Londres accueille une réunion du Quint sur le Yémen et condamne les attaques des Houthis

Un combattant yéménite de la Brigade des Géants formée aux Émirats arabes unis occupe une position près du village de Jafra à la périphérie de Marib, le 26 janvier 2022. (Photo, AFP)
Un combattant yéménite de la Brigade des Géants formée aux Émirats arabes unis occupe une position près du village de Jafra à la périphérie de Marib, le 26 janvier 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 27 janvier 2022

Londres accueille une réunion du Quint sur le Yémen et condamne les attaques des Houthis

  • La déclaration conjointe a exprimé un soutien total à l'Arabie saoudite et aux EAU et à leurs préoccupations légitimes en matière de sécurité nationale
  • Le Quint a appelé à une solution politique urgente et globale au conflit au Yémen

LONDRES: De hauts représentants des gouvernements d'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, d'Oman, du Royaume-Uni et des États-Unis, ainsi que l'envoyé spécial de l'ONU, Hans Grundberg, se sont réunis à Londres mercredi pour discuter de la situation au Yémen.

«Le Quint a fermement condamné les attaques répétées des Houthis contre des civils au Yémen, en particulier le personnel local américain à Sanaa, et la poursuite de leurs attaques terroristes odieuses contre l'Arabie saoudite et, plus récemment, les Émirats arabes unis», ont-ils déclaré dans un communiqué conjoint.

La milice houthie soutenue par l'Iran a intensifié ses attaques transfrontalières contre des zones peuplées en Arabie saoudite et a tenté de frapper la capitale des Émirats arabes unis à deux reprises au cours des deux dernières semaines. Les Houthis ont également poursuivi leur offensive brutale sur la province yéménite de Marib, qui a servi de refuge à des millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays, qui fuient les combats depuis le début du conflit en 2014.

Le Quint a averti que «de telles actions entravent les efforts de paix et aggravent les souffrances», et a souligné que «le terrorisme sous toutes ses formes et ses manifestations constitue l'une des menaces les plus graves à la paix et à la sécurité internationales», et qu’il est nécessaire de tenir les auteurs de ces actes pour responsables et de les traduire en justice.

La déclaration conjointe du Quint a exprimé son plein soutien à l'Arabie saoudite et aux Émirats et à leurs préoccupations légitimes en matière de sécurité nationale et a appelé à la fin immédiate des attaques de la milice soutenue par l'Iran.

«Le Quint a reconnu le droit légitime de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis à se défendre contre les attaques terroristes conformément au droit international et humanitaire, notamment en prenant toutes les précautions possibles pour éviter de nuire aux civils», a ajouté la déclaration.

Les participants à la réunion ont de plus condamné la saisie par les Houthis du navire Rwabee battant pavillon des Émirats arabes unis au large des côtes du Yémen, et ont appelé à la nécessité de trouver une solution urgente au pétrolier Safer abandonné, exhortant les Houthis à autoriser l'ONU à accéder au navire.

Ils ont affirmé que ces événements mettent en évidence le risque important que représentent les Houthis pour la sécurité maritime des navires dans le golfe d'Aden et la mer Rouge.

«Le Quint a discuté de la fourniture illicite de missiles et d'armes avancées aux Houthis par l'Iran en violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU», a ajouté le communiqué.

Le Quint a de même appelé à une solution politique urgente et globale au conflit et a réaffirmé son soutien aux efforts de l'envoyé spécial de l'ONU.

Il a ainsi appelé à un soutien économique supplémentaire de la part de la communauté internationale pour stabiliser l'économie du Yémen, associé à des réformes essentielles afin d’améliorer la transparence financière.

Les pays du Quint ont convenu de se rencontrer régulièrement dans le but de coordonner une réponse à la crise au Yémen et soutenir l'envoyé de l'ONU.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.