Pour assurer la stabilité, les Libanais font confiance à l'armée, et non au Hezbollah

Bien que sous-financées dans le contexte de la crise économique du pays, les forces armées libanaises jouissent d'une grande confiance de la part des citoyens pour assurer la stabilité de la nation. (Photo, AFP /Archives)
Bien que sous-financées dans le contexte de la crise économique du pays, les forces armées libanaises jouissent d'une grande confiance de la part des citoyens pour assurer la stabilité de la nation. (Photo, AFP /Archives)
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Publié le Jeudi 17 février 2022

Pour assurer la stabilité, les Libanais font confiance à l'armée, et non au Hezbollah

  • 869 personnes ont été interrogées dans le cadre d’un sondage sur la crise économique et sur leur degré de confiance dans les institutions de l'État
  • Les personnes interrogées ont donné leur avis sur les relations du Liban avec les autres pays et les prochaines élections législatives

BEYROUTH: 89% des personnes interrogées dans le cadre d'un récent sondage ont déclaré qu'elles faisaient confiance aux Forces armées libanaises pour assurer la stabilité du pays, tandis que 80% partageaient le même sentiment quant aux autorités religieuses et 75% au système judiciaire.

En revanche, seulement 19% des personnes interrogées, indépendamment de leurs croyances religieuses, pensent que les partis politiques peuvent assurer la stabilité.

Concernant le Hezbollah, les avis sont partagés. Le sondage, mené par Zogby Research Services, a révélé que 48% des personnes interrogées lui faisaient confiance pour assurer la stabilité du Liban, tandis que 52% partageaient un sentiment contraire.

Près des deux tiers des personnes interrogées ont exprimé la conviction que «les armes et les forces de la résistance devraient être sous le contrôle des Forces armées libanaises (FAL) et cela inclut une majorité de participants dans chaque communauté sectaire».

Le sondage a été réalisé en septembre, 10 jours après la formation du gouvernement de Najib Mikati. Les répondants étaient des adultes de diverses régions et sectes libanaises, et tous se sont dits optimistes quant à l'avenir, bien que la situation actuelle soit pire qu’il y a cinq ans.

Au total, 869 personnes ont été interrogées sur leur opinion concernant la crise économique au Liban, la manière dont elle a affecté les citoyens et leur degré de confiance dans les institutions de l'État. Elles ont également donné leur point de vue sur les relations du Liban avec les autres pays, le régime politique et leurs espoirs pour les prochaines élections législatives.

S'exprimant lors d'un événement organisé par l'Institut Issam Fares pour la politique publique et les affaires internationales à l’Université Américaine de Beyrouth (AUB), auquel Arab News a assisté, James Zogby, propriétaire de la société de sondage, a révélé: «Les développements auxquels le Liban a été confronté ces derniers temps ont conduit à briser le régime existant qui a besoin d'être réformé, mais l'élite politique au pouvoir ne veut pas l'admettre.»

Zogby, qui est également le fondateur et président de l'Arab American Institute, a déclaré que le sondage montrait que les personnes interrogées avaient été gravement touchées par les pénuries de carburant (97%), d'électricité (89%) et d'eau potable (74%). Plus d'un tiers des personnes ont dévoilé avoir dû se passer de nourriture à certaines occasions, une personne sur cinq issue de milieux pauvres affirmant qu'elle-même ou des membres de sa famille s’étaient «très souvent privés de repas par manque d'argent ou de nourriture disponible».

«Près des deux tiers des personnes interrogées ont signalé qu'elles n'avaient pas assez de revenus pour joindre les deux bouts. Et lorsqu'on leur a demandé d'identifier les problèmes économiques les plus urgents auxquels le pays est confronté, de loin, les deux problèmes qu'elles ont évoqués étaient l'effondrement de la livre libanaise et la corruption. Compte tenu de cette situation désastreuse, près des deux tiers de tous les participants au sondage ont confirmé qu'elles émigreraient si elles en avaient l'occasion», a expliqué Zogby.

Il a ajouté qu'environ 65% des personnes interrogées pensent que «la révolution du 17 octobre a été bénéfique pour la stabilité du pays, tandis que 29% ont indiqué que le Parlement n'assure pas la stabilité».

76% des répondants de moins de 30 ans sont plus confiants dans le fait que la révolution assure la stabilité du Liban.

Lorsqu'on leur a demandé si le Liban devrait renforcer ou affaiblir ses relations avec d'autres pays, seule la France a obtenu de bons résultats, les personnes interrogées étant favorables au renforcement des liens avec Paris dans une proportion de deux contre un.

Concernant les États-Unis et l'Iran, un tiers des personnes ont déclaré que les relations devraient être renforcées, un tiers qu’elles devraient être réduites et le tiers restant qu’elles devraient rester telles qu'elles.

Zogby a déclaré que les personnes interrogées «semblaient optimistes quant au changement lors des prochaines élections législatives». Près de 60% ont exprimé une certaine confiance dans le fait qu'elles «apporteraient le changement politique dont le Liban a besoin».

Cette attitude est peut être due au fait que deux tiers des participants au sondage ont déclaré qu'ils voteraient pour les «nouveaux partis alternatifs, ce qui vaut pour tous les groupes démographiques. Seule une personne sur cinq a jugé qu'elle voterait pour les partis traditionnels».

Ce rejet s'étend à l'accord de Taëf, près de 60% des répondants affirmant que le Liban devrait se débarrasser de l’engagement de Taëf et «adopter un nouveau modèle constitutionnel de gouvernance».

Selon le Dr Fadlo Khoury, président de l'Université américaine de Beyrouth, les résultats du sondage, basé sur des sources fiables, et salué par le Dr Joseph Bahout, directeur du Centre Issam Fares pour la politique publique et les affaires internationales à l’AUB, ont également soulevé plusieurs questions.

La Dr Brigitte Khoury, directrice fondatrice du programme de formation en psychologie clinique à l’Hôpital de l’Université Américaine de Beyrouth (AUH), a souligné: «Les gens ont besoin de sécurité alimentaire et sanitaire, en plus de la sécurité elle-même. Chaque jour apporte de nouveaux défis aux Libanais, ce qui les empêche de planifier l'avenir ou de rêver d'un avenir meilleur.»

Elle a ajouté qu'après l'explosion du port de Beyrouth, «les gens sont devenus plus désespérés et déprimés, tandis que le niveau de tension a augmenté et que les gens ont perdu leur pouvoir et leur contrôle, et c'est la chose la plus difficile à laquelle un être humain pourrait faire face. Cela pourrait acquérir une tendance violente, en particulier chez les personnes qui vivent des événements choquants».

Khoury a indiqué que si les «élections n’ont pas lieu, je crains que les gens ne perdent davantage leur pouvoir et leur contrôle, surtout s'il n'y a pas de justice ou de système judiciaire solide».

Le Dr Jamil Mouawad, politologue, a exprimé sa crainte que «les institutions auxquelles les Libanais continuent de faire confiance ne puissent être une cible pour les pouvoirs politiques indignes de confiance. Nous voyons comment le système judiciaire et les institutions militaires sont assiégés par les politiciens».

Il s’est montré sceptique quant à la «possibilité que les prochaines élections législatives produisent des changements prometteurs si les partis au pouvoir reviennent à la polarisation confessionnelle et à l'utilisation de l'argent».

Les Libanais «devraient s'entendre sur un plan politique pour sortir de la crise et c'est quelque chose qui n'est pas clair. La question à laquelle il faut répondre est de savoir quel est le régime politique que les Libanais veulent, et contre quoi nous protestons».

Mouawad a soutenu que «ceux qui ont participé à la révolution du 17 octobre manquent d'expérience et devraient suivre des cours d'histoire pour savoir ce qui s'est passé».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bethléem renoue avec l'esprit de Noël à la faveur de la trêve à Gaza

Vue générale de la place de la Nativité avec des pèlerins et des fidèles avant la messe de minuit à l'église de la Nativité à Bethléem, en Cisjordanie occupée par Israël, le 24 décembre 2025. (AFP)
Vue générale de la place de la Nativité avec des pèlerins et des fidèles avant la messe de minuit à l'église de la Nativité à Bethléem, en Cisjordanie occupée par Israël, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À Bethléem, Noël retrouve une dimension festive après deux ans de guerre, porté par un message de paix, de solidarité et de renouveau, malgré une crise humanitaire persistante à Gaza
  • Du Vatican au Moyen-Orient, les célébrations de Noël sont marquées par des appels forts à la justice, à la trêve et à l’espérance dans un monde traversé par les conflits

BETHLÉEM: Bethléem, ville de Cisjordanie occupée et berceau du christianisme, a célébré mercredi son premier Noël festif depuis le début de la guerre à Gaza, alors qu'à des milliers de kilomètres de là, le pape Léon XIV célébrait au Vatican la première messe de Noël de son pontificat.

Sous les ors de la basilique Saint-Pierre de Rome, devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, le pape a délivré dans son homélie un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Le chef de l'Eglise catholique devrait renouveler jeudi, en prononçant sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) ses appels à la paix. Mardi soir, il avait demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

A Bethléem, des centaines de fidèles se sont massés à l'approche de minuit dans la basilique de la Nativité, comble au point qu'ils étaient nombreux à être assis à même le sol.

Les célébrations de Noël de ces deux dernières années y avaient été ternies par la guerre dévastatrice à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023.

Par solidarité avec les Palestiniens du territoire, les festivités avaient été annulées mais cette année, avec la trêve entrée en vigueur à Gaza en octobre, l'immense sapin de Noël s'est de nouveau illuminé devant la basilique de la Nativité, construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ.

- "Solidarité" et "justice" -

Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, arrivé mercredi, y a délivré lors de la messe une homélie pour la paix, l'espoir et le renouveau, face aux décisions politiques et équilibres de pouvoirs qui "semblent souvent déterminer le destin des peuples".

"Noël, cependant, nous invite à regarder au-delà de la logique de la domination, à redécouvrir le pouvoir de l'amour, de la solidarité et de la justice", a dit le cardinal, qui avait célébré une messe à Gaza dimanche.

Le vice-président de l'Autorité palestinienne, Hussein al-Cheikh, était présent à la messe de Bethléem.

Dans la journée, des centaines de personnes ont envahi les rues de la ville pour assister au défilé des scouts sur l'emblématique place de la Mangeoire, égrenant les chants traditionnels.

"C'est une journée pleine de joie, parce qu'avant on ne pouvait pas célébrer à cause de la guerre", dit à l'AFP Milagros Anstas, 17 ans, dans son uniforme bleu et jaune.

Des hommes déguisés en Père Noël vendaient des pommes d'amour et des jouets, tandis que des familles se faisaient photographier devant une crèche encadrée par une étoile géante.

"Je suis venue en Terre sainte pour réaliser le rêve de toute une vie : passer Noël ici", a déclaré Ursula Whalen, venue de Caroline du Nord, aux Etats-Unis.

- Crise humanitaire -

Comme ailleurs au Moyen-Orient, les chrétiens représentent une minorité en Terre sainte, avec une communauté de 185.000 personnes en Israël et 47.000 dans les Territoires palestiniens.

Malgré l'esprit de fête qui règne dans la ville, la municipalité de Bethléem a tenu à tempérer le faste des célébrations. Car en dépit du cessez-le-feu, les Palestiniens de Gaza restent frappés par une grave crise humanitaire.

La grande majorité des plus de 2 millions de Gazaouis ont été déplacés par le conflit et vivent dans des conditions très difficiles. Des centaines de milliers d'entre eux sont encore sous des tentes, impuissants face aux pluies hivernales.

Carmelina Piedimonte, venue d'Italie avec un groupe catholique, a estimé qu'il était essentiel que les pèlerins et les touristes reviennent dans la ville sainte afin d'aider à relancer son économie en difficulté, qui dépend quasi exclusivement du tourisme.

En Syrie, la communauté chrétienne de Damas a fêté Noël sous haute surveillance dans la vieille ville, après un attentat suicide perpétré en juin dans une église de la capitale.

En Australie, les festivités sont particulièrement assombries par l'attentat antisémite survenu le 14 décembre sur la plage de Bondi, à Sydney.

"Noël sera différent cette année", a écrit sur X le Premier ministre Anthony Albanese, évoquant "une profonde tristesse".


Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion en Turquie (officiel)

Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
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  • Le chef d’état-major libyen Mohamed al-Haddad et plusieurs hauts responsables militaires sont morts dans un accident d’avion après leur départ d’Ankara
  • Les autorités turques évoquent une urgence liée à un dysfonctionnement électrique ; la Libye observe trois jours de deuil national et a dépêché une délégation pour enquêter

TRIPOLI: Le chef d'état-major libyen et plusieurs autres responsables militaires sont morts dans un "accident" d'avion après avoir quitté la capitale turque Ankara, où ils étaient en visite, a annoncé mardi soir le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad (...), à la suite d'une tragédie et d'un accident douloureux lors de (son) retour d'une mission officielle dans la ville turque d'Ankara", a déclaré M. Dbeibah sur sa page officielle sur Facebook.

Les autorités turques ont annoncé que l'épave de l'avion qui le transportait avait été retrouvée. Elles avaient auparavant indiqué que le contact avait été perdu avec l'appareil moins de 40 minutes après son décollage d'Ankara.

Le général Mohamad al-Haddad, originaire de Misrata (ouest), avait été nommé à ce poste en août 2020 par l'ancien chef du gouvernement Fayez al-Sarraj.

Plusieurs autres responsables militaires se trouvaient à bord selon le Premier ministre libyen: le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Al-Fitouri Ghraybel, le directeur de l'Autorité de l'industrie militaire, Mahmoud Al-Qatioui, et le conseiller du chef d'état-major, Mohamed Al-Assaoui Diab.

Un photographe, Mohamed Omar Ahmed Mahjoub, les accompagnait.

M. Dbeibah a déploré une "grande perte pour la patrie"". "Nous avons perdu des hommes qui ont servi leur pays avec loyauté et dévouement", a-t-il noté.

Le gouvernement d'union nationale (GNU) de M. Dbeibah, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, a décrété un deuil national de trois jours.

Il a aussi demandé au ministère de la Défense d'envoyer une délégation officielle à Ankara pour faire la lumière sur les circonstances de l'incident, selon un communiqué du gouvernement.

L'appareil "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence", a précisé la présidence turque.

Le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen, a de son côté présenté ses condoléances et dit sa "profonde tristesse".


Le ministre israélien de la Défense promet de ne "jamais quitter" Gaza

Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
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  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré qu’Israël « ne quitterait jamais Gaza » et évoqué la création d’avant-postes, avant que son ministère ne précise qu’il n’y a aucune intention de recolonisation
  • Ces propos interviennent alors qu’une trêve fragile est en vigueur et que les médiateurs appellent à la mise en œuvre du plan Trump, qui prévoit un retrait complet israélien de Gaza

JERUSALEM: Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé mardi qu'Israël "ne quitterait jamais Gaza", évoquant la possible création d'avant-postes dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, avant que ses services ne modèrent ses propos.

"Nous sommes au cœur de Gaza et nous ne quitterons jamais Gaza", a déclaré M. Katz en déplacement dans la colonie de Beit-El en Cisjordanie occupée, lors d'un discours filmé par des médias israéliens.

"Nous sommes là-bas pour empêcher ce qui s'est passé" de se reproduire, a-t-il ajouté, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

M. Katz a évoqué l'installation d'avant-postes dans le nord de Gaza, pour remplacer des colonies évacuées par Israël lors de son retrait unilatéral de 2005, citant le modèle de "Nahal", associant présence militaire et implantation agricole.

"Au moment opportun (...) nous établirons dans le nord de Gaza, des avant-postes Nahal à la place des communautés (des anciennes colonies) qui ont été déracinées", a-t-il dit.

Ses services ont rapidement tempéré ses propos, assurant qu'ils "s'inscrivaient exclusivement dans un contexte sécuritaire."

"Le gouvernement n'a aucune intention d'établir des colonies dans la bande de Gaza", selon un communiqué.

Les déclarations du ministre interviennent dans le contexte d'une fragile trêve entrée en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas, sous l'égide de Washington et de médiateurs régionaux.

Les pays médiateurs --Qatar et Égypte-- appellent à la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump. Cette étape prévoit notamment un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, et le plan stipule qu'"Israël ne va ni occuper ni annexer Gaza."

Les propos de M. Katz ont suscité de vives critiques dans l'opposition.

"Le gouvernement vote d'une main en faveur du plan Trump, et de l'autre il vend des fables sur des centres de peuplement isolés à Gaza", a assené sur X Gadi Eizenkot, ancien ministre et ancien chef d'état-major.

Jeudi dernier, quelques dizaines d'Israéliens ont pénétré illégalement dans la bande de Gaza, en violation des consignes de l'armée, et y ont planté symboliquement un drapeau israélien, pour appeler à la réoccupation et à la recolonisation du territoire palestinien, réclamée notamment par les ministres d'extrême droite du gouvernement Netanyahu.