France-Maroc, le tourisme au Coeur de la visite d'Adel El Fakir à Paris

 Lors de l’assemblée générale des Entreprises du voyage (EDV), le directeur général de l’ONMT a tenu à informer et à rassurer les tours opérateurs français (fournie)
Lors de l’assemblée générale des Entreprises du voyage (EDV), le directeur général de l’ONMT a tenu à informer et à rassurer les tours opérateurs français (fournie)
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Publié le Samedi 26 septembre 2020

France-Maroc, le tourisme au Coeur de la visite d'Adel El Fakir à Paris

  • Adel El Fakir, directeur général de l’Office national marocain du tourisme, a participé, les 14 et 15 septembre derniers à Paris, à des rencontres avec les professionnels du secteur touristique français
  • Les opérateurs français du tourisme s’étonnent de ces nouvelles règles à destination des visiteurs français, qui doivent désormais présenter obligatoirement à l’embarquement deux tests

La France, le premier marché du tourisme vers le Maroc

Adel El Fakir, directeur général de l’Office national marocain du tourisme (ONMT), a participé, les 14 et 15 septembre, à Paris, à des rencontres avec les professionnels du secteur touristique français. Lors de l’assemblée générale des Entreprises du voyage (EDV), le directeur général de l’ONMT a tenu à informer et à rassurer les tours opérateurs français et les compagnies aériennes présents à cet événement sur la situation actuelle et les prévisions en matière de tourisme français dans le royaume chérifien.

Lors de ses échanges avec les opérateurs de tourisme, Adel El Fakir affirme que «le Maroc est un pays qui fait de la sécurité sanitaire la priorité du moment» et promet que les acteurs du secteur au Maroc se préparent à accueillir de nouveau les touristes «dans les meilleures conditions, tant sur le plan sanitaire que sur le plan de la qualité de leur séjour».

«La France représente le premier marché du tourisme vers le Maroc, avec 4,2 millions d’arrivées en 2019 et 31 % de parts de marché», a indiqué Adel El Fakir lors de son intervention. Le tourisme ne démarrera pas sans les visiteurs français», a-t-il assuré.

Les tests, l’obstacle ?

Les opérateurs français du tourisme s’étonnent de ces nouvelles règles à destination des visiteurs français, qui doivent désormais présenter obligatoirement à l’embarquement deux tests – test sérologique et PCR – remplaçant les tests qui étaient pratiqués à l’arrivée aux aéroports marocains.

«Depuis le 6 septembre, le Maroc a ouvert une brèche en accueillant de nouveau sur son territoire les ressortissants étrangers qui ne sont pas soumis à un visa marocain, mais il leur impose de présenter à l’embarquement des résultats de tests sérologiques et PCR de moins de 48 heures», précisent les autorités marocaines.

René-Marc Chikli, président du Syndicat des entreprises de tour operating (Seto), indique que les tours opérateurs et les compagnies aériennes rencontrent des difficultés pour programmer des séjours, en raison de cette nouvelle directive des autorités marocaines. «Le Maroc doit absolument adopter les mesures prises par ses concurrents immédiats comme la République dominicaine, qui pratique des tests à l'aéroport d’arrivée et pas à l'embarquement», déclare-t-il.

Lors de son intervention, René-Marc Chikli explique que les laboratoires privés et publics sont confrontés à une très forte demande en France. Les résultats ne sont délivrés qu’après plusieurs jours, ce qui décourage les visiteurs potentiels. «Beaucoup de gens préfèrent annuler leur séjour au Maroc», affirme-t-il. «S’il n’y a pas de changement, nous ne pourrons malheureusement pas programmer le Maroc pour la Toussaint et encore moins pour l’hiver, alors que cette destination se vend très bien durant cette période de l'année», regrette le président du Seto.

De son côté, le directeur de l’ONMT affirme avoir pris conscience, après avoir rencontré les partenaires français, «de la réalité du terrain côté français» et pense «avoir en main tous les arguments pour influencer, dans le bon sens, le retour du marché français». Confiant, il assure: «Marrakech et le Maroc ont besoin de vous, nous allons faire en sorte de faciliter l'arrivée des touristes français, et selon moi ce n'est qu’une question de jours.»

Pour faire face aux répercussions de la pandémie du coronavirus sur cette filière phare de l’économie marocaine, un décret adopté le 17 septembre lors d’un conseil de gouvernement a permis de définir les filières qui bénéficieront d’indemnités de compensation pour leurs salariés, tels que les établissements d’hébergement classés, les agences de voyages agréées du tourisme, les transports touristiques agréés par l’autorité chargée du transport et les guides touristiques. Cette aide couvrira la période du 1er juillet au 31 décembre 2020.

Enfin, pour donner une meilleure visibilité aux projections de reprise des activités dans ce contexte sanitaire, les professionnels du secteur souhaiteraient connaître la date de la réouverture des frontières.


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com