Syrie: 11 morts dans l'incendie d'un centre commercial à Damas

Les gens se rassemblent alors que les pompiers éteignent un incendie qui s'est déclaré dans le bâtiment du centre commercial La Mirada à Damas, la capitale syrienne, le 1er mars 2022. (Photo, AFP)
Les gens se rassemblent alors que les pompiers éteignent un incendie qui s'est déclaré dans le bâtiment du centre commercial La Mirada à Damas, la capitale syrienne, le 1er mars 2022. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mardi 01 mars 2022

Syrie: 11 morts dans l'incendie d'un centre commercial à Damas

  • Onze personnes ont péri dans un incendie qui s'est déclaré mardi à l'aube dans un centre commercial de Damas
  • La cause de l'incendie, maîtrisé tôt dans la matinée, est indéterminée pour le moment

DAMAS : Onze personnes ont péri dans un incendie qui s'est déclaré mardi à l'aube dans un centre commercial de Damas, a indiqué le ministère syrien de l'Intérieur dans un nouveau bilan, sans que la cause ne soit déterminée pour le moment.

"L'incendie a fait onze morts et d'importants dégâts matériels", selon un communiqué du ministère, qui ajoute que des investigations sont en cours. Un précédent bilan de l'agence de presse syrienne SANA avait fait état de cinq morts.

Les pompiers ont "éteint un incendie qui s'est déclaré à l'aube dans le bâtiment du centre commercial La Mirada Mall" dans le centre de Damas, a indiqué SANA, citant un responsable des pompiers de la capitale.

La cause de l'incendie, maîtrisé tôt dans la matinée, est indéterminée pour le moment.

Des  camions de pompiers étaient stationnés devant la façade calcinée du centre commercial où des dizaines de commerces ont été détruits, a constaté un correspondant de l'AFP.

"Nous avons demandé à tout le monde de rester à l'écart de la zone pour faciliter l'opération de la défense civile", a déclaré à l'AFP un autre responsable des pompiers sous couvert d'anonymat, n'étant pas autorisé à s'exprimer auprès des médias.

"Le feu s'est déclaré vers 3H du matin, à partir du dernier étage, avant de s'étendre à tout le bâtiment", selon Hani, gardien d'un parking voisin.

"Plus de vingt camions de pompiers se sont rendus sur les lieux et il a fallu environ quatre heures pour que l'incendie soit complètement maîtrisé", a déclaré à l'AFP le directeur de la défense civile à Damas, Ahmad Abbas.

«Mon gagne-pain s'est envolé»

"Certains sont morts étouffés, d'autres brûlés", a ajouté M. Abbas, précisant que "l'ensemble des victimes étaient des gardiens du centre commercial ou des ouvriers".

"Mon gagne-pain s'est envolé", s'est effondré le propriétaire d'un commerce détruit, au milieu de dizaines de personnes rassemblées dans la rue Hamra, bouclée par la police.

Des images publiées par l'agence SANA montraient deux ambulanciers transportant un corps enveloppé dans une couverture blanche.

Sur d'autres images, on pouvait voir les dégâts causés par l'incendie dans une ruelle avoisinante, jonchées de sacs et marchandises décimés.

De tels incidents sont devenus relativement fréquents en Syrie, pays ravagé depuis 2011 par une guerre civile qui a fait près d'un demi-million de morts et déplacé des millions de personnes.

Les médias syriens font régulièrement état d'incendies qui se déclarent à l'intérieur des habitations ou des immeubles, notamment en hiver, à cause de courts-circuits ou d'incidents de chauffage.

Mardi, trois personnes sont mortes dans un incendie à l'hôpital Al-Andalus dans la ville d'Alep (nord). Celui-ci a été causé par "un court-circuit dans une pièce fermée et entraînant la mort de deux femmes et d'un vieil homme par suffocation", selon le directeur des pompiers de la ville.

Début 2019, sept frères et soeurs sont par ailleurs morts dans l'incendie de leur maison du quartier d'Al-Amarah à Damas, suscitant l'émoi dans le pays.


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Short Url
  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Short Url
  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Short Url
  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com