EDF, partenaire stratégique en matière de décarbonisation de l’énergie dans la région

 EDF a récemment décroché un marché concernant un projet de 3,6 milliards de dollars pour développer et exploiter un système de transmission aux côtés d'ADNOC et de TAQA. (Dossier/AFP)
EDF a récemment décroché un marché concernant un projet de 3,6 milliards de dollars pour développer et exploiter un système de transmission aux côtés d'ADNOC et de TAQA. (Dossier/AFP)
Short Url
Publié le Mardi 25 janvier 2022

EDF, partenaire stratégique en matière de décarbonisation de l’énergie dans la région

  • Le Moyen-Orient s’engage dans la voie de la décarbonisation de l’énergie, un avenir qui devient réalité
  • Des initiatives à grande échelle accélèrent la transition vers les énergies renouvelables et les ressources à faible émission de carbone

DUBAÏ: Alors que sur la planète, les pays s’efforcent d’atteindre leurs objectifs de croissance et de développement, nombre d’entre eux se penchent également sur le changement climatique et ses conséquences, et se tournent vers les énergies propres et renouvelables.

Comment les économies d’aujourd’hui peuvent-elles assurer la décarbonisation mondiale dans les secteurs privé, industriel et de la consommation? Pour atteindre la neutralité carbone, il faut améliorer l’efficacité énergétique de tout ce qui peut être électrifié ou se tourner vers l’hydroélectricité neutre en carbone.

La fourniture de solutions énergétiques propres joue déjà un rôle important dans la révolution de l’énergie durable.

L’entreprise française de production et de fourniture d’électricité, EDF, qui fait partie des principaux acteurs de l’industrie, étudie les synergies possibles entre le nucléaire, les énergies renouvelables et la production d’hydrogène, y compris l’hybridation de la production d’électricité.

La France s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre et à développer ses installations nucléaires au cours des prochaines décennies afin d’atteindre la neutralité carbone. Le pavillon français à l’Expo 2020 a réuni des experts dans le secteur de l’énergie pour partager connaissances et meilleures pratiques.

La stratégie d’EDF

«Cap 2030» est la principale stratégie d’EDF pour doubler la capacité renouvelable nette du groupe de 28 gigawatts ( GW), y compris l’hydroélectricité, à 60 GW entre 2015 et 2030. Les 30 GW restants que le groupe vise à produire d’ici à 2030 seront essentiellement constitués d’énergies renouvelables, comme les éoliennes onshore et offshore, ainsi que les panneaux solaires photovoltaïques.

Pour accélérer leur transition énergétique, les pays du Moyen-Orient développent des projets de grande envergure, conformément à la stratégie du groupe.

«Le Moyen-Orient est une région stratégique pour EDF Renouvelables et, à terme, pour le groupe EDF. Nous avons actuellement décroché 4 GW de projets au Moyen-Orient et en Afrique, et la région prévoit 5 GW supplémentaires à l’avenir», indique Olivier Bordes, PDG d’EDF Renouvelables Moyen-Orient.

Le portefeuille d’EDF Renouvelables est constitué d’environ 14 GW d’actifs opérationnels renouvelables (installations éoliennes et solaires) dans le monde. Cette stratégie est mise en œuvre dans plus de 20 pays où le groupe est présent.

Cette stratégie, qui se détourne du marché historique de l’Europe et de l’Amérique du Nord, suit deux tendances: la réorientation de l’activité vers des régions comme l’Amérique latine, l’Asie, l’Afrique et le Moyen-Orient, qui devraient contribuer de manière importante à l’activité au cours des années à venir et le rééquilibrage entre production solaire et éolienne, le portefeuille de l’entreprise étant historiquement concentré dans l’énergie éolienne.

Projets dans la région

Le projet Doumat al-Jandal, en Arabie saoudite, est le plus grand parc éolien de la région, avec une puissance installée de 400 MW (mégawatts). Le parc a commencé à produire de l’énergie propre pendant l’été 2021 et les 99 turbines sont toutes connectées au réseau électrique depuis la fin de l’année dernière.

Le parc photovoltaïque Dewa 3, situé à Dubaï, est en service depuis 2020. Avec une puissance installée de 800 MW, la centrale contribue aux objectifs d’atténuation du changement climatique en compensant 1,4 million de tonnes d’émissions de CO2 par an.

La centrale solaire PV2 d’Al Dhafrah, à Abu Dhabi, fait partie des projets en cours de construction. Avec une puissance de 2 GW, Al Dhafra rassemblera le plus grand nombre de panneaux solaires photovoltaïques sur un seul site au monde. En Arabie Saoudite, le parc photovoltaïque de 300 MW dans le sud de Djeddah est le premier projet de ce genre réalisé par EDF Renouvelables dans le Royaume.

Partenariats

«Un partenariat solide est une condition essentielle à la réussite. Nous avons des partenaires pour développer nos solutions à faible émission de carbone dans la région, notamment aux Émirats arabes unis (EAU) et en Arabie saoudite», précise M. Bordes.

Dans le secteur de l’énergie, la complémentarité et l’innovation sont fondamentales pour créer de la valeur, offrir au marché des propositions plus compétitives et participer à la transition énergétique. «Le programme pour le Moyen-Orient a des objectifs ambitieux. L’un des principaux défis est de continuer à accélérer le développement pour atteindre les objectifs de transmission d’énergie», ajoute-t-il.

EDF a récemment remporté une participation dans un projet de 3,6 milliards de dollars (1 dollar = 0,86 euro) pour développer et exploiter un système de transmission en collaboration avec les entreprises Adnoc et Taqa. Ce réseau de transmission sous-marin, le premier du genre, permettra de décarboniser la production offshore d’Adnoc, soutenant ainsi l’objectif des EAU de parvenir à zéro émission nette d’ici à 2050.

Le groupe EDF couvre l’ensemble de la chaîne de valeur, la production, le transport et la distribution d’énergie, ainsi que les services énergétiques, tels que le refroidissement urbain et l’efficacité énergétique. «Nous pensons que la meilleure énergie est celle qui n’est pas consommée», estime Laurent Clément, PDG d’EDF Moyen-Orient.

«Le bouquet énergétique dans la région du CCG évolue rapidement vers une production à faible émission de carbone, avec l’intégration massive d’énergies renouvelables. Par exemple avec l’objectif de 60 GW en Arabie saoudite en 2030 ou le lancement de la centrale nucléaire de Barakah aux EAU, ainsi que leurs projets ambitieux en matière d’énergies renouvelables en 2030», ajoute M. Clément.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Un an après la chute d’Assad, les Syriens affichent un fort soutien à al-Chareh

Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Short Url
  • Un sondage révèle un optimisme croissant et un large soutien aux progrès du gouvernement après la chute d’Assad
  • L’Arabie saoudite apparaît comme le pays étranger le plus populaire, Trump reçoit également un soutien marqué

LONDRES : Alors que les Syriens ont célébré cette semaine le premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, une enquête menée dans le pays révèle un soutien massif au nouveau président et place l’Arabie saoudite comme principal partenaire international apprécié.

L’ancien président avait fui le pays le 8 décembre 2024, après une offensive éclair de l’opposition jusqu’à Damas, mettant fin à 14 ans de guerre civile.

La campagne était menée par Ahmad al-Chareh, aujourd’hui président du pays, qui s’efforce de stabiliser la Syrie et de rétablir des relations avec ses partenaires internationaux.

Ces efforts ont été salués dans un sondage récemment publié, montrant que 81 % des personnes interrogées ont confiance dans le président et 71 % dans le gouvernement national.

Les institutions clés bénéficient également d’un fort soutien : plus de 70 % pour l’armée et 62 % pour les tribunaux et le système judiciaire.

L’enquête a été menée en octobre et novembre par Arab Barometer, un réseau de recherche américain à but non lucratif.

Plus de 1 200 adultes sélectionnés aléatoirement ont été interrogés en personne à travers le pays sur une large gamme de sujets, notamment la performance du gouvernement, l’économie et la sécurité.

Le large soutien exprimé envers al-Chareh atteint un niveau enviable pour de nombreux gouvernements occidentaux, alors même que la Syrie fait face à de profondes difficultés.

Le coût de la reconstruction dépasse les 200 milliards de dollars selon la Banque mondiale, l’économie est dévastée et le pays connaît encore des épisodes de violence sectaire.

Al-Chareh s’efforce de mettre fin à l’isolement international de la Syrie, cherchant l’appui de pays de la région et obtenant un allègement des sanctions américaines.

Un soutien clé est venu d’Arabie saoudite, qui a offert une aide politique et économique. Le sondage place le Royaume comme le pays étranger le plus populaire, avec 90 % d’opinions favorables.

Le Qatar recueille lui aussi une forte popularité (plus de 80 %), suivi de la Turquie (73 %).

La majorité des personnes interrogées — 66 % — expriment également une opinion favorable envers les États-Unis, saluant la décision du président Donald Trump d’assouplir les sanctions et l’impact attendu sur leur vie quotidienne.

Après sa rencontre avec al-Chareh à Washington le mois dernier, Trump a annoncé une suspension partielle des sanctions, après en avoir déjà assoupli plusieurs volets.

Le sondage montre que 61 % des Syriens ont une opinion positive de Trump — un niveau supérieur à celui observé dans une grande partie du Moyen-Orient.

En revanche, l’enthousiasme est bien moindre concernant les efforts américains pour normaliser les relations entre la Syrie et Israël.

Seuls 14 % soutiennent cette démarche, et à peine 4 % disent avoir une opinion favorable d’Israël.

Lors du chaos provoqué par la chute d’Assad, l’armée israélienne a occupé de nouveaux territoires dans le sud de la Syrie et a mené de fréquentes attaques au cours de l’année écoulée.

Plus de 90 % des Syriens considèrent l’occupation israélienne des territoires palestiniens et les frappes contre l’Iran, le Liban et la Syrie comme des menaces critiques pour leur sécurité.

Dans Foreign Policy, Salma Al-Shami et Michael Robbins (Arab Barometer) écrivent que les résultats de l’enquête donnent des raisons d’être optimiste.

« Nous avons constaté que la population est pleine d’espoir, favorable à la démocratie et ouverte à l’aide étrangère », disent-ils. « Elle approuve et fait confiance à son gouvernement actuel. »

Mais ils notent aussi plusieurs sources d’inquiétude, notamment l’état de l’économie et la sécurité interne.

Le soutien au gouvernement chute nettement dans les régions majoritairement alaouites.

La dynastie Assad, au pouvoir pendant plus de 50 ans, était issue de la minorité alaouite, dont les membres occupaient de nombreux postes clés.

L’économie reste la principale préoccupation : seuls 17 % se disent satisfaits de sa performance, et beaucoup s’inquiètent de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

Quelque 86 % déclarent que leurs revenus ne couvrent pas leurs dépenses, et 65 % affirment avoir eu du mal à acheter de la nourriture le mois précédent.

La sécurité préoccupe aussi : 74 % soutiennent les efforts du gouvernement pour collecter les armes des groupes armés et 63 % considèrent l’enlèvement comme une menace critique.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute d’Assad, lundi, al-Chareh a affirmé que le gouvernement œuvrait à construire une Syrie forte, à consolider sa stabilité et à préserver sa souveraineté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Short Url
  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.


Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Short Url
  • A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre
  • Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza

GAZA: Pelle à la main, des Palestiniens portant des sandales en plastique et des pulls fins creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, rempart dérisoire face aux pluies torrentielles qui s'abattent depuis des heures.

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023.

A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs.

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes.

Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier.

"Nous ne savions pas où aller" 

A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre.

"La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille.

"Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle.

"Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile.

Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza.

Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable.

"La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida.

"Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz.

Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème.

Lointaine reconstruction 

Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits.

Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée.

"La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.

Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies.

La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger.

"Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".