Kerry discute de la protection de l'environnement en Jordanie

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, s'entretient avec l'envoyé spécial américain pour le climat, John Kerry, dans la capitale de la Jordanie, Amman, le 5 décembre 2021. (Petra)
Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, s'entretient avec l'envoyé spécial américain pour le climat, John Kerry, dans la capitale de la Jordanie, Amman, le 5 décembre 2021. (Petra)
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Publié le Lundi 06 décembre 2021

Kerry discute de la protection de l'environnement en Jordanie

  • MM. Safadi et Kerry ont souligné l'importance du partenariat stratégique entre la Jordanie et les États-Unis
  • M. Safadi a salué l'aide fournie par les États-Unis au Royaume et le soutien qu'ils apportent au développement économique

LONDRES: Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, s'est entretenu dimanche dernier avec l'envoyé spécial du président américain pour le climat, John Kerry. Les discussions ont porté sur la protection de l'environnement et la lutte contre le changement climatique.

«MM. Safadi et Kerry ont souligné l'importance du partenariat stratégique entre le Royaume et les États-Unis et ils ont passé en revue les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays», indique Petra, l'agence de presse officielle jordanienne.

M. Safadi a salué l'aide fournie par les États-Unis au Royaume et le soutien qu'ils apportent au développement économique. Il a également mis l'accent sur le rôle prépondérant des États-Unis dans la résolution des crises régionales et dans l'instauration de la paix et de la stabilité dans cette partie du monde.

De son côté, M. Kerry a rappelé que la Jordanie demeure un allié incontournable des États-Unis, qui apprécient le rôle déterminant et les efforts déployés par le roi Abdallah II afin de relever les défis et d’instaurer la sécurité, la stabilité et la paix dans la région.

M. Kerry a réitéré la volonté de Washington de soutenir la Jordanie, notamment en matière de protection de l'environnement, du changement climatique et du développement de sources d'énergie et d'eau propres.

«En nous engageant avec nos homologues au sein du gouvernement, nous cherchons à donner un coup d'accélérateur aux initiatives mondiales en faveur du climat après la 26e Conférence des nations unies sur le changement climatique (COP26), qui s'est tenue au mois de novembre», peut-on lire dans un communiqué publié par le département d'État américain.

Le communiqué précise en outre que M. Kerry abordera la manière dont la région peut collaborer pour réduire les émissions de CO2 et faire face au changement climatique.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Liban: le président dit à un haut responsable iranien "refuser toute ingérence" dans les affaires internes

Sur cette photo diffusée par la présidence libanaise, le président du Liban Joseph Aoun (à droite) rencontre le chef du Conseil national de sécurité iranien Ali Larijani et une délégation au palais présidentiel de Baabda, le 13 août 2025. (AFP)
Sur cette photo diffusée par la présidence libanaise, le président du Liban Joseph Aoun (à droite) rencontre le chef du Conseil national de sécurité iranien Ali Larijani et une délégation au palais présidentiel de Baabda, le 13 août 2025. (AFP)
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  • Le président libanais Joseph Aoun a fait part mercredi au secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, Ali Larijani, de son refus de "toute ingérence dans nos affaires internes"
  • Les propos de M. Aoun font suite à la décision prise la semaine dernière par le gouvernement de charger l'armée de préparer un plan de désarmement du Hezbollah, que l'Iran soutient financièrement et militairement depuis sa création

BEYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a fait part mercredi au secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, Ali Larijani, de son refus de "toute ingérence dans nos affaires internes", après les critiques iraniennes de la décision du gouvernement de désarmer le Hezbollah.

"Nous rejetons toute ingérence dans nos affaires internes, quelle qu’en soit la provenance", a dit le président libanais en recevant le haut responsable iranien.

"Il est interdit à quiconque, sans exception, de porter les armes et de se prévaloir de l'appui d'une puissance étrangère", a encore dit M. Aoun, selon un communiqué de la présidence libanaise sur X.

"L’État libanais et ses forces armées sont responsables de la sécurité de tous les Libanais, sans aucune exception", a-t-il ajouté.

"Toute menace, qu’elle vienne de l’ennemi israélien ou d’un autre, concerne l’ensemble des Libanais et non un seul camp; l’arme la plus efficace pour y faire face reste l’unité nationale", a encore dit le président libanais.

Les propos de M. Aoun font suite à la décision prise la semaine dernière par le gouvernement de charger l'armée de préparer un plan de désarmement du Hezbollah, que l'Iran soutient financièrement et militairement depuis sa création.

Cette décision a été prise sur fond de pression américaine et de craintes d'une nouvelle offensive israélienne de grande ampleur, quelques mois après un conflit qui a infligé de lourdes pertes au Hezbollah.

Le mouvement chiite a accusé le gouvernement de commettre un "péché grave" en voulant le désarmer et affirmé qu'il ignorerait cette décision.

- "En toutes circonstances" -

Samedi, l'Iran avait affirmé, par la voix d'Ali Akbar Velayati, conseiller du guide suprême Ali Khamenei, son opposition au désarmement du Hezbollah. Beyrouth a en retour condamné une "ingérence flagrante et inacceptable" de l'Iran dans les affaires intérieures du Liban.

Dès son arrivée à Beyrouth, M. Larijani a réaffirmé le soutien de son pays au "peuple libanais en toutes circonstances".

"Si le peuple libanais venait à souffrir, nous ressentirons cette douleur en Iran et nous nous tiendrons aux côtés du peuple libanais en toutes circonstances", a déclaré M. Larijani à la presse à l'aéroport, où il a été accueilli par une délégation du Hezbollah et de son allié, le mouvement Amal.

"Nous chercherons toujours à défendre les intérêts nationaux du peuple libanais", a-t-il ajouté.

Des dizaines de partisans du Hezbollah se sont rassemblés au passage du cortège. Le responsable iranien est descendu brièvement de voiture pour les saluer, sous les acclamations.

M. Larijani a également rencontré le président du Parlement Nabih Berri et devait s'entretenir avec le chef du gouvernement Nawaf Salam, avant de recevoir à l'ambassade d'Iran des personnalités libanaises et palestiniennes.

Dans la soirée, selon le Hezbollah, M. Larijani devait se recueillir sur la tombe de l’ancien chef du parti, Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre par un bombardement israélien de son quartier général, dans la banlieue sud de Beyrouth, en pleine guerre avec Israël.


Le Hamas dénonce des incursions israéliennes «agressives» dans la ville de Gaza, une «escalade dangereuse»

Les forces israéliennes "mènent des incursions agressives dans la ville de Gaza", a déclaré à l'AFP mercredi le directeur du bureau de presse du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl al-Thawabta, qui a dénoncé une "escalade dangereuse" de la part d'Israël. (AFP)
Les forces israéliennes "mènent des incursions agressives dans la ville de Gaza", a déclaré à l'AFP mercredi le directeur du bureau de presse du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl al-Thawabta, qui a dénoncé une "escalade dangereuse" de la part d'Israël. (AFP)
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  • Les forces israéliennes "mènent des incursions agressives dans la ville de Gaza", a déclaré à l'AFP mercredi le directeur du bureau de presse du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl al-Thawabta
  • Ces incursions se déroulent "notamment dans le quartier de Zeitoun"

GAZA: Les forces israéliennes "mènent des incursions agressives dans la ville de Gaza", a déclaré à l'AFP mercredi le directeur du bureau de presse du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl al-Thawabta, qui a dénoncé une "escalade dangereuse" de la part d'Israël.

Ces incursions se déroulent "notamment dans le quartier de Zeitoun et dans la zone entourant le sud de Tal al-Hawa (...) et sont "accompagnées de bombardements intenses, de ceintures de feu et de démolitions de maisons sur les habitants, des opérations qui se sont intensifiées cette semaine", affirme ce responsable.

"Ces agressions représentent une escalade dangereuse visant à imposer une nouvelle réalité sur le terrain par la force, à travers une politique de la terre brûlée", a-t-il dit.

 


L'armée israélienne a «approuvé» le nouveau plan des opérations pour Gaza

L'armée entend prendre le contrôle de la ville de Gaza et de camps de réfugiés voisins, l'une des zones les plus densément peuplées du territoire palestinien assiégé et ravagé par plus de 22 mois de guerre. (AFP)
L'armée entend prendre le contrôle de la ville de Gaza et de camps de réfugiés voisins, l'une des zones les plus densément peuplées du territoire palestinien assiégé et ravagé par plus de 22 mois de guerre. (AFP)
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  • Le quartier de Zeitoun, dans la ville de Gaza, a été ces trois derniers jours la cible de nombreux bombardements aériens, selon des témoignages des habitants, qui ont également fait état de bombardements dans le quartier voisin de Tel al-Hawa
  • Benjamin Netanyahu avait affirmé dimanche qu'Israël contrôlait militairement "70 à 75%" de la bande de Gaza et qu'il restait à prendre la ville de Gaza ainsi que des secteurs du centre du territoire palestinien

JERUSALEM: Le chef de l'armée israélienne a "approuvé" le nouveau plan des opérations militaires "à venir à Gaza", indique un communiqué de l'armée publié mercredi.

"Le chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, a tenu aujourd'hui (mercredi) une discussion au cours de laquelle il a approuvé le cadre principal du plan opérationnel de l'armée dans la bande de Gaza", selon le texte qui ne donne cependant aucune précision sur le calendrier.

Sur ordre du cabinet militaire du Premier ministre Benjamin Netanyahu, l'armée israélienne se prépare à lancer une nouvelle phase de ses opérations militaires à Gaza pour y libérer tous les otages israéliens et y "vaincre" le Hamas, selon ses objectifs affichés.

L'armée entend prendre le contrôle de la ville de Gaza et de camps de réfugiés voisins, l'une des zones les plus densément peuplées du territoire palestinien assiégé et ravagé par plus de 22 mois de guerre.

Au cours des discussions mercredi, "les actions menées par l'armée jusqu'à présent ont été présentées, notamment la frappe dans la zone de Zeitoun qui a commencé hier mardi", ajoute le communiqué.

Le quartier de Zeitoun, dans la ville de Gaza, a été ces trois derniers jours la cible de nombreux bombardements aériens, selon des témoignages des habitants, qui ont également fait état de bombardements dans le quartier voisin de Tel al-Hawa.

Benjamin Netanyahu avait affirmé dimanche qu'Israël contrôlait militairement "70 à 75%" de la bande de Gaza et qu'il restait à prendre la ville de Gaza ainsi que des secteurs du centre du territoire palestinien.

Le plan "ne vise pas à occuper Gaza, mais à la démilitariser", a-t-il dit, énumérant les objectifs d'Israël: "Premièrement, désarmer le Hamas. Deuxièmement, tous les otages sont libérés. Troisièmement, Gaza est démilitarisée. Quatrièmement, Israël exerce un contrôle de sécurité prépondérant. Et cinquièmement, une administration civile pacifique non israélienne".

L'attaque du Hamas qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

Les représailles israéliennes à Gaza ont fait 61.599 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.