Le rockeur Eddie Van Halen tire sa révérence après un long combat contre le cancer

Eddie Van Halen sur scène lors des Billboard Music Awards 2015 au MGM Grand Garden Arena de Las Vegas, Nevada (Photo, AFP)
Eddie Van Halen sur scène lors des Billboard Music Awards 2015 au MGM Grand Garden Arena de Las Vegas, Nevada (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 07 octobre 2020

Le rockeur Eddie Van Halen tire sa révérence après un long combat contre le cancer

  • Eddie Van Halen devenu célèbre dans le monde entier avec son tube « Jump »
  • « Il était le meilleur père dont on pouvait rêver. Chaque moment que j'ai partagé avec lui sur scène et en dehors était un cadeau »

LOS ANGELES : Eddie Van Halen, guitariste et fondateur du groupe de hard rock Van Halen, devenu célèbre dans le monde entier avec son tube Jump, a fait le grand saut: il est mort mardi à l'âge de 65 ans après « un long combat » contre le cancer, a annoncé son fils Wolf.

« Mon père, Edward Lodewijk Van Halen, a perdu son long et difficile combat contre le cancer ce matin », écrit Wolf Van Halen sur Twitter.

Figure du hard rock des années 1980, le groupe Van Halen avait été fondé à Pasadena, près de Los Angeles par Eddie et son frère aîné Alex (batterie), avec le chanteur David Lee Roth.

Eddie Van Halen est né aux Pays-Bas mais avait grandi à Pasadena. Il était considéré comme un guitariste virtuose et s'était notamment illustré par un solo de guitare mythique sur le Beat It de Michael Jackson, en 1983.

Le groupe avait peu après connu la gloire grâce à Jump, hymne hard rock porté par des riffs de synthétiseur qui avaient été composés par Eddie Van Halen mais initialement rejetés par les autres membres du groupe.

Le titre avait finalement figuré sur leur album le plus vendu, « 1984 », et était resté cinq semaines d'affilée en tête du palmarès américain.

Jump accompagne traditionnellement l'entrée des joueurs de l'équipe de football de Marseille sur leur terrain et l'OM a d'ailleurs rendu hommage au défunt guitariste sur son compte Twitter. 

Après le départ de David Lee Roth en 1985, Van Halen avait continué à sortir des albums et à se produire avec les chanteurs Sammy Hagar puis Gary Cherone, mais sans jamais retrouver la popularité de la première période.

Médiators métalliques

« Il était le meilleur père dont on pouvait rêver. Chaque moment que j'ai partagé avec lui sur scène et en dehors était un cadeau », a ajouté Wolfgang « Wolf » Van Halen, qui avait remplacé le bassiste original du groupe (Michael Anthony) en 2007 lorsque David Lee Roth avait retrouvé Van Halen pour une tournée.

En 2012, le groupe avait dû annuler des concerts au Japon en raison de l'opération en urgence d'Eddie Van Halen. Trois ans plus tard, les musiciens de Van Halen avaient repris la route pour une longue tournée aux États-Unis et au Canada.

Gros fumeur, consommateur de drogue, Eddie Van Halen a longtemps dû se battre contre un cancer des voies digestives.

En 2000, les médecins avaient ainsi dû lui retirer une partie de la langue en raison d'une tumeur, qu'il attribuait sans preuve à l'utilisation de médiators (onglets destinés à gratter les cordes d'une guitare) en métal. 

« J'utilisais des médiators en métal, en bronze et en cuivre, que je tenais toujours dans la bouche, à l'endroit exact où j'ai eu le cancer de la langue », affirmait-il en 2015 au magazine spécialisé Billboard.

« En plus, je vis quasiment dans un studio d'enregistrement qui est rempli d'énergie électro-magnétique », ajoutait-il, concédant que des décennies de tabagisme n'avaient sans doute pas favorisé sa santé.

Il disait avoir bu et fumé depuis l'âge de douze ans mais n'avoir pas pour autant passé sa carrière à faire la fête. « Je ne bois pas pour m'amuser », disait-il. « L'alcool et la cocaïne sont des choses que j'utilise en privé, pour le travail » et la créativité.

À force d'excès, il était devenu « alcoolique », ce qui avait précipité son divorce d'avec l'actrice Valerie Bertinelli en 2007, après seize ans de mariage. Il disait être devenu sobre dès l'année suivante.

Eddie Van Halen assurait ne pas réellement se souvenir d'avoir composé les morceaux les plus célèbres de son groupe, comme Eruption ou Panama. « Je ne me rappelle pas, ça me vient juste comme ça », expliquait-il.

Et le guitariste affirmait à Billboard ne quasiment pas écouter de musique.

« C'est une chose étrange, mais j'ai été comme ça toute ma vie. Je ne pourrais pas faire un disque contemporain si je le voulais, parce que je ne sais pas à quoi ressemble de la musique contemporaine », lançait-il.

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En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com