Jingle all the way: Noël est de plus en plus accepté en Arabie saoudite

Une femme fait ses courses de Noël en Arabie saoudite. Il est désormais facile d'y trouver toutes sortes de décorations. (AFP).
Une femme fait ses courses de Noël en Arabie saoudite. Il est désormais facile d'y trouver toutes sortes de décorations. (AFP).
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Publié le Vendredi 24 décembre 2021

Jingle all the way: Noël est de plus en plus accepté en Arabie saoudite

  • Les vitrines et les étagères des magasins débordent désormais de produits destinés aux cadeaux
  • Le Royaume souhaite encourager une culture de tolérance vis-à-vis des modes de vie différents

RIYAD: Avec le nombre croissant de touristes étrangers et d'expatriés qui arrivent en Arabie saoudite, l’un des éléments essentiels du programme de réforme du Royaume réside dans une ouverture et une tolérance plus grandes à l’occasion des fêtes de fin d'année.

noel en arabie
Les expatriés et les citoyens peuvent partager les festivités, ce qui montre le travail accompli pour l'ouverture de l'Arabie saoudite aux personnes et aux entreprises du monde entier. (Fourni)

Sydney Turnbull, une citoyenne américaine qui vit en Arabie saoudite depuis sept ans, déclare à Arab News que, lorsqu'elle est arrivée dans le pays, Noël était une fête strictement célébrée à huis clos.

«Vous entendiez parler d’histoires de personnes qui faisaient de la contrebande de sapins de Noël et qui célébraient l’événement en privé, mais vous ne voyiez jamais de décorations ou de lumières festives colorées à l'extérieur, comme aux États-Unis», explique-t-elle.

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Les expatriés et les citoyens peuvent partager les festivités, ce qui montre le travail accompli pour l'ouverture de l'Arabie saoudite aux personnes et aux entreprises du monde entier. (Fourni)

Cependant, tout cela a changé au cours des dernières années: les vitrines et les étagères des magasins débordent désormais de produits destinés aux cadeaux.

«Cette année a sans doute eu lieu la manifestation la plus publique de Noël», confie Turnbull, «avec des cafés et des restaurants transformés en pays des merveilles de l'hiver, des bonhommes de neige ornés de bijoux, des décorations et des ornements à vendre et des Starbucks qui proposent des mélanges de Noël dans leurs tasses décorées, exactement ceux que mes amis et ma famille connaissent au pays.»

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Les expatriés et les citoyens peuvent partager les festivités, ce qui montre le travail accompli pour l'ouverture de l'Arabie saoudite aux personnes et aux entreprises du monde entier. (Fourni).

«Je suis restée bouche bée lorsque j'ai vu que Bateel [un café-restaurant local] proposait désormais un calendrier de l'Avent. Hier, j'ai reçu un e-mail d'un grand restaurant, ici à Riyad, qui proposait une soirée Nouvel An. Cela aurait été du jamais-vu il y a quelques années à peine.»

Enrico Catania, un Italien de 35 ans qui habite Djeddah, indique à Arab News que les célébrations de cette année seront légèrement différentes en raison de la pandémie de Covid-19 et des restrictions de voyage qui en résultent. Il passera Noël avec des amis, comme d'habitude, mais ne verra pas sa famille.

L’ouverture croissante de l’Arabie saoudite aux célébrations de Noël lui permettra de se sentir davantage chez lui.

«Nous l'avons toujours apprécié avec nos proches, mais, depuis 2015, il y a eu un assouplissement perceptible de la célébration d'une culture qui était presque interdite avant cette année-là», déclare Catania.

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Les expatriés et les citoyens peuvent partager les festivités, ce qui montre le travail accompli pour l'ouverture de l'Arabie saoudite aux personnes et aux entreprises du monde entier. (Fourni).

«Je dirais cependant que, d’une façon générale, ces derniers temps, la sensibilisation et l'acceptation de ces coutumes culturelles augmentent, en dépit des différences culturelles», ajoute-t-il.

Turnbull a également remarqué que de nombreux autres expatriés célébraient cette fois ouvertement les vacances en Arabie saoudite.

«Mes collègues saoudiens m'ont même offert des cadeaux de Noël. Ce geste incroyablement gentil et attentionné est une preuve de plus de la chaleur et de l'accueil des gens d’ici.»

Elle s’apprête même à partager un déjeuner de Noël traditionnel avec des amis saoudiens et des expatriés, qu'elle tient pour une seconde famille.

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Les expatriés et les citoyens peuvent partager les festivités, ce qui montre le travail accompli pour l'ouverture de l'Arabie saoudite aux personnes et aux entreprises du monde entier. (Fourni)

 

«Après cela, je passerai probablement la nuit à regarder des films de Noël classiques avec une tasse de chocolat chaud et je souhaiterai un joyeux Noël à ma famille et à mes amis en FaceTime.»

De son côté, Ashwag Bamhafooz, une femme au foyer saoudienne de Djeddah, déclare qu'elle a été invitée à passer Noël avec des amis de son mari originaires des Philippines.

«Dans la famille de ma mère, même s’ils sont libanais sunnites, on fête Noël et on s'offre des cadeaux», confie Bamahfooz.

«J'ai l'impression que c'est bien de célébrer Noël et le Nouvel An, comme nous célébrons l'hégire», poursuit-elle, enthousiasmée par le fait que le Royaume évolue vers une plus grande acceptation des autres cultures.

En effet, le Royaume souhaite encourager une culture de tolérance vis-à-vis des différentes idées et des autres façons de vivre, non seulement dans le but de créer une atmosphère accueillante, mais pour célébrer les valeurs de différence et diversité.

Mounira al-Noujaiman, professeure d'anglais à l'Université de Princesse Nora, déclare à Arab News que de nombreux Saoudiens semblent avoir mal compris l'idée de tolérance.

«Je crois fermement à la tolérance culturelle, qui suppose de permettre aux chrétiens de pratiquer leurs propres croyances religieuses en Arabie saoudite. Cependant, je ne les célèbre pas moi-même, car ils ne reflètent pas mon identité religieuse ou culturelle», précise Al-Noujaiman.

«L'acceptation des religions signifie que nous ne les combattons pas et que nous n’empêchons les autres de célébrer leurs fêtes; lorsque j'étais dans leur pays, ils nous donnaient la liberté de prier, mais l'acceptation n’est pas la célébration.»

«Maintenant, malheureusement, ceux qui ne célèbrent pas Halloween et Noël ne sont pas acceptés, et cette vision est injuste. Les Occidentaux n'ont pas accepté ni inclus nos festivals dans leur culture et ils voient la liberté comme un symbole fort. C'est une bonne chose de séparer son identité culturelle et sa religion du reste du peuple, car cela reflète la force d'une société», indique Al-Noujaiman.

La police religieuse ayant disparu, le Royaume s'est attaché à encourager la coexistence, l'acceptation et l'assimilation des cultures étrangères dans la société afin que les visiteurs et les expatriés ne soient pas exclus ou contraints d'adopter des coutumes qui ne sont pas les leurs.

Mawia al-Hazim, une dentiste saoudienne qui a fait ses études à New York, avoue que l'atmosphère de Noël lui manque depuis son retour au Royaume.

«Je ne le célèbre pas religieusement, parce que je suis musulmane, mais le fait de partager le bonheur et la joie des autres est toujours quelque chose de positif. J'ai été invitée ici à de nombreux événements de Noël.»

Al-Hazim déclare qu'elle a été tentée d'organiser elle-même un événement pour ces vacances, et même d’installer un sapin de Noël; mais elle a eu du mal à trouver des décorations dans les magasins locaux.

Turnbull a dû aller sur Internet pour trouver ses décorations. «Grâce aux commerces en ligne, il est incroyablement facile de trouver des décorations ici, en Arabie saoudite», précise-t-elle. «Le sapin, les décorations, les lumières et les chaussettes de Noël, autrefois rares, sont désormais à portée de clic. Je pense que j'ai acheté à peu près toutes les bougies que j'ai pu trouver. Mon appartement a en ce moment l’allure d’une ferme forestière, avec son odeur de sapins baumiers fraîchement coupés.»

Rodolfo Negro, 26 ans, un Italien qui réside à Djeddah, raconte qu'il prévoit une petite réunion de famille cette année.

«Les célébrations de Noël n'ont pas changé, car nous le passons à la maison, comme nous le faisons toujours», confie-t-il.

«Cependant, je dois reconnaître qu'il y a beaucoup plus de décorations de Noël dans la ville et qu’il est plus facile d’en trouver qu’auparavant. Malheureusement, le stock est épuisé, ce qui veut dire qu’un grand nombre de personnes les ont déjà achetées. J’en déduis que davantage de non-chrétiens ont commencé à célébrer cette fête.»

Voir la transformation du Royaume a donné envie à Turnbull d’inviter ses parents à lui rendre visite pour la première fois.

«C'est le moment idéal pour leur montrer le pays dans lequel j'habite depuis si longtemps et tous les trésors qu'il possède», souligne Turnbull.

«Mon père a vraiment hâte de jouer au golf au Royal Greens Golf and Country Club, et ma mère est impatiente d'explorer les souks», conclut-elle.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un mort et trois blessés dans une attaque près de colonies en Cisjordanie

Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
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  • L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron
  • La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie

TERRITOIRES PALESTINIENS: Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne.

L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée. Cet endroit a été le théâtre de plusieurs attaques anti-israéliennes depuis fin 2015.

Le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a annoncé le décès d'un homme d'une trentaine d'années.

La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie.

Le MDA a également déclaré que ses services avaient évacué dans des hôpitaux de Jérusalem trois autres personnes, dont un adolescent de 15 ans "présentant des plaies profondes" et une femme d'environ 40 ans.

L'hôpital Hadassah de Jérusalem a précisé dans un communiqué que la femme, "blessée par balle", avait été hospitalisée dans un état grave.

Selon des médias locaux, elle aurait été blessée durant l'attaque par un tir de soldats visant les assaillants.

L'armée israélienne a précisé que ses "soldats ont éliminé deux terroristes sur place" et que des explosifs ont été "découverts" dans leur véhicule. "Les soldats de l'armée israélienne procèdent à des fouilles et ont mis en place des barrages routiers encerclant la zone", a-t-elle précisé.

L'Autorité générale des affaires civiles palestiniennes a identifié les assaillants comme Imran al-Atrash et Walid Sabbarna, tous les deux âgés de 18 ans et originaires de la région d'Hébron.

"Il s'agit de la deuxième attaque au carrefour du Goush Etzion en un an qui se solde par de graves conséquences", a déclaré à la presse Yaron Rosental, président du conseil régional du Goush Etzion, un bloc de colonies dans la zone du lieu de l'attaque.

Violences records 

Plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

"Avec l'armée, nous ferons également payer un prix très élevé aux terroristes et à tout leur entourage, et nous renforcerons également la colonisation", a ajouté M. Rosental.

La veille, des colons extrémistes avaient attaqué le village palestinien de Jabaa, près de Bethléem, après que les forces de sécurité israéliennes ont fait démolir et évacuer l'avant-poste de colonisation juive dit de Tzour Misgavi, dans le bloc de colonies du Goush Etzion.

Les mouvements palestiniens du Hamas et du Jihad islamique, considérés comme des organisations terroristes par les Etats-Unis, l'Union européenne, et Israël, ont salué l'attaque dans des communiqués distincts.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.

Selon des données officielles israéliennes, au moins 43 Israéliens, civils et soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Dans le même temps, au moins 1.006 Palestiniens, combattants et civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Ces violences n'ont pas cessé avec la trêve en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre. Selon l'ONU, la Cisjordanie a d'ailleurs connu en octobre un pic inédit de violences en près de deux décennies.

 

 


Les États-Unis annulent la visite du commandant en chef de l'armée libanaise

Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
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  • Une source fait part à Arab News des nombreuses préoccupations des Etats-Unis concernant l'armée
  • La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite

BEYROUTH : L'administration américaine a brusquement annulé mardi les rencontres prévues à Washington avec le général Rodolphe Haykal, commandant de l'armée libanaise.

La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite.

L'ambassade du Liban à Washington a annoncé l'annulation d'une réception qui avait été organisée en l'honneur du commandant de l'armée, exprimant sa gratitude pour la compréhension des invités et déclarant qu'elle les informerait d'une nouvelle date une fois fixée, sans donner d'autres explications à la communauté libanaise.

L'administration libanaise a considéré cette décision comme un message fort adressé à l'armée libanaise, d'autant plus que plusieurs sénateurs américains avaient directement critiqué le commandant de l'armée.

Haykal devait rencontrer de nombreux hauts fonctionnaires, notamment des représentants de la Maison Blanche, des membres du Congrès et des chefs militaires.

Selon une source militaire, l'annulation de la visite serait liée à la déclaration de l'armée libanaise, dimanche dernier, concernant les tirs de l'armée israélienne visant les casques bleus de la FINUL au Liban.

Dans un message publié dimanche sur X, l'armée avait accusé "l'ennemi israélien, qui s'obstine à violer la souveraineté libanaise, (de) déstabiliser le pays et d'entraver le déploiement complet de l'armée dans le sud".

Selon la source, cette déclaration a suscité des discussions au sein du Congrès sur "l'opportunité de poursuivre l'aide à l'armée libanaise".

La source a déclaré à Arab News que les Etats-Unis avaient de nombreuses préoccupations concernant les performances de l'armée libanaise, y compris "son incapacité à progresser dans les tâches qui lui ont été assignées pour s'attaquer de manière adéquate au Hezbollah".

La source a ajouté : "Les Etats-Unis sont également mécontents des positions adoptées par le commandement, y compris l'insistance à décrire Israël comme l'ennemi".

Le sénateur Joni Ernst, militaire à la retraite, a publié sur X : "Déçu par cette déclaration de (l'armée libanaise). Les FAL (Forces armées libanaises) sont un partenaire stratégique et - comme j'en ai discuté avec le CHOD (chef d'état-major de la défense) en août - Israël a donné au Liban une véritable occasion de se libérer des terroristes du Hezbollah soutenus par l'Iran. Au lieu de saisir cette opportunité et de travailler ensemble pour désarmer le Hezbollah, le CHOD rejette honteusement la faute sur Israël".

Le sénateur Lindsey Graham a également publié un message sur le site X, dans lequel il déclare : "Il est clair que le Liban n'a pas été désarmé : "Il est clair que le chef de la défense libanaise - en raison d'une référence à Israël comme l'ennemi et de ses efforts faibles et presque inexistants pour désarmer le Hezbollah - est un énorme revers pour les efforts visant à faire avancer le Liban. Cette combinaison fait que les forces armées libanaises ne sont pas un très bon investissement pour l'Amérique".

Pendant ce temps, Tom Harb, membre du Parti républicain d'origine libanaise, a déclaré sur X : "L'administration Trump est frustrée par le gouvernement et l'armée libanais. Ils ont annulé toutes les réunions prévues à Washington pour le commandant de l'armée libanaise Rodolphe Haykal demain, et l'ambassade du Liban à Washington a dû annuler une réception prévue en son honneur."

Il a remercié M. Graham "d'avoir pris note du comportement de l'armée libanaise et de la réticence du gouvernement libanais à prendre des mesures contre le Hezbollah et à mettre en œuvre la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies - au lieu de se contenter de blâmer Israël".

Il a déclaré que M. Graham avait "pris la bonne décision" en annulant la réunion avec M. Haykal, et a ajouté : "L'argent de nos impôts doit fournir un retour sur investissement au Liban. Espérons que le président Joseph Aoun interprétera très bien l'administration Trump et remplacera bientôt le chef de l'armée par quelqu'un désireux de faire le travail !"

Les responsables politiques libanais ont évité de commenter l'action des États-Unis, une source officielle ayant déclaré à Arab News que "l'affaire concerne l'armée libanaise."

Une source militaire libanaise a déclaré : "L'institution militaire a décidé de contenir ce qui s'est passé en n'amplifiant pas la question afin de préserver les intérêts de l'armée.

La source a réaffirmé que l'armée libanaise accomplissait toutes ses missions conformément à son plan visant à limiter à l'État les armes présentes sur le territoire libanais.

Il a ajouté que l'armée "poursuit sa mission au sud du fleuve Litani avec sagesse et dans le délai qu'elle s'est fixé pour la fin de l'année, après quoi elle poursuivra sa mission au nord du fleuve Litani, en appliquant les décisions de l'autorité politique".

M. Haykal avait précédemment indiqué lors de deux sessions du cabinet, alors qu'il faisait le point sur les réalisations de l'armée au sud du Litani, qu'Israël avait fait pression sur l'armée pour qu'elle pénètre dans les maisons des habitants du sud à la recherche d'armes appartenant au Hezbollah - une demande que M. Haykal a rejetée. Il a également souligné les attaques israéliennes qui entravaient les opérations de l'armée libanaise sur le terrain.

Conférence des investisseurs

Parallèlement aux développements politiques et militaires, le front de mer de Beyrouth a accueilli la conférence Beirut One intitulée "Beirut is Rising Again".

D'éminents investisseurs libanais et arabes, notamment une délégation d'Arabie Saoudite, ont participé à cet événement placé sous le patronage du président libanais qui a souligné dans son discours "l'ouverture du Liban sur son environnement arabe et international".

Il a souligné que "le Liban doit retrouver son rôle naturel d'acteur économique et culturel dans la région, de pont entre l'Orient et l'Occident, et de plateforme d'interaction et de coopération entre les entreprises, les investisseurs et les institutions de développement".

M. Aoun a souligné que le Liban s'était engagé sur "la voie des vraies réformes", notant que le gouvernement avait pris des mesures sérieuses pour reconstruire les institutions de l'État sur des bases solides et renforcer la sécurité intérieure.

Il a ajouté : "Les investisseurs qui viennent au Liban doivent être assurés que leur protection n'est pas soumise à des caprices politiques, mais qu'elle est au contraire fermement ancrée dans la loi.

Il a ajouté : "Nous ne recherchons pas un calme temporaire, mais une stabilité durable", soulignant que les réformes entreprises par le gouvernement n'étaient pas faciles.

"Nous nous heurtons à des résistances au sein même du système, car les changements réels affectent des intérêts bien établis, mais nous restons inébranlables", a déclaré M. Aoun.


Le prince héritier saoudien arrive à la Maison Blanche pour rencontrer Donald Trump 

 Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
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  • Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines
  • Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier

WASHINGTON: Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane est arrivé mardi à la Maison Blanche à Washington, où il a été accueilli par le président américain Donald Trump.

Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier.

Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines, tandis que des questions d'intérêt commun seront également abordées, a rapporté l'agence de presse saoudienne.