leur voisine franco-russe, vers 5H00 locales (7H00 GMT) dans la nuit de lundi à mardi, a expliqué le procureur de la République d'Evreux Rémi Coutin lors d'une conférence de presse.

Le mari du couple ukrainien aurait alors retourné l'arme blanche contre sa voisine la blessant à trois reprises, dont une mortelle à la cuisse, toujours selon le procureur.

"Pour nous c'est la victime, celle qui a reçu les coups de couteau et est décédée mardi matin, qui était venue agresser au moins à deux reprises cette nuit-là les personnes ukrainiennes qui se trouvaient dans l'appartement au-dessus d'elle", a déclaré Rémi Coutin, justifiant ainsi le non placement en détention de l'auteur présumé des faits.

Selon le parquet, il y avait de la part de cette femme "une attitude régulièrement agressive avec des menaces de mort envers" ses voisins ukrainiens arrivés en France en mars 2022 pour fuir l'invasion de leur pays par la Russie.

Née au Kazakhstan en 1967, alors en URSS, elle était arrivée en France en 2004, d'après la même source.

Un voisin a déclaré avoir passé la soirée à boire des bières chez la quinquagénaire avant que celle-ci ne décide "de monter le son de la musique, de donner des coups de balai dans le plafond afin d'embêter ses voisins du dessus", puis de se rendre chez eux pour une première altercation.

Déjà condamné à cinq reprises pour violences, ce voisin est mis en examen pour violences aggravées pour avoir frappé l'homme ukrainien lors cette première rencontre nocturne, a relevé le parquet.

Un habitant de l'immeuble a indiqué lors de son audition qu'il avait déjà demandé l'intervention à la police les 22 et 30 juin, parce que la victime était en train de donner des coups de poing dans la porte de l'appartement de ses voisins ukrainiens.

Entendu par la police, l'ex-mari de la femme franco-russe a relaté que s'agissant de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, elle considérait que la Russie devait "se défendre, chasser les nazis d'Ukraine et lutter contre l'OTAN".

 


Audiovisuel public: Dati dégaine le «vote bloqué» pour accélérer les débats

Brigitte Macron et Rachida Dati. (AFP)
Brigitte Macron et Rachida Dati. (AFP)
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  • Vendredi matin, à la reprise, rien n'a laissé présager que les discussions puissent s'accélérer. Un peu plus d'une demi heure après le début des débats, Mme Dati a annoncé que le gouvernement demandait au Sénat "de se prononcer par un vote unique
  • Cette procédure très rarement utilisée permet d'accélérer les débats en n'organisant qu'un seul vote, sur le texte et les amendements que le gouvernement choisit de conserver

PARIS: Fin de session chaotique au Sénat: face à l'"obstruction" de la gauche, la ministre de la Culture Rachida Dati a dégainé vendredi matin l'arme constitutionnelle du "vote bloqué" sur la réforme de l'audiovisuel public, pour tenter d'aboutir avant les congés parlementaires.

C'est une nouvelle vicissitude pour ce texte au parcours chaotique, porté à bout de bras par la ministre face à l'hostilité des syndicats, et qui pour l'essentiel prévoit de créer le 1er janvier 2026 une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l'Ina (Institut national de l'audiovisuel), sous l'autorité d'un président-directeur général.

L'examen du texte a avancé à très faible allure jeudi: suspensions de séance à répétition, rappels au règlement, motions de rejet préalable, invectives en pagaille... En plus de huit heures de débats, les sénateurs ont à peine démarré l'examen de l'article premier de la proposition de loi du sénateur Laurent Lafon.

A la manoeuvre, la gauche, bien décidée à jouer la montre, alors que la session extraordinaire doit théoriquement s'achever vendredi à minuit.

Vendredi matin, à la reprise, rien n'a laissé présager que les discussions puissent s'accélérer. Un peu plus d'une demi heure après le début des débats, Mme Dati a annoncé que le gouvernement demandait au Sénat "de se prononcer par un vote unique sur l'ensemble du texte", "en application de l'article 44 alinéa 3 de la Constitution".

Cette procédure très rarement utilisée permet d'accélérer les débats en n'organisant qu'un seul vote, sur le texte et les amendements que le gouvernement choisit de conserver.

"Après plus de sept heures de débat, nous n'avons pu débattre que de 31 amendements sur ce texte. On a vu encore ce matin (...) de l'obstruction, toujours de l'obstruction et encore de l'obstruction", a-t-elle justifié. Il restait alors environ 300 amendements à débattre.

Les débats, suspendus vers 10H15, ont repris près de deux heures plus tard, et le président de séance Didier Mandelli (LR) a pris acte de la demande du gouvernement.

Débats "escamotés" 

Les orateurs de la gauche ont successivement protesté contre ce "coup de force", selon le mot de l'ancienne ministre socialiste Laurence Rossignol. "On parle de liberté de la presse. Mais commençons déjà par respecter les droits du Parlement", a-t-elle tonné, rappelant que le Sénat avait d'autres outils à sa disposition pour discipliner les discussions.

Et ce alors que les débats ont déjà été "escamotés" en première lecture à l'Assemblée le 30 juin, après le vote surprise d'un motion de rejet déposée par les écologistes, face aux bancs désertés de la coalition gouvernementale.

"C'est vous qui êtes responsables du fait que le débat ne peut pas avoir lieu. Ce n'est pas nous", leur a rétorqué le rapporteur du texte, Cédric Vial (LR).

Le président de la commission de la culture Laurent Lafon (UDI) a lui aussi défendu la décision du gouvernement, pointant une obstruction "caractérisée" destinée à "empêcher que le Sénat confirme son soutien" au texte.

Selon des sources parlementaires, la décision de déclencher le "vote bloqué" était sur la table depuis jeudi.

Mais, alors que le président du Sénat et le ministre des Relations avec le Parlement étaient enclins à laisser le débat se dérouler, "c'est bien Rachida Dati", en première ligne face à la gauche, qui "à un moment donné (...) a tranché pour tout le monde", selon un poids lourd.

Désormais, l'examen du texte devrait pouvoir "aller au bout" avant la fin de la session, selon cette source. Et revenir sans doute à l'automne à l'Assemblée, à une date indéterminée.


Trois députés contraints de démissionner après avoir été déclarés inéligibles par le Conseil constitutionnel

La ministre française de la Culture Rachida Dati et le Premier ministre français Gabriel Attal  s'adressent à la presse lors d'une visite de campagne pour soutenir la candidate du MoDem Maud Gatel  et le candidat de la Renaissance Jean Laussucq pour les élections législatives, sur un marché, à Paris, le 5 juillet 2024. (Photo d'archives AFP)
La ministre française de la Culture Rachida Dati et le Premier ministre français Gabriel Attal s'adressent à la presse lors d'une visite de campagne pour soutenir la candidate du MoDem Maud Gatel et le candidat de la Renaissance Jean Laussucq pour les élections législatives, sur un marché, à Paris, le 5 juillet 2024. (Photo d'archives AFP)
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  • Les dépenses irrégulières "représentent 21% du montant des dépenses du compte et 10,2% du plafond des dépenses autorisées dans la circonscription" et s'élèvent à 7.030 euros, a précisé le Conseil constitutionnel
  • Brigitte Barèges a été épinglée pour avoir facturé la participation à sa campagne de deux collaborateurs de son cabinet à la mairie de Montauban, alors qu'elle en était la maire

PARIS: Trois députés, les élus Ensemble pour la République (EPR) Jean Laussucq et Stéphane Vojetta ainsi que celle de l'Union des droites (UDR) Brigitte Barèges, ont été déclarés inéligibles par le Conseil constitutionnel vendredi, en raison d'irrégularités dans leurs comptes de campagne.

Jean Laussucq, député de Paris, Brigitte Barèges, députée du Tarn-et-Garonne, et Stéphane Vojetta, député pour les Français établis hors de France, ont été déclarés inéligibles "pour une durée d'un an" et "démissionnaires d'office" de leurs mandats, a annoncé le Conseil constitutionnel.

Il est reproché à Jean Laussucq d'avoir réglé "des dépenses de campagne au moyen de son compte bancaire personnel" et d'avoir laissé des tiers régler "directement une part significative des dépenses exposées pour sa campagne électorale" de 2024.

Les dépenses irrégulières "représentent 21% du montant des dépenses du compte et 10,2% du plafond des dépenses autorisées dans la circonscription" et s'élèvent à 7.030 euros, a précisé le Conseil constitutionnel.

Brigitte Barèges a été épinglée pour avoir facturé la participation à sa campagne de deux collaborateurs de son cabinet à la mairie de Montauban, alors qu'elle en était la maire.

Enfin, le Conseil constitutionnel a reproché à Stéphane Vojetta, élu dans une circonscription comprenant notamment l'Espagne et le Portugal, d'avoir réglé "irrégulièrement" une "part substantielle des dépenses engagées", durant sa campagne, notamment des "frais de transport".

Des élections législatives partielles devront être organisées prochainement pour désigner des nouveaux députés.

Deux autres députés élus lors des législatives de juillet 2024 avaient dû remettre leurs sièges en jeu après des décisions du Conseil constitutionnel, dans le Jura et en Saône-et-Loire.