«La Vision 2030 offre une multitude de possibilités aux Saoudiennes dans les sciences», affirme une ingénieure pétrolière

En Arabie saoudite, les femmes progressent dans divers secteurs dans le cadre du plan Vision 2030 du prince héritier, Mohammed ben Salmane. (Shutterstock)
En Arabie saoudite, les femmes progressent dans divers secteurs dans le cadre du plan Vision 2030 du prince héritier, Mohammed ben Salmane. (Shutterstock)
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Publié le Mardi 01 mars 2022

«La Vision 2030 offre une multitude de possibilités aux Saoudiennes dans les sciences», affirme une ingénieure pétrolière

  • Reem al-Sadoun a obtenu un diplôme en génie pétrolier de l’université de Nouvelle-Galles du Sud en 2018
  • Quand le moment est venu pour elle de choisir une spécialité, elle a pris sa décision en se basant sur le fait que l’énergie est partout autour de nous et que ses sous-produits sont le moteur des économies mondiales

DJEDDAH: Inciter les femmes à explorer les sciences permet aux jeunes ingénieures pétrolières saoudiennes de s’adonner à leur passion et de renforcer les capacités des générations futures.

L’Arabie saoudite est le plus grand exportateur de pétrole au monde et le deuxième plus grand pays membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le Royaume s’étend sur deux millions de kilomètres carrés au sein de la péninsule Arabique. Selon l’Autorité générale des statistiques, le pays a connu une augmentation de 10,8 % des activités liées au pétrole au cours du seul quatrième trimestre de 2021.

«J’ai grandi avec deux parents travaillant dans le secteur pétrolier. J’ai entendu parler de la découverte, dans les années 1930, du premier puits commercialement viable (n°7), mieux connu sous le nom de «puits de la prospérité». On m’a souvent parlé de la manière dont il a transformé l’Arabie saoudite en cette nation prospère qu’elle est aujourd’hui», déclare Reem al-Sadoun, ingénieure pétrolière de 26 ans.

Reem al-Sadoun, 26 ans, ingénieure pétrolière (fournie)
Reem al-Sadoun, 26 ans, ingénieure pétrolière (fournie)

Elle décroche un diplôme en génie pétrolier de l’université de Nouvelle-Galles du Sud en 2018. Ses études sont financées par le programme baptisé «College Degree for Non-Employees» de Saudi Aramco. Une fois son diplôme en poche, elle entame sa carrière chez Saudi Aramco.

«L’industrie pétrolière et gazière est guidée par les forces du marché de l’offre et de la demande et il est évident que la demande mondiale d’énergie continuera d’augmenter.» - Reem al-Sadoun

La jeune ingénieure confie à Arab News qu’elle aime les mathématiques et les sciences depuis son plus jeune âge, ce qui l’a incitée à vouloir faire carrière dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.

Suha Kayum, ingénieure chercheuse (fournie)
Suha Kayum, ingénieure chercheuse (fournie)

«Depuis que j’ai intégré l’équipe de Saudi Aramco il y a trois ans, je suis très active au sein de la Society of Petroleum Engineers en Arabie saoudite. La section du Royaume est actuellement la plus grande au monde.»

Quand le moment est venu pour elle de choisir une spécialité, elle a pris sa décision en se basant sur le fait que l’énergie est partout autour de nous et que ses sous-produits sont le moteur des économies mondiales.

Elle n’est pas surprise que les femmes progressent dans divers secteurs dans le cadre du plan Vision 2030 du prince héritier, Mohammed ben Salmane.

Dr Elaf Ahmed, scientifique de laboratoire (fournie)
Dr Elaf Ahmed, scientifique de laboratoire (fournie)

«Les réformes de l’initiative Vision 2030 augmentent la représentation des femmes et elles offrent une multitude de possibilités qui, je pense, continueront à accroître la participation des femmes dans le domaine des sciences, ce qui entraînera à son tour des bénéfices sociaux et économiques considérables pour l'économie saoudienne dans son ensemble», souligne-t-elle à Arab News.

Elle affirme que l’autonomisation des femmes signifie l’autonomisation de la nation, puisque les femmes représentent la moitié de la population. Le Royaume fait pression pour une autonomisation égale des jeunes actuels, génération après génération, et il pousse la main-d’œuvre à contribuer à la richesse du pays.

«L’industrie pétrolière et gazière est guidée par les forces du marché de l’offre et de la demande et il est évident que la demande mondiale d’énergie continuera d’augmenter», précise-t-elle.

Dr Malak Abed Al-Thagafi (fournie)
Dr Malak Abed Al-Thagafi (fournie)

«Cette demande peut être satisfaite par les ingénieurs pétroliers. Cependant, leur rôle évolue également, ce qui présente encore plus de possibilités pour les futures ingénieures. Historiquement, nous mettions l’accent sur l’extraction et la production d’hydrocarbures; depuis peu, ce rôle s’est également étendu au développement de méthodes pour capturer et stocker le dioxyde de carbone (CO2) afin de réduire les émissions atmosphériques de gaz à effet de serre», ajoute-t-elle.

Interrogée sur ses ambitions pour la jeune génération, elle explique qu’elle aspire à ce que toutes les jeunes femmes qui hésitent à faire carrière dans les sciences puissent aller de l’avant et réaliser leurs rêves. Selon elle, la population féminine du monde entier devrait «incarner le changement que nous souhaitons voir».

«En plus du formidable soutien que j’ai reçu de mon pays, je suis reconnaissante d’avoir l’appui inconditionnel de ma famille, de mes amis et de mes collègues ingénieures chez Saudi Aramco, ce qui me permet d’apprécier la carrière que j’ai choisie et la vie qui s’offre à moi», conclut-elle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com