«J’adore la musique du Moyen-Orient», confie le DJ danois Morten avant le début du festival Soundstorm à Riyad

Le DJ danois Morten s’est produit aux quatre coins du monde. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 17 décembre 2021

«J’adore la musique du Moyen-Orient», confie le DJ danois Morten avant le début du festival Soundstorm à Riyad

  • Morten a conquis l’industrie l’année dernière avec son nouveau projet Future Rave, lancé avec son ami et DJ français David Guetta
  • Le DJ écoute également certains des tubes classiques les plus populaires de la région, notamment Habibi Ya Nour el-Ein du chanteur égyptien Amr Diab et Oum O’af de Bahaa Sultan

DUBAÏ: Le festival de musique Soundstorm, organisé en Arabie saoudite, débutera jeudi avec une longue liste d’artistes internationaux qui se produiront sur scène, dont le DJ danois Morten.

Le producteur de musique devrait régaler ses fans à Riyad le 18 décembre lors de l’événement tant attendu de MDLBEAST. Ce sera la première fois que la star se produit dans le Royaume.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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«J’ai beaucoup de nouvelles musiques que j’ai hâte de présenter (...). Je suis impatient de sentir l’énergie des gens là-bas.»

«Je suis très heureux de jouer ma musique pour le peuple saoudien. Nous faisons de la musique pour le peuple, et il est très important pour moi que le monde entier puisse écouter ma musique», souligne-t-il.

Morten a conquis l’industrie l’année dernière avec son nouveau projet Future Rave, lancé avec son ami et DJ français David Guetta.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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«Ces dernières semaines, David et moi avons travaillé sur une chanson spécialement pour ce concert. Nous allons donc présenter en première un nouveau titre très inspiré par les sons du Moyen-Orient. Je suis très enthousiaste à l’idée de le jouer», ajoute-t-il.

Le monde arabe n’est pas étranger à la star qui, lors de son interview pour Arab News, a prononcé quelques mots d’arabe que ses amis au Danemark lui ont appris il y a quelques années.

Le DJ écoute également certains des tubes classiques les plus populaires de la région, notamment Habibi Ya Nour el-Ein du chanteur égyptien Amr Diab et Oum O’af de Bahaa Sultan.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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En 2010, Morten a sorti un titre au Danemark intitulé Hamra, qui signifie rouge et qui est aussi le nom d’un quartier de Beyrouth. «C’est une musique très inspirée du Moyen-Orient», explique-t-il, ajoutant qu’il «adorerait» collaborer avec des DJ et des chanteurs d’Arabie saoudite. «Au Moyen-Orient, des gammes différentes sont utilisées dans la musique, et j’adore la musique du Moyen-Orient.»

Morten a débuté sa carrière au Danemark à l’âge de 13 ans. Lorsqu’il a rejoint un club de jeunes pour faire des activités extrascolaires, il a rencontré un instructeur DJ de New York nommé Kim. «J’ai commencé avec lui et j’ai tout de suite accroché. Je pensais que c’était la chose la plus cool», raconte-t-il.

«Quand j’avais 18 ans, ma mère m’a aidé à acheter une cabine de DJ. Elle se trouvait dans ma chambre quand je vivais avec elle, et tous mes amis venaient traîner chez moi tout le temps. Je faisais le DJ pendant des heures et des heures tous les jours», poursuit-il.

Le jour où Morten a décidé de prendre sa passion au sérieux, c’est lorsqu’il a été invité, par une connaissance, à jouer de la musique dans un club. «Il y avait environ 1 800 personnes dans ce club; je l’ignorais. Mais j’ai tout déchiré et après ça, je pouvais me considérer comme un DJ et c’est devenu une de mes plus grandes passions.»

La star de la musique a travaillé avec de nombreux DJ, dont Steve Aoki et le défunt producteur de disques suédois Avicii, mais l’artiste avec lequel Morten souhaite collaborer est la chanteuse et compositrice suédoise Robyn. «Je l’aime vraiment, vraiment beaucoup. Je rêve de collaborer avec elle», confie-t-il.

Pour conclure, le DJ a conseillé aux jeunes talents saoudiens de «suivre leur passion», ajoutant: «Je sais que cela semble cliché, mais ils doivent faire ce qu’ils aiment. Dans le contexte mondial actuel, la meilleure idée est de renforcer sa présence en ligne. Le fait de travailler dur pour que les gens voient et écoutent votre musique en ligne occupe une place importante dans notre travail aujourd’hui.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.