L’Iran réclame «de l’argent contre du pétrole» alors que les négociations sur le nucléaire reprennent

Les représentants des parties impliquées dans les pourparlers participent à une réunion de la commission conjointe sur les négociations visant à relancer l'accord sur le nucléaire iranien à Vienne, en Autriche, le 27 décembre 2021. (Délégation de l'UE à Vienne/EEAS/AFP)
Les représentants des parties impliquées dans les pourparlers participent à une réunion de la commission conjointe sur les négociations visant à relancer l'accord sur le nucléaire iranien à Vienne, en Autriche, le 27 décembre 2021. (Délégation de l'UE à Vienne/EEAS/AFP)
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Publié le Mardi 28 décembre 2021

L’Iran réclame «de l’argent contre du pétrole» alors que les négociations sur le nucléaire reprennent

  • Téhéran veut à tout prix remplir ses coffres en devises étrangères
  • Il ne reste plus que quelques semaines pour relancer l’accord, déclare le coordinateur de l’UE

VIENNE: L'Iran a exigé lundi que les puissances mondiales l'autorisent à vendre du pétrole sur les marchés internationaux afin de reconstituer ses réserves en devises étrangères qui s'amenuisent, alors que les négociations ont repris à Vienne pour relancer l'accord de 2015 visant à limiter le programme nucléaire de Téhéran.

Les pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis ont également repris. Téhéran ne se concentre que sur l'une des parties de l'accord initial, à savoir la levée des sanctions à son encontre, en dépit des légers progrès réalisés quant à la limitation de ses activités atomiques.

Les ventes de pétrole iranien se sont effondrées, passant d'environ 2,8 millions de barils par jour à seulement 200 000 depuis 2018, depuis que les États-Unis se sont retirés de l'accord de 2015, que le Plan d’action global commun (PAGC) a été établi et que Donald Trump a réimposé des sanctions économiques paralysantes. Tout pays ou entreprise faisant des affaires avec l'Iran risque d'être gelé(e) du système financier international.

Depuis le retrait des États-Unis, l'Iran a augmenté l'enrichissement de l'uranium fissile à des niveaux interdits par l'accord. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'organisme de surveillance nucléaire des Nations unies, a fait part de ses préoccupations concernant le stock croissant d'uranium hautement enrichi de l'Iran.

Le septième cycle de négociations visant à sauver le PAGC a repris fin novembre, après une interruption de cinq mois qui a suivi l'élection du président iranien ultraconservateur Ebrahim Raisi. Ce cycle s’est achevé depuis dix jours après que de nouvelles exigences iraniennes ont été ajoutées à un texte de travail. Les puissances occidentales ont jugé les progrès trop lents et ont précisé qu'il restait aux négociateurs «des semaines et non des mois» avant que l'accord de 2015 ne devienne totalement insignifiant.

La demande iranienne

Le huitième cycle de négociations, qui a commencé lundi, implique des délégations de l'Iran et des autres pays toujours parties à l'accord historique, à savoir le Royaume-Uni, la Chine, la France, l'Allemagne et la Russie.

Avant de reprendre les pourparlers, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a indiqué que «la question des garanties et de la vérification» de la levée des sanctions américaines devait être à l’ordre du jour.

«Le plus important pour nous est de pouvoir nous assurer que le pétrole iranien sera vendu facilement et sans aucune limite», a-t-il dit lundi.

«L'argent du pétrole doit être déposé en devises étrangères dans les banques iraniennes, afin que nous puissions bénéficier de tous les avantages économiques stipulés dans le PAGC.»

«Aujourd'hui, il y a un document conjoint valable sur la table des négociations (les documents du 1er et du 15 décembre). Nos discussions vont ainsi commencer sur la base de ce document conjoint. Les garanties et la vérification feront partie des questions à l'ordre du jour.»

Les deux projets de texte de l'Iran, soumis lors de précédents pourparlers, ont été intégrés dans un projet élaboré en juin après six cycles de négociations entre l'équipe iranienne précédente et les grandes puissances.

Le temps presse

Washington participe aux négociations de façon indirecte, avec des diplomates qui font le va-et-vient entre le côté iranien et le côté américain.

L’Iran a constaté que les pourparlers avançaient, mais les diplomates européens ont signalé que «les progrès s’estompaient rapidement.»

Selon le négociateur américain Rob Malley, il ne reste que «quelques semaines» pour relancer l'accord, si l'Iran poursuit ses activités nucléaires au rythme actuel.

Le diplomate de l’UE Enrique Mora, qui préside les discussions, a déclaré que toutes les parties faisaient preuve d'une «volonté claire d’œuvrer pour la réussite de ces négociations.»

«Si nous travaillons dur dans les jours et les semaines à venir, nous devons aboutir à un résultat positif… Ce sera très compliqué. Des décisions politiques difficiles doivent être prises aussi bien à Téhéran qu’à Washington», a révélé le coordinateur des pourparlers lors d’une conférence de presse.

Il a pris la parole après que la réunion des parties toujours à l'accord (Iran, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne et Union européenne) a donné le coup d'envoi officiel du cycle de négociations lundi soir.

«Il faudrait que ces négociations s’achèvent dans un délai relativement raisonnable. Encore une fois, je n’imposerais pas de limites, mais il s’agirait de semaines, et non pas de mois», a déclaré Mora.

«Non à un Iran nucléaire»

Le grand rival de l'Iran, Israël, qui s'oppose fermement à l'accord nucléaire, aurait averti en novembre que la République islamique avait pris les mesures techniques nécessaires pour se préparer à enrichir de l'uranium à des niveaux de qualité militaire d'environ 90 %.

 «Arrêter le programme nucléaire de l’Iran est le premier défi pour la politique sécuritaire et extérieure d'Israël», a dit lundi le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid.

«Nous préférons agir à travers la coopération internationale, mais nous nous défendrons par nous-mêmes si nécessaire.»

Samedi, le directeur de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Mohammad Eslami, a indiqué que son pays n'avait pas l'intention d'enrichir de l'uranium au-delà de 60%, même si les pourparlers de Vienne échouent.

Eslami a précisé que les niveaux d’enrichissement étaient relatifs aux besoins du pays, a rapporté l'agence de presse russe RIA Novosti.

Mora a annoncé qu'il avait décidé de reprendre les discussions entre Noël et le nouvel an afin de ne pas perdre de temps, mais il a ajouté que les discussions seraient interrompues pendant trois jours à partir de vendredi «parce qu’il n’y aura pas d’installations», faisant référence à l'hôtel de luxe au sein duquel se déroulent la plupart des réunions. Les négociations devraient donc reprendre lundi prochain.

L'ambassadeur de Moscou à l'ONU à Vienne, Mikhaïl Oulianov, a écrit sur Twitter que les négociateurs avaient eu «des discussions professionnelles axées sur les résultats.»

«Ils se sont surtout mis d’accord pour intensifier le processus de rédaction afin de parvenir à un accord le plus tôt possible», a-t-il ajouté.

Plus tôt le lundi, il avait déclaré que ce serait probablement le dernier cycle de négociations.

(Avec AFP & Reuters)

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
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  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.


Trump avertit Israël de ne pas «interférer» avec la Syrie

Une incursion vendredi des forces israéliennes dans un village du sud de la Syrie avait fait 13 morts, selon Damas, tandis que l'armée israélienne a affirmé avoir visé un groupe islamiste. (AFP)
Une incursion vendredi des forces israéliennes dans un village du sud de la Syrie avait fait 13 morts, selon Damas, tandis que l'armée israélienne a affirmé avoir visé un groupe islamiste. (AFP)
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  • Le président américain a échangé au téléphone avec Benjamin Netanyahu et l'a de nouveau invité à la Maison Blanche, ont affirmé les services du Premier ministre israélien peu après l'avertissement lancé par Donald Trump
  • "Il est très important qu'Israël maintienne un dialogue fort et véritable avec la Syrie, que rien ne vienne interférer avec l'évolution de la Syrie en un Etat prospère"

WASHINGTON: Donald Trump a mis en garde Israël lundi contre toute ingérence en Syrie qui risquerait de compromettre la transition du pays arabe en "Etat prospère", après une incursion vendredi de forces israéliennes dans le sud de la Syrie.

Le président américain a échangé au téléphone avec Benjamin Netanyahu et l'a de nouveau invité à la Maison Blanche, ont affirmé les services du Premier ministre israélien peu après l'avertissement lancé par Donald Trump.

"Il est très important qu'Israël maintienne un dialogue fort et véritable avec la Syrie, que rien ne vienne interférer avec l'évolution de la Syrie en un Etat prospère", a déclaré le président américain sur sa plateforme Truth Social, affirmant que les Etats-Unis étaient "très satisfaits des résultats affichés" par Damas.

Une incursion vendredi des forces israéliennes dans un village du sud de la Syrie avait fait 13 morts, selon Damas, tandis que l'armée israélienne a affirmé avoir visé un groupe islamiste.

Depuis la chute il y a près d'un an du président Bachar al-Assad, renversé par une coalition islamiste, Israël a mené des centaines de frappes et conduit des incursions en Syrie. L'opération de vendredi est la plus meurtrière de celles-ci et le ministère syrien des Affaires étrangères a dénoncé un "crime de guerre".

Donald Trump avait reçu début novembre à la Maison Blanche le nouveau chef d'Etat syrien, Ahmad al-Chareh, pour une visite cordiale, au cours de laquelle l'ancien jihadiste avait annoncé que son pays rejoindrait la coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI). Le président américain, qui a levé les sanctions contre Damas, pousse également pour qu'un accord de sécurité soit conclu entre Israël et la Syrie.

"Le nouveau président de la Syrie, Ahmad al-Chareh, travaille de manière assidue pour s'assurer que des bonnes choses arrivent et que la Syrie et Israël aient à l'avenir une relation longue et prospère ensemble", a déclaré lundi Donald Trump dans son post sur Truth Social.

"C'est une opportunité historique, et elle s'ajoute au SUCCÈS, déjà atteint, pour la PAIX AU MOYEN-ORIENT", a-t-il affirmé.

Invitation 

Lors de leur échange par téléphone lundi, Benjamin Netanyahu et Donald Trump ont évoqué un "élargissement" des accords de paix régionaux, selon un communiqué des services du Premier ministre israélien publié dans la foulée du post de Donald Trump.

"Trump a invité le Premier ministre Netanyahu à une rencontre à la Maison Blanche dans un avenir proche", ont-ils ajouté.

Benjamin Netanyahu a déjà effectué davantage de visites auprès de Donald Trump que n'importe quel autre dirigeant étranger depuis le retour du républicain au pouvoir.

"Les deux dirigeants ont souligné l'importance et le devoir de désarmer le Hamas et de démilitariser la bande de Gaza", précise le communiqué.

Depuis la chute de Bachar al-Assad, Israël a déployé des troupes dans la zone démilitarisée sur le plateau du Golan, au-delà de la ligne de démarcation entre la partie de ce territoire syrien annexée unilatéralement par Israël en 1981 et le reste de la Syrie.

Israël attache une "importance immense" à sa présence militaire dans la zone tampon en Syrie, avait déclaré le 19 novembre son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, lors d'une visite à des soldats israéliens déployés dans cette zone censée être sous le contrôle de l'ONU.

Cette visite avait été dénoncée par Damas et par l'ONU.

Pendant l'été, des contacts de haut niveau entre responsables israéliens et syriens ont eu lieu, avec l'aide de Paris et Washington, les deux parties indiquant vouloir parvenir à un accord de sécurité.

Mais Benjamin Netanyahu exige pour cela une démilitarisation de toute la partie du territoire syrien courant du sud de Damas jusqu'à la ligne de démarcation de 1974, instituée après la guerre israélo-arabe de 1973.

 


Le pape célèbre une messe en plein air à Beyrouth, moment fort de sa visite

Plus de 120.000 personnes sont attendues mardi à la messe en plein air présidée par Léon XIV à Beyrouth, moment fort de sa visite au Liban où il a été accueilli avec ferveur et a délivré un message de paix et d'unité. (AFP)
Plus de 120.000 personnes sont attendues mardi à la messe en plein air présidée par Léon XIV à Beyrouth, moment fort de sa visite au Liban où il a été accueilli avec ferveur et a délivré un message de paix et d'unité. (AFP)
Le Liban est la seconde étape du premier déplacement international du pape américain, après une visite en Turquie marquée par le dialogue pour l'unité des chrétiens. (AFP)
Le Liban est la seconde étape du premier déplacement international du pape américain, après une visite en Turquie marquée par le dialogue pour l'unité des chrétiens. (AFP)
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  • Au dernier jour de sa visite dans le pays meurtri par les conflits et une crise multiforme, il doit également se recueillir sur le site de la terrible explosion du port
  • Le Liban est la seconde étape du premier déplacement international du pape américain, après une visite en Turquie marquée par le dialogue pour l'unité des chrétiens

BEYROUTH: Plus de 120.000 personnes sont attendues mardi à la messe en plein air présidée par Léon XIV à Beyrouth, moment fort de sa visite au Liban où il a été accueilli avec ferveur et a délivré un message de paix et d'unité.

Au dernier jour de sa visite dans le pays meurtri par les conflits et une crise multiforme, il doit également se recueillir sur le site de la terrible explosion du port, qui a dévasté la capitale en 2020, faisant plus de 220 morts.

Le Liban est la seconde étape du premier déplacement international du pape américain, après une visite en Turquie marquée par le dialogue pour l'unité des chrétiens.

Son voyage qui s'achève mardi a apporté un souffle d'espoir au pays, qui sort d'une guerre meurtrière avec Israël et craint un renouvellement des violences.

Cette visite "nous a rendu le sourire (...) après toutes les difficultés que nous avons traversées", a confié à l'AFP Yasmine Chidiac, qui attendait lundi le passage du convoi papal pour l'acclamer.

Plus de 120.000 personnes se sont inscrites pour assister à la messe sur le front de mer et seront acheminées par bus, selon les organisateurs.

Dès lundi soir, les autorités ont interdit les accès à de larges parties du centre de Beyrouth, où des barrages de contrôle doivent être installés.

"Un avenir meilleur" 

Le chef de l'église catholique va également tenir une prière silencieuse sur le site de l'explosion du port de Beyrouth, le 4 août 202, une catastrophe qui a profondément meurtri le pays.

Il doit saluer certains proches des victimes et des survivants, qui, cinq ans après la catastrophe, continuent de réclamer justice.

La déflagration, l'une des plus grandes explosions non nucléaires de l'Histoire, avait été provoquée par un incendie dans un entrepôt où était stocké sans précaution du nitrate d'ammonium malgré des avertissements répétés aux plus hauts responsables.

L'enquête n'a toujours pas abouti, des responsables politiques ayant fait obstruction au travail du juge indépendant qui en est chargé.

Peu avant, Léon XIV visitera un hôpital tenu par des religieuses dans la capitale.

Lundi, le souverain pontife a appelé les chefs des différentes communautés religieuses libanaises, réunis à l'occasion de sa visite, à combattre l'intolérance et la violence.

Il s'est également offert un bain de foule géant auprès de 15.000 jeunes du Liban au siège du patriarcat maronite à Bkerké, au nord de Beyrouth, qu'il a appelés à construire "un avenir meilleur".

"Vous avez l'enthousiasme nécessaire pour changer le cours de l'histoire!", a lancé Léon aux jeunes qui l'ont accueilli dans une ambiance survoltée.