La guerre en Ethiopie entre dans une phase d'incertitude

Le conflit a pris un nouveau tournant il y a un mois, lorsque le TPLF a affirmé avoir capturé Dessie et Kombolcha. (Photo, AFP)
Le conflit a pris un nouveau tournant il y a un mois, lorsque le TPLF a affirmé avoir capturé Dessie et Kombolcha. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 05 décembre 2021

La guerre en Ethiopie entre dans une phase d'incertitude

  • Selon l'ONU, la guerre en Ethiopie a déjà fait plusieurs milliers de morts, plus de deux millions de déplacés et plongé des centaines de milliers d'autres personnes dans des conditions proches de la famine
  • La marche des rebelles vers Addis Abeba a déclenché une panique internationale et une série d'ambassades ont exhorté leurs citoyens à quitter l'Ethiopie dès que possible

ADDIS ABEBA, Éthiopie : L'armée éthiopienne a affirmé cette semaine avoir repris le contrôle de territoires récemment tombés aux mains des rebelles tigréens, semblant consacrer la stratégie du Premier ministre Abiy Ahmed de rejoindre les soldats au front pour y conduire lui-même les combats.

Pourtant, la façon dont le gouvernement a remporté ses victoires et ce qu'elles signifient concrètement dans la guerre qui dure depuis plus d'un an demeurent des sujets de débats, à un moment où le conflit entre dans une nouvelle phase incertaine.

ll y a tout juste un mois, les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) menaçaient Addis Abeba, après avoir pris le contrôle de Dessie et de Kombolcha, villes stratégiques situées sur une autoroute reliant la capitale au nord du pays et à Djibouti.

Les rebelles affirmaient avoir atteint Shewa Robit, à 220 km au nord-est d'Addis Abeba.

Mais après qu'Abiy Ahmed a assuré la semaine dernière qu'il dirigerait désormais les opérations sur le terrain, le gouvernement a annoncé une série de victoires et les rebelles ont reconnu avoir modifié leur stratégie.

Les médias d'Etat lui ont emboîté le pas avec une couverture triomphaliste. "L'ennemi est détruit, désintégré", a déclaré jeudi l'Ethiopian Broadcasting Corporation citant M. Abiy.

Il ne fait aucun doute que le gouvernement peut prétendre "avoir la main" dans des domaines spécifiques, a estimé Awet Weldemichael, un expert en sécurité de la Corne de l'Afrique à l'Université Queen's au Canada.

"Seul le temps nous dira si cela peut se traduire par une supériorité dans la guerre", a-t-il ajouté.

Combativité

Selon l'ONU, la guerre en Ethiopie a déjà fait plusieurs milliers de morts, plus de deux millions de déplacés et plongé des centaines de milliers d'autres personnes dans des conditions proches de la famine depuis que le conflit a éclaté en novembre 2020.

Le Premier ministre Abiy Ahmed avait alors envoyé des troupes dans la région du Tigré, la plus septentrionale, pour renverser le TPLF en réponse, selon lui, aux attaques des rebelles contre les camps de l'armée.

Les insurgés ont effectué un retour en force en reprenant la majeure partie du Tigré en juin, avant de rejoindre les régions voisines d'Amhara et d'Afar. Le conflit a pris un nouveau tournant il y a un mois, lorsque le TPLF a affirmé avoir capturé Dessie et Kombolcha.

La marche des rebelles vers Addis Abeba a déclenché une panique internationale et une série d'ambassades ont exhorté leurs citoyens à quitter l'Ethiopie dès que possible.

"Je ne sais pas si nous devons parler d'avancée", a déclaré à l'AFP un responsable occidental à la mi-novembre.

"Il n'y a pas une énorme colonne de blindés se dirigeant sur Addis. C'est plus complexe que cela. Il y a des fantassins qui vont dans les montagnes, ils tirent et encerclent certaines zones" mais ne semblent pas contrôler complètement les villes et villages, a-t-il détaillé.

Le TPLF n'a également jamais explicitement déclaré qu'il souhaitait entrer dans la capitale, refusant simplement d'exclure une telle décision. 

Alors que les efforts diplomatiques semblaient marquer le pas, le gouvernement a d'abord revendiqué la reconquête de villes d'Afar, puis mercredi de celle de Lalibela, un site classé au patrimoine mondial par l'Unesco, qui était tombée aux mains du TPLF en août.

Vendredi, les médias officiels ont annoncé que les villes situées sur la route allant au nord vers Dessie et Kombolcha avaient été "libérées".

Ces nouvelles pourraient être le signe que les forces gouvernementales, ainsi que des milliers de nouvelles recrues qui se sont enrôlées ces derniers mois, sont plus combatives qu'il n'y paraissait.

"J'ai été assez surpris par la dernière contre-offensive du gouvernement", a reconnu Mehdi Labzae, un sociologue qui étudie les questions foncières et la mobilisation en Ethiopie.

"J'ai vu toutes les personnes qui ont été mobilisées (...) mais je pensais qu'elles n'étaient pas formées et qu'elles seraient rapidement détruites", a-t-il ajouté.

«Replis limités» et drones

"Au combat, on sait qu'il y aura des ajustements et des replis limités ainsi que des avancées significatives", a déclaré le chef  militaire du TPLF, Tadesse Worede, dans une interview diffusée vendredi.

"Pour réduire les problèmes et les vulnérabilités dans certaines zones que nous avions atteintes, nous avons décidé de quitter volontairement certains de ces endroits", a-t-il ajouté.

"Pourquoi les rebelles du TPLF feraient-ils demi-tour maintenant ?", s'est interrogé Mehdi Labzae. "Cela signifie qu'il y a quelque chose qui les inquiète ou quelque chose qui ne va pas bien pour eux".

Une possibilité, souligne Awet Weldemichael de l'Université Queen's, est que la puissance aérienne supérieure du gouvernement a inversé la tendance sur le terrain, du moins pour l'instant. 

"Les drones auraient joué un rôle décisif dans les combats actifs, dont nous ne savons pas encore toute l'étendue", estime-t-il.


Xi Jinping attendu en visite d'Etat en France les 6 et 7 mai, l'Ukraine à l'agenda

Le président chinois Xi Jinping (Photo, AFP).
Le président chinois Xi Jinping (Photo, AFP).
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  • Il s'agit du début de sa première tournée européenne depuis la pandémie de Covid-19
  • Paris évoque une visite très politique sans grands contrats à attendre, même si Emmanuel Macron espère attirer de nouveaux investissements chinois

PARIS: Le président chinois Xi Jinping est attendu en visite d'État en France les 6 et 7 mai pour évoquer avec Emmanuel Macron les crises internationales, dont la guerre en Ukraine, mais aussi célébrer les 60 ans des relations diplomatiques entre les deux pays.

Il s'agit du début de sa première tournée européenne depuis la pandémie de Covid-19, qui avait vu le géant asiatique couper longuement nombre d'interactions avec le reste du monde.

Xi Jinping doit atterrir à Paris dimanche 5 mai au soir, avant d'enchaîner des étapes en Serbie puis en Hongrie, où il est attendu du 8 au 10 mai, ont aussi confirmé lundi les autorités chinoises.

Cette visite en France intervient après celle du président français à Pékin et Canton en avril 2023, a rappelé l'Elysée dans un communiqué.

"Les échanges porteront sur les crises internationales, au premier rang desquelles la guerre en Ukraine et la situation au Moyen-Orient, les questions commerciales, les coopérations scientifiques, culturelles et sportives ainsi que sur nos actions communes face aux enjeux globaux, notamment l’urgence climatique, la protection de la biodiversité et la situation financière des pays les plus vulnérables", a ajouté la présidence française.

Paris évoque une visite très politique sans grands contrats à attendre, même si Emmanuel Macron espère attirer de nouveaux investissements chinois, notamment dans les batteries électriques.

Lin Jian, porte-parole de la diplomatie chinoise, a estimé pour sa part que les deux dirigeants tenteront de "faire de nouvelles contributions à la paix, à la stabilité, au développement et au progrès du monde".

Il y a un an en Chine, Emmanuel Macron avait appelé Xi Jinping à "ramener la Russie à la raison" à l'égard de l'Ukraine "et tout le monde à la table des négociations".

Peu après, le président chinois avait appelé son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour la première fois depuis le début du conflit en février 2022. Mais les avancées diplomatiques escomptées par Paris sur le front russo-ukrainien s'étaient arrêtées là.

Un an plus tard, l'analyse française n'a pas varié.

"Il faut continuer d'engager la Chine qui, objectivement, est l'acteur international qui dispose des leviers les plus importants pour changer le calcul de Moscou", dont elle reste le principal allié, glisse-t-on de source diplomatique française, tout en reconnaissant qu'il ne faut pas s'attendre à un tournant majeur du jour au lendemain.

Les autorités chinoises se disent officiellement neutres et appellent à une solution de paix, mais n'ont jamais condamné l'invasion russe. Le président russe Vladimir Poutine doit se rendre en Chine en mai.

"La France, par cette visite, démontre qu'elle fait partie des très rares pays au monde à être en mesure de maintenir des canaux de discussion à tous les niveaux avec la deuxième puissance économique mondiale, avec la Chine, dans un contexte où il y a une relation tendue avec les États-Unis et le Royaume-Uni", avance-t-on encore de source diplomatique française.

Dîner d'État

Le chancelier allemand Olaf Scholz a déjà demandé mi-avril à Pékin au président Xi de faire pression pour que Moscou cesse sa "campagne insensée" en Ukraine, tout en affirmant le soutien germano-chinois à une conférence de paix prévue en juin en Suisse.

Le numéro un chinois a aussi reçu la semaine dernière le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, auprès duquel il a appelé les États-Unis à "être des partenaires, pas des rivaux". Le secrétaire d'État américain a pour sa part dit avoir fait part à la Chine de ses inquiétudes concernant le soutien apporté à la Russie, affirmant que l'invasion de l'Ukraine serait plus "difficile" sans le soutien de Pékin.

Le président chinois et son épouse Peng Liyuan seront reçus le 6 mai par Emmanuel et Brigitte Macron à Paris, où un dîner d'État est prévu à l'Élysée. Le 7 mai, les deux couples se rendront dans les Hautes-Pyrénées où le chef de l'État français veut partager un moment plus intime avec son homologue.

Il s'y est en effet beaucoup rendu dans son enfance pour rendre visite à sa grand-mère maternelle, Germaine Noguès, décédée en 2013 et qui habitait à Bagnères-de-Bigorre (sud-ouest).

L'an dernier, Xi Jinping avait reçu son invité à Canton pour une cérémonie du thé dans la résidence du gouverneur de la province du Guangdong, où son père, Xi Zhongxun, a vécu quand il occupait ce poste de 1978 à 1981.


Le Premier ministre écossais Humza Yousaf pourrait démissionner

Humza Yousaf, Premier ministre écossais et chef du Parti national écossais (SNP) (Photo, AFP).
Humza Yousaf, Premier ministre écossais et chef du Parti national écossais (SNP) (Photo, AFP).
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  • Humza Yousaf, 39 ans, avait été élu à la tête du SNP en mars 2023, après la démission surprise de la charismatique Nicola Sturgeon
  • Si Humza Yousaf démissionne, le parlement aura 28 jours pour se trouver un nouveau Premier ministre

ÉDIMBOURG: Le Premier ministre écossais Humza Yousaf envisage de démissionner, rapportent lundi des médias britanniques, menacé par un vote de défiance quelques jours après avoir mis fin à la coalition gouvernementale entre son parti, le SNP, et les écologistes.

Humza Yousaf, 39 ans, avait été élu à la tête du SNP en mars 2023, après la démission surprise de la charismatique Nicola Sturgeon.

Premier dirigeant musulman à diriger un grand parti britannique, il incarnait la continuité avec sa prédecesseure, dont il était un des plus proches alliés, et avait continué de porter haut le combat pour l'indépendance de l'Ecosse.

Mais jeudi dernier, Humza Yousaf avait annoncé mettre fin à la coalition gouvernementale entre le SNP et les Verts écossais, sur fonds notamment de désaccord sur la politique environnementale. Le SNP, le Scottish National Party, domine largement le Parlement local d'Edimbourg depuis 2007 - avec 63 sièges sur 129 -, mais il gouvernait depuis 2021 grâce à son alliance avec les Verts.

Dans la foulée de la fin de la coalition, les oppositions conservatrice et travailliste avaient déposé chacune une motion de défiance contre Humza Yousaf, dont le vote est prévu cette semaine. Et les Verts ont annoncé qu'ils voteraient contre le Premier ministre.

Mis en minorité, le SNP se cherche donc de nouveaux alliés, mais selon la BBC, il a écarté une alliance avec le parti Alba, autre formation indépendantiste.

Si Humza Yousaf démissionne, le parlement aura 28 jours pour se trouver un nouveau Premier ministre.

Tourmente

Le parti indépendantiste au pouvoir est dans la tourmente depuis la démission surprise en février 2023 de sa dirigeante Nicola Sturgeon.

Il est plombé par une enquête pour détournement de fonds pour laquelle a été inculpé son ancien directeur général.

Au niveau national, le parti, qui compte 43 députés au Parlement à Londres, se trouve menacé d'un retour en force du parti travailliste en Ecosse lors des élections législatives prévues cette année.

Son combat pour l'autodétermination de l'Ecosse se trouve quant à lui dans l'impasse depuis que la Cour suprême britannique a statué fin 2022 que seul le gouvernement britannique pouvait autoriser un nouveau référendum.

Le dernier vote, en 2014, avait été remporté par le "non" à l'indépendance à 55%.

Dans le système politique britannique, le gouvernement écossais est compétent sur de nombreux domaines, comme l'éducation, la santé, la justice et l'environnement, tandis que le gouvernement britannique, basé à Londres, conserve notamment les pouvoirs de défense et de politique étrangère.


Négociations de la dernière chance pour protéger efficacement le monde de futures pandémies

"La prochaine pandémie n'est pas une question de si, mais quand elle aura lieu", a rappelé mercredi le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. (AFP).
"La prochaine pandémie n'est pas une question de si, mais quand elle aura lieu", a rappelé mercredi le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. (AFP).
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  • Après deux années de travaux, les négociateurs ont dû se rendre à l'évidence le mois dernier: il leur faut plus de temps pour tenter de se mettre d'accord sur ce texte historique sur la prévention, la préparation et la réponse aux futures pandémies
  • Le temps presse, il doit être adopté lors de l'Assemblée mondiale de la santé qui commence le 27 mai

GENEVE: Il s'agit de protéger efficacement et équitablement le monde de futures pandémies. Les négociations de la dernière chance commencent lundi à l'OMS pour trouver un consensus autour d'un projet d'accord sur un texte déjà édulcoré de certains de ses aspects les plus disputés.

Après deux années de travaux, les négociateurs ont dû se rendre à l'évidence le mois dernier: il leur faut plus de temps pour tenter de se mettre d'accord sur ce texte historique sur la prévention, la préparation et la réponse aux futures pandémies. Le temps presse, il doit être adopté lors de l'Assemblée mondiale de la santé qui commence le 27 mai.

Les 194 pays de l'Organisation mondiale de la santé reviennent donc à son siège, à Genève, de lundi au 10 mai.

"La prochaine pandémie n'est pas une question de si, mais quand elle aura lieu", a rappelé mercredi le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Le souvenir des millions de morts, de la souffrance, des injustices et des immenses dégâts économiques de la pandémie de Covid-19 s'estompe et "si une nouvelle pandémie commençait demain, nous serions confrontés à bon nombre des mêmes problèmes auxquels nous avons été confrontés avec le Covid-19", regrette le patron de l'OMS.

Nouveau projet édulcoré

Malgré un large consensus sur la nécessité d'un texte contraignant pour rendre la réponse de la communauté internationale plus efficace et plus équitable, de grandes divergences subsistent sur la manière de s’y prendre.

Arrivés à une impasse - le document de travail était quasiment illisible à force d'ajouts et de réserves - les négociateurs se retrouvent avec une version simplifiée de 23 pages et un quart de mots de moins.

Les principaux différends tournent autour de l'accès et de l'équité: accès aux agents pathogènes découverts, accès aux produits de lutte contre la pandémie tels que les vaccins développés à partir de ces découvertes et distribution équitable non seulement des tests, traitements et vaccins contre la pandémie mais aussi des moyens de les produire.

Le nouveau projet se concentre sur les points d'accord pour établir un cadre et tenter de trouver l'indispensable consensus.

Il réserve certains des points les plus délicats à de futures discussions au cours des deux prochaines années, tout particulièrement l'accès aux pathogènes et le partage des produits issus de la recherche sur ces microbes.

Rien de concret 

K. M. Gopakumar, chercheur principal au Third World Network - l'une des ONG qui suit de près les négociations et a décortiqué le nouveau texte - estime qu'il "est dépourvu de tout résultat concret en matière d'équité et ne crée aucune obligation juridique pour faciliter un accès prévisible et durable au financement, aux produits et à la technologie liés à la pandémie".

Pour Médecins sans frontières, les obligations en matière de transfert de technologie vers les pays les plus pauvres "restent faibles".

En revanche, la garantie d'un accès équitable aux médicaments issus de la recherche et développement sur des fonds publics a survécu aux coupes claires, salue l'organisation Initiative Médicaments contre les maladies négligées (DNDi).

Mais les obligations "qui auraient garanti que les gens puissent bénéficier du progrès scientifique et avoir un accès équitable aux produits dont ils auront besoin ont été affaiblies ou supprimées du texte et doivent être rétablies", a demandé Michelle Childs, de la DNDi.

« Chronologie féroce »

Les négociateurs pourraient être encouragés à trouver un terrain d'entente par les nouvelles sur le front de l'épizootie de grippe aviaire qui refait des ravages depuis 2020.

Le virus H5N1 a récemment infecté des troupeaux de vaches aux Etats-Unis, une première.

Si pour l'heure aucun cas de transmission d'humain à humain n'a été enregistré, la circulation intense du H5N1 et sa capacité à sauter d'une espèce à l'autre inquiètent.

Deux semaines, "c'est un calendrier très serré", a reconnu vendredi Margaret Harris, une porte-parole de l'OMS.

La Maison Blanche a réaffirmé l'engagement des Etats-Unis pour arriver à un accord.

Tsegab Kebebew Daka, ambassadeur d'Ethiopie à Genève, estime que "les différences dans le texte ne sont pas énormes. Ce sont principalement des différences d'idées, et elles ne sont pas si nombreuses".

Et l'ambassadrice d'Australie Amanda Gorely de résumer: "Toutes les délégations doivent se rassembler et se concentrer sur la recherche d'un consensus".