Washington devrait envisager une option militaire contre Téhéran, selon un panel d'anciens élus US

Le CNRI a publié une étude détaillée sur la façon dont l'Iran utilise des drones pour frapper des cibles au Liban, en Irak, au Yémen et en Arabie saoudite. (Capture d'écran)
Le CNRI a publié une étude détaillée sur la façon dont l'Iran utilise des drones pour frapper des cibles au Liban, en Irak, au Yémen et en Arabie saoudite. (Capture d'écran)
Le rapport du CNRI a identifié 15 entreprises qui sont utilisées comme «façades» pour le programme de drones terroristes de l'Iran. (Capture d'écran)
Le rapport du CNRI a identifié 15 entreprises qui sont utilisées comme «façades» pour le programme de drones terroristes de l'Iran. (Capture d'écran)
Les représentants du CNRI ont publié des exemplaires de son livre, «Iran: IRGC’s Rising Drone Threat» (Iran: la menace croissante des drones du CGRI), sous-titré: «A Desperate Regime’s Ploy to Project Power, Incite War» (Le stratagème d'un régime désespéré pour projeter le pouvoir et inciter à la guerre). (Capture d'écran)
Les représentants du CNRI ont publié des exemplaires de son livre, «Iran: IRGC’s Rising Drone Threat» (Iran: la menace croissante des drones du CGRI), sous-titré: «A Desperate Regime’s Ploy to Project Power, Incite War» (Le stratagème d'un régime désespéré pour projeter le pouvoir et inciter à la guerre). (Capture d'écran)
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Publié le Jeudi 16 décembre 2021

Washington devrait envisager une option militaire contre Téhéran, selon un panel d'anciens élus US

  • Le forum de Washington appelle à une position plus ferme contre Téhéran concernant les «violations imprudentes» du traité nucléaire et le programme agressif de drones
  • Ruhe a affirmé que des études montrent que l'utilisation de drones par l'Iran pour frapper des cibles a triplé au cours des dernières années

WASHINGTON: Le président américain, Joe Biden, devrait envisager une option militaire comme moyen de pression sur l'Iran pour qu'il renonce à sa quête d'armes nucléaires et à son programme agressif de drones, a déclaré mercredi un panel d'anciens élus et diplomates américains.

Le panel, organisé par le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), comprenait Joseph Lieberman, un ancien sénateur américain; Robert Joseph, ancien sous-secrétaire d'État à la maîtrise des armements et à la sécurité internationale, et envoyé spécial pour la non-prolifération; David Shedd, ancien directeur par intérim de l’Agence de renseignement de la défense; le professeur à l'Université de Georgetown Matthew Kroenig; et Jonathan Ruhe, directeur de la politique étrangère de l'Institut juif pour la sécurité nationale d'Amérique.

Le CNRI a publié une étude détaillée sur la façon dont l'Iran utilise des drones pour frapper des cibles au Liban, en Irak, au Yémen et en Arabie saoudite, et noue des alliances avec la Chine, la Russie et le Venezuela.

«Cela inquiète nos alliés dans la région, qui craignent de ne pas pouvoir compter sur nous», a révélé Lieberman à l'audience du CNRI à Washington.

Il a ajouté: «Les États-Unis sont sur la mauvaise voie dans leurs efforts à Vienne pour réintégrer le JCPOA (accord nucléaire). Ils sont bien intentionnés, mais ils ne répondent pas aux réalités de ce que l'Iran fait à Vienne ou dans le monde. Ses actions sont très risquées. Il est non seulement important que les États-Unis durcissent sa position, qu’ils prennent du recul par rapport aux négociations telles qu'elles se déroulent actuellement, mais aussi qu’ils s’orientent vers plus d’endiguement et de restrictions contre le régime iranien.»

Lieberman a signalé: «Le régime iranien qui revient maintenant au JCPOA à Vienne est un régime qui a imprudemment violé les termes les plus contraignants et les plus importants de l'accord, enrichissant l'uranium à un niveau très dangereux.»

Le JCPOA est le plan d'action global conjoint signé en 2015 pour alléger les sanctions contre l'Iran s'il renonce à son programme d'armes nucléaires et autorise des inspections internationales.

Qualifiant l'Iran de «régime déplorable», Joseph a affirmé que la meilleure stratégie serait de renforcer la résistance croissante à l'intérieur du pays, qui fait déjà pression sur le régime, lequel utilise les négociations du JCPOA comme un moyen d'étendre ses programmes nucléaires, de drones et de missiles balistiques.

«L'administration Biden devrait prendre du recul par rapport aux négociations et définir le succès. Pour l’instant, nous projetons de la faiblesse», a indiqué Joseph en réponse à une question posée par Arab News.

Kroenig a déclaré que les États-Unis devaient intensifier la pression.

«Nous comptons trop sur la voie de l'engagement (des négociations). Nous devrions remettre l'option militaire sur la table. Le président Biden devrait dire qu'il est prêt à recourir à la force», a-t-il ajouté.

«Nous devons exercer une pression plus forte. Le régime iranien doit comprendre que s'il reste sur sa trajectoire actuelle, il y aura certainement des conséquences. Soutenir les aspirations démocratiques du peuple iranien est important. Et, enfin, nous devons garder une option militaire sur la table en dernier recours pour empêcher Téhéran de construire une arme nucléaire.»

Ruhe partage le même avis que Kroenig, ajoutant que l'administration Biden devrait fixer une date limite pour les pourparlers «après laquelle elle serait prête à mettre en place des actions militaires crédibles».

Tous sont convenus que le régime iranien ne prend pas l'accord nucléaire de 2015 au sérieux.

Le directeur adjoint du CNRI, Alireza Jafarzadeh, a souligné qu’en dépit de l'expansion de sa campagne de drones et de son refus d'abandonner sa quête pour les armes nucléaires, le régime iranien est «beaucoup plus faible qu'il ne l'était en 2015».

Mais il a dévoilé que cette faiblesse provient des groupes de résistance à l'intérieur de l'Iran qui fournissent de nombreux détails sur les programmes nucléaires et de drones de l’Iran que le CNRI partage avec le monde.

«L'administration Biden devrait faire de la démocratie et des droits de l'homme un élément central de sa politique étrangère vis-à-vis de l'Iran au lieu d'essayer de trouver un moyen de traiter avec le régime répressif», a expliqué Jafarzadeh.

Il a affirmé que le monde devrait engager des poursuites pour crimes de guerre contre le président iranien récemment élu, Ebrahim Raïssi, qui devrait être tenu responsable de ses politiques et du génocide passé.

Raïssi est accusé d'avoir supervisé des massacres de civils à grande échelle en 2018 en tant que chef de la «Commission de la mort» iranienne, qui a condamné à mort des milliers de dissidents politiques.

Jafarzadeh a déclaré: «L'Iran est en violation grave des accords conclus en 2015. Ils sont en violation depuis le premier jour. Toutes les preuves montrent qu'ils ont trois nouveaux sites nucléaires.»

Le CNRI a publié un résumé de six pages de ses résultats, concluant que l'accord nucléaire de 2015 n'a pas réussi à forcer le régime iranien à renoncer à son programme d'armes nucléaires ou à l'expansion des drones.

Ruhe a affirmé que des études montrent que l'utilisation de drones par l'Iran pour frapper des cibles a triplé au cours des dernières années.

Le rapport du CNRI a identifié 15 entreprises qui sont utilisées comme «façades» pour le programme de drones terroristes de l'Iran.

Les entreprises sont les suivantes: l'Association iranienne des industries de l'aviation et de l'espace; l’Organisation iranienne de recherche pour la science et la technologie; le centre d'innovation et d'accélération Iravin; la société des industries aérospatiales Farnas Pasargad; Bal Gostar Negah Asemanha Technology; les industries d'électronique de Kharazmi; Iran Bekr Part Khavar Mianeh; la société coopérative de production-distribution Sahfa, les industries aérospatiales iraniennes; la société de services d'entretien d'aéronefs Aras Tech; Maham Pergas Technology; la société de développement d'alliages industriels Hezareh Sevvom; la société de titane Nazari; Sara Safe Tools; et la production industrielle de structures composites de Noandishan.

Les représentants du CNRI ont également distribué des exemplaires de son livre récemmenent publié, «Iran: IRGC’s Rising Drone Threat » (Iran: la menace croissante des drones du CGRI), sous-titré: «A Desperate Regime’s Ploy to Project Power, Incite War» (Le stratagème d'un régime désespéré pour projeter le pouvoir et inciter à la guerre).

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un mort et trois blessés dans une attaque près de colonies en Cisjordanie

Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
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  • L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron
  • La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie

TERRITOIRES PALESTINIENS: Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne.

L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée. Cet endroit a été le théâtre de plusieurs attaques anti-israéliennes depuis fin 2015.

Le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a annoncé le décès d'un homme d'une trentaine d'années.

La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie.

Le MDA a également déclaré que ses services avaient évacué dans des hôpitaux de Jérusalem trois autres personnes, dont un adolescent de 15 ans "présentant des plaies profondes" et une femme d'environ 40 ans.

L'hôpital Hadassah de Jérusalem a précisé dans un communiqué que la femme, "blessée par balle", avait été hospitalisée dans un état grave.

Selon des médias locaux, elle aurait été blessée durant l'attaque par un tir de soldats visant les assaillants.

L'armée israélienne a précisé que ses "soldats ont éliminé deux terroristes sur place" et que des explosifs ont été "découverts" dans leur véhicule. "Les soldats de l'armée israélienne procèdent à des fouilles et ont mis en place des barrages routiers encerclant la zone", a-t-elle précisé.

L'Autorité générale des affaires civiles palestiniennes a identifié les assaillants comme Imran al-Atrash et Walid Sabbarna, tous les deux âgés de 18 ans et originaires de la région d'Hébron.

"Il s'agit de la deuxième attaque au carrefour du Goush Etzion en un an qui se solde par de graves conséquences", a déclaré à la presse Yaron Rosental, président du conseil régional du Goush Etzion, un bloc de colonies dans la zone du lieu de l'attaque.

Violences records 

Plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

"Avec l'armée, nous ferons également payer un prix très élevé aux terroristes et à tout leur entourage, et nous renforcerons également la colonisation", a ajouté M. Rosental.

La veille, des colons extrémistes avaient attaqué le village palestinien de Jabaa, près de Bethléem, après que les forces de sécurité israéliennes ont fait démolir et évacuer l'avant-poste de colonisation juive dit de Tzour Misgavi, dans le bloc de colonies du Goush Etzion.

Les mouvements palestiniens du Hamas et du Jihad islamique, considérés comme des organisations terroristes par les Etats-Unis, l'Union européenne, et Israël, ont salué l'attaque dans des communiqués distincts.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.

Selon des données officielles israéliennes, au moins 43 Israéliens, civils et soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Dans le même temps, au moins 1.006 Palestiniens, combattants et civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Ces violences n'ont pas cessé avec la trêve en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre. Selon l'ONU, la Cisjordanie a d'ailleurs connu en octobre un pic inédit de violences en près de deux décennies.

 

 


Les États-Unis annulent la visite du commandant en chef de l'armée libanaise

Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
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  • Une source fait part à Arab News des nombreuses préoccupations des Etats-Unis concernant l'armée
  • La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite

BEYROUTH : L'administration américaine a brusquement annulé mardi les rencontres prévues à Washington avec le général Rodolphe Haykal, commandant de l'armée libanaise.

La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite.

L'ambassade du Liban à Washington a annoncé l'annulation d'une réception qui avait été organisée en l'honneur du commandant de l'armée, exprimant sa gratitude pour la compréhension des invités et déclarant qu'elle les informerait d'une nouvelle date une fois fixée, sans donner d'autres explications à la communauté libanaise.

L'administration libanaise a considéré cette décision comme un message fort adressé à l'armée libanaise, d'autant plus que plusieurs sénateurs américains avaient directement critiqué le commandant de l'armée.

Haykal devait rencontrer de nombreux hauts fonctionnaires, notamment des représentants de la Maison Blanche, des membres du Congrès et des chefs militaires.

Selon une source militaire, l'annulation de la visite serait liée à la déclaration de l'armée libanaise, dimanche dernier, concernant les tirs de l'armée israélienne visant les casques bleus de la FINUL au Liban.

Dans un message publié dimanche sur X, l'armée avait accusé "l'ennemi israélien, qui s'obstine à violer la souveraineté libanaise, (de) déstabiliser le pays et d'entraver le déploiement complet de l'armée dans le sud".

Selon la source, cette déclaration a suscité des discussions au sein du Congrès sur "l'opportunité de poursuivre l'aide à l'armée libanaise".

La source a déclaré à Arab News que les Etats-Unis avaient de nombreuses préoccupations concernant les performances de l'armée libanaise, y compris "son incapacité à progresser dans les tâches qui lui ont été assignées pour s'attaquer de manière adéquate au Hezbollah".

La source a ajouté : "Les Etats-Unis sont également mécontents des positions adoptées par le commandement, y compris l'insistance à décrire Israël comme l'ennemi".

Le sénateur Joni Ernst, militaire à la retraite, a publié sur X : "Déçu par cette déclaration de (l'armée libanaise). Les FAL (Forces armées libanaises) sont un partenaire stratégique et - comme j'en ai discuté avec le CHOD (chef d'état-major de la défense) en août - Israël a donné au Liban une véritable occasion de se libérer des terroristes du Hezbollah soutenus par l'Iran. Au lieu de saisir cette opportunité et de travailler ensemble pour désarmer le Hezbollah, le CHOD rejette honteusement la faute sur Israël".

Le sénateur Lindsey Graham a également publié un message sur le site X, dans lequel il déclare : "Il est clair que le Liban n'a pas été désarmé : "Il est clair que le chef de la défense libanaise - en raison d'une référence à Israël comme l'ennemi et de ses efforts faibles et presque inexistants pour désarmer le Hezbollah - est un énorme revers pour les efforts visant à faire avancer le Liban. Cette combinaison fait que les forces armées libanaises ne sont pas un très bon investissement pour l'Amérique".

Pendant ce temps, Tom Harb, membre du Parti républicain d'origine libanaise, a déclaré sur X : "L'administration Trump est frustrée par le gouvernement et l'armée libanais. Ils ont annulé toutes les réunions prévues à Washington pour le commandant de l'armée libanaise Rodolphe Haykal demain, et l'ambassade du Liban à Washington a dû annuler une réception prévue en son honneur."

Il a remercié M. Graham "d'avoir pris note du comportement de l'armée libanaise et de la réticence du gouvernement libanais à prendre des mesures contre le Hezbollah et à mettre en œuvre la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies - au lieu de se contenter de blâmer Israël".

Il a déclaré que M. Graham avait "pris la bonne décision" en annulant la réunion avec M. Haykal, et a ajouté : "L'argent de nos impôts doit fournir un retour sur investissement au Liban. Espérons que le président Joseph Aoun interprétera très bien l'administration Trump et remplacera bientôt le chef de l'armée par quelqu'un désireux de faire le travail !"

Les responsables politiques libanais ont évité de commenter l'action des États-Unis, une source officielle ayant déclaré à Arab News que "l'affaire concerne l'armée libanaise."

Une source militaire libanaise a déclaré : "L'institution militaire a décidé de contenir ce qui s'est passé en n'amplifiant pas la question afin de préserver les intérêts de l'armée.

La source a réaffirmé que l'armée libanaise accomplissait toutes ses missions conformément à son plan visant à limiter à l'État les armes présentes sur le territoire libanais.

Il a ajouté que l'armée "poursuit sa mission au sud du fleuve Litani avec sagesse et dans le délai qu'elle s'est fixé pour la fin de l'année, après quoi elle poursuivra sa mission au nord du fleuve Litani, en appliquant les décisions de l'autorité politique".

M. Haykal avait précédemment indiqué lors de deux sessions du cabinet, alors qu'il faisait le point sur les réalisations de l'armée au sud du Litani, qu'Israël avait fait pression sur l'armée pour qu'elle pénètre dans les maisons des habitants du sud à la recherche d'armes appartenant au Hezbollah - une demande que M. Haykal a rejetée. Il a également souligné les attaques israéliennes qui entravaient les opérations de l'armée libanaise sur le terrain.

Conférence des investisseurs

Parallèlement aux développements politiques et militaires, le front de mer de Beyrouth a accueilli la conférence Beirut One intitulée "Beirut is Rising Again".

D'éminents investisseurs libanais et arabes, notamment une délégation d'Arabie Saoudite, ont participé à cet événement placé sous le patronage du président libanais qui a souligné dans son discours "l'ouverture du Liban sur son environnement arabe et international".

Il a souligné que "le Liban doit retrouver son rôle naturel d'acteur économique et culturel dans la région, de pont entre l'Orient et l'Occident, et de plateforme d'interaction et de coopération entre les entreprises, les investisseurs et les institutions de développement".

M. Aoun a souligné que le Liban s'était engagé sur "la voie des vraies réformes", notant que le gouvernement avait pris des mesures sérieuses pour reconstruire les institutions de l'État sur des bases solides et renforcer la sécurité intérieure.

Il a ajouté : "Les investisseurs qui viennent au Liban doivent être assurés que leur protection n'est pas soumise à des caprices politiques, mais qu'elle est au contraire fermement ancrée dans la loi.

Il a ajouté : "Nous ne recherchons pas un calme temporaire, mais une stabilité durable", soulignant que les réformes entreprises par le gouvernement n'étaient pas faciles.

"Nous nous heurtons à des résistances au sein même du système, car les changements réels affectent des intérêts bien établis, mais nous restons inébranlables", a déclaré M. Aoun.


Le prince héritier saoudien arrive à la Maison Blanche pour rencontrer Donald Trump 

 Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
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  • Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines
  • Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier

WASHINGTON: Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane est arrivé mardi à la Maison Blanche à Washington, où il a été accueilli par le président américain Donald Trump.

Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier.

Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines, tandis que des questions d'intérêt commun seront également abordées, a rapporté l'agence de presse saoudienne.